En manchettes: Fièvre et garderie – Punitions et santé mentale – Écrans en garderie – Sport durant la grossesse

En manchettes: Fièvre et garderie – Punitions et santé mentale – Écrans en garderie – Sport durant la grossesse
En manchettes: Fièvre et garderie – Punitions et santé mentale – Écrans en garderie – Sport durant la grossesse
Fièvre et retour à la garderie, punitions et santé mentale des enfants, écrans en garderie, et grossesse et entraînement par intervalles à haute intensité


SANTÉ

Fièvre : quand un enfant peut-il retourner à la garderie?

Un enfant peut désormais retourner à la garderie dès qu’il ne fait plus de fièvre si son état de santé lui permet de participer aux activités de son groupe, indiquent les plus récentes recommandations du gouvernement du Québec.

Ce changement facilite la vie des parents, qui n’ont plus à garder leur enfant à la maison après un épisode de fièvre. Auparavant, en raison de la pandémie de COVID-19, un tout-petit qui avait fait de la fièvre devait rester chez lui pendant 24 heures sans faire de fièvre et sans prendre de médicaments contre la fièvre avant de pouvoir retourner au service de garde.

Comme c’était déjà le cas, un enfant qui présente des symptômes d’une infection respiratoire (toux, nez bouché ou qui coule, mal de gorge et perte d’odorat ou de goût) peut aller à la garderie à condition d’être capable de participer aux activités de son groupe. Il ne doit toutefois pas faire de fièvre.

Source : Gouvernement du Québec

DISCIPLINE

Les punitions peuvent nuire à la santé mentale des enfants

Le recours aux punitions corporelles ou à la violence verbale et psychologique augmenterait le risque de problèmes de santé mentale chez les enfants, démontre une étude irlandaise.

Les chercheurs ont en effet découvert que les tout-petits de 3 ans fréquemment exposés à des interventions parentales agressives seraient 1,5 fois plus à risque que les autres d’avoir une mauvaise santé mentale à l’âge de 9 ans. Les cris, la fessée, les tapes, les insultes, le dénigrement et les punitions données de manière imprévisible selon l’humeur du parent comptent parmi les interventions parentales agressives étudiées.

Même si le type de discipline des parents n’est pas le seul facteur qui influence la santé mentale des enfants, il faut en tenir compte, estiment les auteurs de l’étude. Selon eux, il est important d’offrir du soutien et des conseils aux nouveaux parents pour les aider à donner une éducation positive et chaleureuse à leur enfant ainsi qu’à mieux gérer ses comportements.

Pour obtenir ces résultats, les chercheurs ont utilisé les données d’une étude qui suit 7500 enfants depuis plusieurs années.

Source : ScienceDaily

DIRECTIVES

Écrans en garderie : un usage encadré

L’exposition des enfants aux écrans, c’est aussi l’affaire des milieux de garde. Quelles sont les règles à suivre? En 2022, les directives ont été précisées pour s’harmoniser avec les recommandations en vigueur sur les écrans.

Auparavant, le Règlement sur les services de garde éducatifs à l’enfance était plutôt général sur l’usage des écrans. Il autorisait les éducatrices et éducateurs à utiliser un téléviseur ou tout autre équipement audiovisuel seulement si leur utilisation était liée au programme éducatif.

En septembre 2022, des directives plus précises ont été ajoutées à ce règlement. Ainsi, en plus d’être liée au programme, l’utilisation d’un écran (ex. : téléviseur, ordinateur, tablette) en milieu de garde :

  • est interdite avec des enfants de moins de 2 ans;
  • ne doit pas dépasser 30 minutes dans une même journée;
  • doit se faire de temps en temps (et non régulièrement, par exemple pas tous les jours après le dîner ou pas tous les vendredis après-midi).

Comme l’utilisation des écrans en milieu de garde doit faire partie du processus d’intervention éducative, l’éducatrice ou l’éducateur devrait se trouver auprès des enfants pendant l’utilisation des appareils et faire ensuite un retour sur l’activité.

Sources : Courrier du milieu familial et Règlement sur les services de garde à l’enfance

ACTIVITÉ PHYSIQUE

Grossesse : l’entraînement par intervalles à haute intensité peut-il être sécuritaire?

Une petite étude canadienne suggère qu’un entraînement par intervalles à intensité élevée durant la grossesse ne serait pas forcément dommageable pour la future mère et le foetus. Ces résultats remettent en question la recommandation faite aux femmes enceintes de se limiter aux activités d’intensité modérée.

Les auteurs de l’étude ont constaté que l’entraînement par intervalles à intensité élevée et l’activité physique à intensité modérée avaient des effets semblables sur la pression sanguine des futures mères étudiées, sur leur taux de glucose, sur la vitesse du sang dans leur cerveau, etc. Le rythme cardiaque du foetus et la vitesse du sang dans le cordon ombilical étaient aussi semblables.

Par conséquent, les chercheurs estiment que l’entraînement par intervalles à haute intensité ne devrait pas toujours être évité pendant la grossesse. D’autres études seront cependant nécessaires pour confirmer les résultats et pour préciser les modalités d’entraînement qui sont sécuritaires pendant la grossesse.

Les chercheurs soulignent par ailleurs qu’il existe encore peu de données pour appuyer la recommandation d’éviter les exercices à haute intensité pendant la grossesse.

Pour cette étude, 15 femmes enceintes d’environ 27 semaines ont été recrutées. Elles ont effectué chacune deux séances de vélo stationnaire : une séance continue à intensité modérée et une autre par intervalles à haute intensité.

Source : Université Laval

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7 septembre 2023

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Photos : GettyImages/LanaStock, mediaphotos, Dean Mitchell et RichLegg

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