Les vaccins suscitent de nombreuses inquiétudes chez les parents. Voici les réponses aux questions les plus fréquentes sur la vaccination des enfants.
On entend parfois certaines craintes au sujet des vaccins et des risques qu’ils pourraient comporter. Pour y voir plus clair, voici les réponses aux questions les plus courantes entourant la vaccination.
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Comment fonctionnent les vaccins?
L’objectif des vaccins est d’activer le système immunitaire afin que le corps puisse se défendre par lui-même contre certains virus et certaines bactéries. À la surface des bactéries et des virus, il y a des molécules appelées « antigènes » que le système immunitaire reconnaît. Lorsque le corps rencontre les antigènes pour la première fois, il fabrique des anticorps qui serviront à combattre la maladie. Ainsi, si une personne rencontre de nouveau cette bactérie ou ce virus plus tard dans sa vie, ses anticorps empêcheront la maladie de se développer.
Le vaccin permet donc d’injecter seulement les antigènes, sans les autres composantes des bactéries et des virus qui pourraient entraîner la maladie. Cela est suffisant pour que le corps puisse se défendre.
Les vaccins à ARN messager, qui ont été développés pour lutter contre la COVID-19 (Pfizer et Moderna), sont toutefois un peu différents. En effet, ils ne contiennent pas d’antigènes, mais plutôt la recette qui permet au corps de fabriquer lui-même les antigènes qui activeront le système immunitaire.
La plupart des vaccins sont donc composés seulement de portions de bactéries ou de virus inactifs. Il existe toutefois quelques exceptions. Certains contiennent en effet des bactéries ou des virus vivants affaiblis qui ont été traités en laboratoire pour les empêcher de causer la maladie. C’est le cas des vaccins contre la rougeole et la varicelle, par exemple. Comme ces vaccins sont vivants, certaines personnes pourraient avoir de légers symptômes. Un enfant pourrait, par exemple, avoir quelques boutons de varicelle après avoir reçu le vaccin, mais il ne sera généralement pas contagieux. L’enfant sera toutefois protégé des complications graves de cette maladie.
Un bébé de 2 mois est-il trop jeune pour recevoir un vaccin?
La vaccination permet aux bébés d’être protégés contre des maladies qui pourraient avoir des conséquences très graves sur leur santé. Même si leur système immunitaire fonctionne, il n’est pas encore tout à fait mature et n’a encore rien « vu ». Il n’est donc pas capable de reconnaître les bactéries qui ont des enveloppes de sucre. Ils sont donc plus vulnérables à certaines infections graves, comme la méningite.
Heureusement, il existe des vaccins « conjugués » dans lesquels le sucre de la bactérie a été combiné avec une protéine. Cela permet au système immunitaire des bébés de réagir de la bonne façon à ces bactéries. Il est important de donner ces vaccins dès l’âge de 2 mois, car c’est à ce moment que le risque de contracter ces maladies est le plus élevé et le plus grave. C’est donc plutôt le fait de retarder la vaccination qui fait courir un risque aux bébés.
Les bébés
prématurés devraient recevoir, eux aussi, leur premier vaccin à l’âge de 2 mois, peu importe leur poids à la naissance ou le nombre de semaines de grossesse. Dans certains cas, le vaccin contre l’hépatite B pourrait toutefois être retardé.
Les vaccins peuvent-ils épuiser le système immunitaire des enfants?
Non. Au contraire, les vaccins stimulent le système immunitaire des enfants en leur permettant de fabriquer des anticorps contre une maladie précise. Les vaccins sont très peu de chose en comparaison avec la grande quantité de substances étrangères combattues par le système immunitaire des bébés chaque jour. En effet, leur corps produit des milliers d’anticorps contre les microbes présents dans l’air, les aliments et l’eau ou sur les objets. Les scientifiques estiment que les nourrissons peuvent réagir à environ 10 000 antigènes différents à la fois.
Pourquoi faire vacciner un bébé allaité si le lait maternel protège contre les infections?
Grâce aux anticorps transmis par le lait de leur mère, les bébés allaités sont effectivement moins vulnérables aux infections des voies respiratoires supérieures (rhume, grippe) et aux infections gastro-intestinales (ex. : gastroentérite et diarrhée). L’allaitement diminue aussi la fréquence des bronchiolites, des pneumonies et des otites. La protection offerte par l’allaitement ne couvre toutefois pas les maladies les plus graves, comme la méningite et la coqueluche.
Les vaccins du calendrier de vaccination sont offerts gratuitement à tous les enfants vivant au Québec, peu importe le statut migratoire de leurs parents.
Pourquoi faire vacciner mon enfant si la plupart des gens le sont déjà?
Plus il y a de gens vaccinés, moins la maladie peut se transmettre. Cela diminue ainsi le risque d’être infecté. Faire vacciner son enfant permet de le protéger lui-même, mais aussi les autres qui, s’ils sont vaccinés, offrent aussi en retour une protection. De plus, faire vacciner son enfant permet de protéger les personnes plus fragiles qui peuvent moins bien répondre aux vaccins ou qui ne peuvent pas être vaccinées.
Pourquoi ne pas étaler davantage les vaccins prévus dans le calendrier de vaccination?
Le calendrier de vaccination a été fait en tenant compte des risques de certaines maladies et du système immunitaire des enfants. La première dose d’un vaccin est efficace pour prévenir les complications liées à la maladie. Des doses supplémentaires sont toutefois nécessaires avant l’âge de 2 ans pour que la protection soit complète. Retarder la vaccination rend les enfants plus vulnérables. Il est donc préférable de suivre le calendrier de vaccination conçu par les experts.
Par ailleurs, comme tous les vaccins, les vaccins combinés subissent une évaluation rigoureuse avant d’être approuvés et ils ne causent pas plus d’effets secondaires que les autres vaccins. Leur avantage : les enfants reçoivent moins d’injections.
Pourquoi vacciner contre des maladies qui ont presque disparu?
Plusieurs maladies ont disparu au Québec, mais elles existent encore ailleurs dans le monde. Par exemple, les éclosions de rougeole qui sont survenues au Québec il y a quelques années étaient dues à des personnes non vaccinées qui avaient attrapé la maladie lors d’un voyage dans un autre pays.
Même si certaines maladies ont presque disparu, le risque d’éclosions est toujours présent. La vaccination permet donc d’éviter les éclosions et les épidémies.
C’est seulement lorsqu’une maladie disparaît complètement de la planète que l’on peut cesser de vacciner contre elle. C’est le cas du virus responsable de la variole, qui a été complètement éliminé, par exemple.
Pourquoi les vaccins contiennent-ils des produits chimiques? Sont-ils dangereux?
Les produits chimiques présents dans les vaccins servent, en général, à assurer leur conservation ou à renforcer leur efficacité. Leur concentration dans les vaccins est toutefois très faible. Certains produits d’entretien ménager et aliments en contiennent d’ailleurs davantage.
Les adjuvants (ex. : sels d’aluminium) sont les produits chimiques qui servent à renforcer l’efficacité des vaccins. Ils permettent en effet une réponse immunitaire plus forte et plus longue, tout en utilisant moins d’antigènes et un plus petit nombre de doses de vaccins. Les adjuvants causent de l’inflammation, qui sert à activer le système de défense du corps. Des études ont d’ailleurs montré que le corps se défend moins bien s’il n’y a pas d’adjuvant.
La présence d’aluminium dans les vaccins inquiète toutefois plusieurs parents. Pourtant, de nombreux aliments contiennent de petites quantités d’aluminium, y compris les fruits, les légumes, la farine, les céréales, les noix, les produits laitiers, les préparations pour nourrissons et le miel. Par exemple, les préparations pour nourrissons contiennent de 0,2 mg à 1,1 mg d’aluminium par litre, et les comprimés antiacides, de 200 mg à 400 mg. Pour leur part, les vaccins en renferment de 0,2 mg à 0,85 mg par dose, une quantité considérée comme trop faible pour causer du tort à l’organisme, selon les autorités médicales.
Le formaldéhyde et le thimésoral sont deux autres produits chimiques présents dans les vaccins qui inquiètent certains parents. Le formaldéhyde est utilisé pour « inactiver » les bactéries ou les virus des vaccins. Mais la presque totalité du produit est retirée : il en reste moins de 0,02 % par dose (100 fois moins que ce qu’il faudrait pour nuire à l’organisme) grâce au procédé de purification du produit.
Le thimésoral est, quant à lui, un agent de conservation à base de mercure. Il est utilisé pour prévenir la contamination du vaccin par des bactéries pendant sa production (0,01 % par dose). Même si sa toxicité n’a jamais été démontrée, les vaccins pour enfants administrés au Canada n’en contiennent plus, par précaution (sauf certains vaccins contre la grippe).
Le vaccin RRO peut-il causer l’autisme?
Cette inquiétude est apparue en 1998 lorsque Andrew Wakefield, un gastroentérologue anglais, a publié dans la réputée revue scientifique The Lancet une étude qui ne comportait que 12 enfants. En 2010, le Dr Wakefield a été radié à vie du collège des médecins britannique. Il a notamment été reconnu coupable de malhonnêteté, d’irresponsabilité et de non-divulgation de conflits d’intérêts en lien avec cette étude controversée. Au cours de la même année, l’étude a été retirée des archives de la revue scientifique The Lancet.
Depuis, deux importantes études publiées en 2015 et en 2019, regroupant respectivement un total de 95 727 et de 657 461 enfants, ont montré que le vaccin RRO n’est pas associé à un risque plus élevé d’autisme.
En fait, l’autisme et les autres troubles du développement sont plus nombreux qu’auparavant, car ils sont détectés plus tôt et selon des critères de plus en plus larges. Mais il n’y a aucun lien de cause à effet entre ce vaccin et ces troubles.
Le vaccin contre la coqueluche peut-il causer des dommages cérébraux aux nouveau-nés?
Les études n’ont jamais prouvé que ce vaccin pouvait causer des dommages au cerveau. Quatre recherches américaines portant au total sur plus de 415 000 enfants qui avaient reçu près de 1 million de doses de ce vaccin n’ont pas permis de déceler un seul cas de maladie aiguë du cerveau. De plus, on a observé que lorsque l’âge de vaccination contre la coqueluche a été abaissé au Danemark (de 5 mois à 5 semaines) et haussé au Japon (de 2 mois à 2 ans), l’âge d’apparition des maladies neurologiques chez les nourrissons n’a pas changé.
Il est à noter que le vaccin contre la coqueluche à cellule entière, qui n’est plus utilisé depuis plus de 20 ans, avait été associé à des épisodes d’hypotonie qu’on ne retrouve pas avec le « nouveau » vaccin acellulaire.
La mort subite du nourrisson peut-elle être causée par les vaccins?
Plusieurs études ont montré qu’il n’existe pas de lien entre la vaccination et le syndrome de mort subite du nourrisson (SMSN). D’autres ont plutôt montré que les bébés victimes du SMSN avaient moins tendance à avoir été vaccinés récemment que les enfants qui n’étaient pas décédés.
Les vaccins ont été pointés du doigt lors de cas de SMSN, car ils sont donnés à 2 mois et à 4 mois, soit au moment où le risque de SMSN est le plus grand. En effet, la mort subite du nourrisson survient chez les bébés de moins de 1 an, le plus souvent entre 2 et 4 mois.
Certains bébés vaccinés ont eu la rougeole. Le vaccin est-il efficace?
Le vaccin contre la rougeole assure une protection de plus de 85 % après une dose et de plus de 95 % après deux doses.
Certains bébés, particulièrement ceux qui ont reçu une première dose de vaccin contre la rougeole entre l’âge de 6 et 12 mois, ne réagissent pas adéquatement à la première dose du vaccin contre la rougeole parce qu’ils possèdent déjà des anticorps contre cette maladie, qui leur ont été transmis pendant la grossesse. Ces anticorps sont alors en quantité suffisante pour inactiver les virus du vaccin sans que leur propre système immunitaire soit appelé en renfort. Ce serait le cas d’environ 5 % des bébés de 1 an.
Cependant, la deuxième dose du vaccin activerait le système immunitaire de 99 % de ces enfants. Il est d’ailleurs très rare qu’un enfant qui a reçu deux doses du vaccin contre la rougeole, après l’âge de 12 mois, développe la maladie.
N’est-il pas mieux de contracter certaines maladies comme la varicelle plutôt que d’être vacciné?
Auparavant, les enfants attrapaient la varicelle à l’école primaire. De nos jours, ils la contractent de plus en plus jeunes, à la maternelle ou au service de garde. La maladie est le plus souvent bénigne, mais les jeunes enfants ont plus tendance à se gratter, ce qui augmente le risque de surinfection des plaies (les enfants ont généralement de 300 à 500 lésions).
Cette surinfection augmente à son tour le risque d’infection grave au streptocoque A ou à la bactérie mangeuse de chair. D’autres complications sont liées à la varicelle, notamment la pneumonie et l’encéphalite.
De plus, la varicelle peut être beaucoup plus grave chez les enfants dont le système immunitaire est affaibli en raison d’une maladie comme la leucémie ou d’un traitement comportant la prise de stéroïdes à long terme. Elle peut même causer la mort. La vaccination universelle durant la petite enfance offre donc une protection préventive pour ces enfants de même que pour ceux qui n’ont pas encore été vaccinés.
Mon enfant est allergique aux oeufs. Peut-il recevoir le vaccin RRO et celui contre la grippe?
Oui. La quantité de protéines d’oeuf contenue dans ces vaccins est si faible qu’elle ne peut pas provoquer une réaction allergique, peu importe la gravité de l’allergie.
Existe-t-il des produits homéopathiques (nosodes) qui peuvent remplacer les vaccins?
Non. Certains produits homéopathiques sont présentés comme des vaccins, mais cette appellation est trompeuse. L’ensemble de la communauté scientifique s’entend sur l’inefficacité de ces produits. Cet avis est aussi partagé par les associations professionnelles des naturopathes et des chiropraticiens.
Pourquoi vacciner les enfants contre la COVID-19 s’ils sont peu touchés par cette maladie?
Depuis la fin de l’année 2021, les petits Québécois de 5 ans et plus peuvent être vaccinés contre la COVID-19.
Selon les experts, pour atteindre l’immunité collective, c’est-à-dire pour que l’ensemble de la population soit protégée contre la COVID-19, au moins 80 % de la population doit être vaccinée. Cet objectif est toutefois difficile à atteindre si on ne vaccine pas les enfants, qui représentent 20 % de la population.
Même si les enfants n’ont pas de symptômes graves, ils peuvent transmettre le virus. Plus le virus se transmet, plus il risque de faire des « erreurs » en se reproduisant. Ce sont ces erreurs qui donnent naissance aux variants. Ainsi, plus on vaccine rapidement le plus de gens possible, y compris les enfants, moins on a de chances de voir apparaître de nouveaux variants.
Par ailleurs, les enfants qui contractent la COVID-19 peuvent, dans certains cas, développer la COVID longue ou le syndrome inflammatoire multisystémique.
| Révision scientifique : Dre Caroline Quach, pédiatre et microbiologiste-infectiologue au CHU Sainte-Justine et professeure titulaire à l’Université de Montréal Recherche et rédaction :Équipe Naître et grandir Mise à jour : Janvier 2022
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Photos : GettyImages/aldomurillo et Gumpanat
Ressources et références
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