En manchettes: Prix des aliments pour bébés – Solution saline et rhume – Enfant maladroit – Ressources

En manchettes: Prix des aliments pour bébés – Solution saline et rhume – Enfant maladroit – Ressources
En manchettes: Prix des aliments pour bébés – Solution saline et rhume – Enfant maladroit – Ressources
Hausse du prix des aliments pour bébés, effet de la solution saline sur la durée du rhume, enfant maladroit et activité physique, et ressources pour les parents


ALIMENTATION

Nourrir bébé coûte plus cher

Les prix des préparations pour nourrissons et des céréales pour bébés ont grandement augmenté depuis un an à Montréal, indique le plus récent rapport sur le coût du Panier à provisions nutritif et économique (PPNE).

La hausse s’élève à 45 % pour les préparations pour nourrissons et à 15 % pour les céréales pour bébés. Ces deux aliments font d’ailleurs partie de ceux dont les prix ont le plus augmenté parmi les 11 catégories d’aliments présentés dans le rapport.

En juillet 2024, le coût du PPNE s’élevait à :

  • 232 $ par semaine pour une famille de quatre (deux parents et deux enfants de moins de 8 ans);
  • 124 $ par semaine pour une famille monoparentale avec une mère et un enfant âgé de 4 à 8 ans;
  • 199 $ par semaine pour une famille comptant une femme enceinte, un homme et un enfant âgé de 1 à 3 ans;
  • 282 $ par semaine pour une famille de deux adultes et de deux enfants de plus de 9 ans. Pour cette famille type, le coût du PPNE a augmenté de 28 % depuis 2021.

Le PPNE indique le coût pour une alimentation saine de base et n’inclut pas les aliments ultra-transformés ni le prêt-à-manger. Cela signifie que tous les repas et collations sont faits maison.

Le rapport du PPNE est produit par le centre de nutrition sociale périnatale Alima. Les résultats s’appuient sur des relevés de prix effectués à Montréal en octobre 2023 de même qu’en janvier, avril et juillet 2024.

Sources : Newswire et Alima

SANTÉ

Des rhumes moins longs chez les enfants grâce à la solution saline

Quand ils attrapent un rhume, les jeunes enfants à qui l’on administre des gouttes nasales de solution saline seraient malades 2 jours de moins, selon une étude britannique. De plus, ils risqueraient moins de contaminer les membres de leur famille.

Dans cette étude, les enfants traités avec des gouttes nasales contenant du sel marin ont eu des symptômes du rhume pendant 6 jours en moyenne, contre 8 jours chez les enfants soignés uniquement avec des médicaments habituels, comme l’acétaminophène. Les enfants ayant reçu des gouttes nasales avaient également besoin de moins de médicaments pour soulager leurs symptômes.

L’utilisation de gouttes nasales de solution saline chez les enfants enrhumés diminuerait aussi la transmission de l’infection. En effet, chez les enfants traités avec ce produit, le rhume s’est propagé à d’autres membres de la famille dans 46 % des cas. Ce pourcentage s’élevait à 61 % dans le groupe d’enfants qui recevaient des médicaments, mais pas de gouttes nasales.

L’étude montre par ailleurs que les enfants soignés avec les gouttes nasales présentaient moins d’épisodes de respiration sifflante pendant leur rhume que ceux traités seulement avec des médicaments.

Cette étude a été réalisée auprès de 301 enfants de moins de 6 ans atteints d’un rhume. La moitié des enfants ont reçu les soins habituels pour le rhume et les autres ont été soignés avec une solution de sel marin (3 gouttes par narine, au moins 4 fois par jour).

Source : EurekAlert!

ACTIVITÉ PHYSIQUE

Comment encourager les enfants maladroits à bouger

Les enfants maladroits seraient peu motivés à bouger. Ils auraient aussi tendance à éviter les activités physiques et les jeux actifs en raison de leurs faibles compétences motrices. Explications et conseils de deux chercheuses en motricité de l’enfant de l’Université du Québec à Montréal.

Ces enfants peuvent, par exemple, tomber souvent, avoir de la difficulté à découper ou à manier des objets, être lents dans leurs actions. Leurs difficultés motrices peuvent les amener à refuser de participer à des activités, car ils n’ont pas confiance en leurs capacités. Lorsqu’ils choisissent de participer, ils peuvent éprouver moins de plaisir que les autres et se fatiguer plus rapidement.

Certains enfants sont plus à risque de présenter des difficultés motrices. C’est le cas, entre autres, des enfants prématurés, des enfants qui présentent une atteinte neurologique (ex. : dyspraxie motrice) ou un trouble spécifique d’apprentissage (ex. : dyslexie, dyscalculie) et des enfants issus de milieux vulnérables.

Voici des suggestions pour améliorer la motricité des enfants maladroits :

  • Varier les activités pour qu’ils puissent faire des choix et vivre des succès.
  • Jouer dehors pour favoriser l’intensité des activités et offrir un environnement riche en stimulations.
  • Choisir des jeux encourageant la coopération plutôt que la compétition pour favoriser l’inclusion, la participation et la socialisation.
  • Augmenter peu à peu le niveau de difficulté. Par exemple, courir sur un terrain plat, puis incliné, en ligne droite et ensuite avec des courbes, et varier les types de sols (ex. : asphalte, gazon, gravier, sable, roches).
  • Proposer des périodes de jeu libre avec du matériel de recyclage (corde, boîtes, etc.). Cela encourage la créativité, l’autonomie, les mouvements et la confiance en soi.

Source : The Conversation

INITIATIVES

Ressources pour les parents

Pour formuler une plainte liée à l’école
Quoi faire si un climat de peur, de violence et d’intimidation s’installe à l’école de votre enfant comme cela s’est fait à l’école Bedford de Montréal? Vous pouvez vous adresser au Protecteur national de l’élève (PNE). À titre d’ombudsman de l’éducation, le PNE traite les plaintes liées aux services scolaires de même que celles qui touchent les situations d’intimidation et de violence, incluant les violences à caractère sexuel. Le traitement se fait de manière indépendante de l’école et du centre de services scolaire. Pour porter plainte ou faire un signalement : 1 833 420-5233 (par téléphone ou par texto), plaintes-pne@pne.gouv.qc.ca ou quebec.ca/droits-eleve

Attention à leur petit coco!
Les enfants de moins de 6 ans ont environ deux fois plus de risque de subir une commotion cérébrale que les enfants plus âgés. Cela peut survenir à la suite d’un coup à la tête, lors de la chute d’un lit ou d’un escalier. Mais comme un tout-petit peut avoir du mal à dire comment il se sent, ce n’est pas facile de savoir s’il souffre d’une commotion. Quoi surveiller et quoi faire comme parent? Une équipe de recherche de l’Université de Montréal et du CHU Sainte-Justine a développé le site COCO avec des outils pour vous aider : coco.umontreal.ca

Connaissez-vous le service Ma grossesse?
Le service Ma grossesse a pour but d’aider les femmes enceintes à trouver rapidement un professionnel de la santé et à avoir accès gratuitement à des services adaptés à leurs besoins. Environ 45 % des femmes enceintes ont rempli un avis de grossesse entre le 1er avril 2023 et le 31 mars 2024. Toutes les femmes enceintes du Québec sont invitées à remplir le court formulaire le plus tôt possible durant leur grossesse afin d’être informées des services disponibles sur leur territoire (ex. : rencontres prénatales, préparation à l’allaitement) et d’être orientées vers les services appropriés (ex. : suivi de grossesse, suivi nutritionnel Olo, aide pour cesser de fumer, suivi en santé mentale). Pour en savoir plus et vous inscrire : magrossesse.safir.ctip.ssss.gouv.qc.ca

Dénoncer le marketing lié aux préparations pour nourrissons
Aider les parents à faire des choix pour l’alimentation de leur bébé sans subir de pressions de la part des multinationales de l’industrie alimentaire, c’est la mission que s’est donnée la nouvelle Alliance pour la protection des nourrissons. Selon l’Alliance, les multinationales utilisent des publicités et des stratégies marketing pour pousser les parents à choisir leurs produits au lieu de l’allaitement. L’Alliance affirme ne pas chercher à limiter l’accès aux préparations pour nourrissons ni à culpabiliser les mères. Elle souhaite que les décisions des familles concernant l’allaitement soient prises librement, sans être influencées par des stratégies de marketing. L’Alliance pour la protection des nourrissons est une initiative du de plusieurs organisations, dont le Mouvement allaitement du Québec. Pour en savoir plus : protegeonsnosnourrissons.org

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24 octobre 2024

Julie Leduc et Nathalie Vallerand – Équipe Naître et grandir

Naître et grandir

Photos : GettyImages/monkeybusinessimages, Onfokus, Mixmike et MangoStar_Studio

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