Le bébé prématuré

Le bébé prématuré
Bébé est arrivé plus tôt que prévu. À quoi s’attendre?


Un bébé est considéré comme prématuré lorsqu’il naît avant la 37e semaine de grossesse. Les naissances prématurées ont augmenté considérablement depuis 25 ans et représentent 8 % des naissances au Québec, soit plus de 6 000 enfants chaque année. Environ 1 200 de ces bébés verront le jour avant 32 semaines de grossesse.

Quelles sont les causes d’un accouchement prématuré?

Plusieurs facteurs peuvent contribuer à un accouchement avant terme :

Il existe deux sortes de naissances prématurées : celles qui sont spontanées et celles qui sont médicalement provoquées en raison de la santé de la mère ou de l’enfant à naître.
  • l’âge de la mère;
  • avoir déjà accouché prématurément;
  • les infections maternelles (ex. : infection urinaire, infection à l’intérieur de l’utérus);
  • l’hypertension artérielle et le diabète de grossesse;
  • certains problèmes liés au foetus (retard de croissance dans l’utérus, malformation);
  • le nombre de bébés attendus;
  • une grossesse attribuable à la procréation assistée;
  • une dilatation prématurée du col;
  • une rupture prématurée des membranes;
  • un travail prématuré spontané;
  • certaines habitudes de vie chez la femme enceinte (tabagisme, alcool, drogues).

Les types de prématurés

La durée d’une grossesse normale est de 40 semaines. La plupart des enfants prématurés naissent entre la 32e et la 37e semaine de grossesse, mais certains peuvent voir le jour dès la 22e semaine.

La présence et la sévérité des séquelles dépendront de différents facteurs, dont : nombre de semaines de grossesse complétées au moment de l’accouchement, présence de certaines complications chez le bébé ou chez la mère, utilisation de stéroïdes et poids à la naissance. Les conséquences de la prématurité peuvent être observées à différents niveaux, soit physique, comportemental et intellectuel.

Certaines conditions cliniques peuvent laisser des traces plus sévères chez certains bébés. Des difficultés peuvent être visibles dès l’hospitalisation, alors que d’autres se confirment lors des suivis médicaux après le congé de l’hôpital et, parfois même, durant la petite enfance.

Le prématuré (né entre 33 et 36 semaines)

  • Le prématuré présente une certaine immaturité respiratoire et a de la difficulté à conserver sa chaleur.
  • Il est capable de s’alimenter seul ou presque. Il a toutefois de la difficulté à avaler, à respirer et à téter de façon coordonnée et il se fatigue rapidement.

Le grand prématuré (né entre 29 et 32 semaines)

  • Le grand prématuré ne contrôle pas bien sa respiration, qui peut s’interrompre. Il a souvent besoin de recevoir de l’oxygène et doit être en incubateur, car il contrôle moins bien sa température.
  • Il est d’abord nourri avec un petit tube (gavage) qui passe par sa narine ou sa bouche jusqu’à son estomac. Cela minimise les efforts demandés pour téter et avaler. Un soluté peut aussi être administré pour s’assurer qu’il reçoit les calories et les éléments essentiels à sa croissance.

Le très grand prématuré (né avant 28 semaines)

  • Le très grand prématuré ne peut pas respirer seul ni se nourrir. Il est donc placé sous respirateur et intraveineuse. Il reçoit aussi plusieurs médicaments.
  • Il peut avoir beaucoup de problèmes de santé et il risque davantage de connaître des complications à l’hôpital (ex. : infections, hémorragie cérébrale, rétinopathie, etc.).
  • S’il est né entre 22 et 25 semaines, il est à la limite de la viabilité et peut souffrir de séquelles sévères.

Le choc de l’accouchement prématuré

Pour certains parents, un accouchement prématuré est un souvenir douloureux. Plusieurs émotions peuvent être ressenties. Par exemple, le stress survient lorsque les parents réalisent que rien ne se passe comme ils l’avaient prévu. Ce sentiment est amplifié par la peur que le bébé souffre d’un problème grave ou par l’impression d’être complètement désorganisé.
Un accouchement prématuré amène souvent une période de séparation entre les parents et le bébé. Cette séparation est nécessaire afin que le bébé reçoive les soins dont il a besoin, tout comme la maman.
Des mères se sentent parfois coupables. Elles croient être responsables de la situation. D’autres parents se sentent mal de ne pas aimer instantanément ce bébé si différent de celui qu’ils avaient imaginé. Il y a donc un deuil à faire de la grossesse parfaite, de l’accouchement souhaité et du bébé en santé. Tous ces sentiments sont normaux. Il faut les accepter et essayer de les exprimer.
En cas de besoin, les parents ne devraient pas hésiter à parler de ce qu’ils ressentent au médecin, aux infirmières ou à un psychologue. Les associations de parents de bébés prématurés offrent également des groupes de soutien.

Quelles sont les complications possibles pour un bébé prématuré?

L’enfant prématuré est exposé à plusieurs problèmes, car il manque encore de réserves et plusieurs de ses fonctions sont immatures.

Mère avec son bébé prématuré à l’hôpital
  • Syndrome de détresse respiratoire : C’est le problème le plus fréquent chez les bébés prématurés en raison de l’immaturité de leurs poumons. C’est pourquoi certains prématurés auront besoin d’être mis sous respirateur.
  • Dysplasie bronchopulmonaire : Il s’agit d’une anomalie dans le développement des poumons. Cette complication se présente chez les bébés prématurés nés avant 32 semaines de grossesse et ayant reçu de l’oxygène à l’aide d’un respirateur sur une longue période.
  • Apnées et bradycardies : L’apnée est un arrêt temporaire de la respiration et la bradycardie consiste en une irrégularité du rythme cardiaque. Comme le cerveau d’un bébé prématuré n’est pas encore mature, le contrôle de la respiration et du rythme cardiaque est plus difficile. Les prématurés ont donc des irrégularités respiratoires et cardiaques. Ils seront donc souvent reliés à un moniteur cardiorespiratoire pour assurer la surveillance de leurs signes vitaux.
  • Jaunisse : Cette condition est plus fréquente chez les bébés prématurés puisque leur foie est immature et l’alimentation, souvent retardée. Les bébés prématurés ont besoin de recevoir un traitement de photothérapie pour traiter la jaunisse.
  • Anémie : Les bébés prématurés risquent plus de souffrir d’anémie, car environ 80 % des réserves de fer sont accumulées pendant le dernier trimestre de la grossesse. Leur croissance rapide à la suite de la naissance contribue aussi à augmenter ce risque.
  • Infections : Les bébés prématurés risquent plus d’être atteints d’infections en raison de leur peau fragile et perméable, de leur système immunitaire qui n’est pas complètement développé, de leur petit poids et des nombreuses procédures médicales auxquelles ils sont exposés. Les infections peuvent se développer durant la grossesse, l’accouchement ou l’hospitalisation. Ces infections sont généralement traitées avec des antibiotiques.
  • Atteinte du cerveau : L’hémorragie cérébrale touche 30 % des bébés nés avant 30 semaines ou pesant moins de 1 500 g. Elle est due à la fragilité de certaines zones du cerveau chez les prématurés. Des vaisseaux sanguins peuvent alors saigner si la pression augmente. Les séquelles varient selon la gravité des saignements. Des interventions simples peuvent toutefois être mises en place pour prévenir ces hémorragies.
  • Entérocolite nécrosante : Cette complication est une inflammation de l’intestin qui peut être fatale. Elle se produit surtout dans les deux premières semaines suivant la naissance et touche de 5 à 10 % des bébés qui pèsent moins de 1 500 g.
  • Malformation cardiaque : Certains bébés prématurés peuvent souffrir d’un souffle au coeur, car leur canal artériel n’a pas eu le temps de se refermer.
  • Surdité : La fonction auditive est souvent immature chez les prématurés. On estime que de 2 à 10 % des bébés nés à 32 semaines de grossesse ou avant auront des problèmes d’audition.
  • Rétinopathie : Cette anomalie touche les yeux des prématurés et consiste en une croissance anormale des vaisseaux sanguins dans l’oeil, ce qui fait décoller la rétine, la membrane recouvrant le fond de l’oeil. La cause principale est l’administration d’oxygène. Elle touche surtout les bébés nés avant 28 semaines et peut parfois causer la perte de la vision.

Combien de temps un bébé prématuré reste-t-il à l’hôpital?

En raison de ces nombreuses complications possibles, il se peut qu’un bébé prématuré soit hospitalisé durant plusieurs semaines, et parfois même plusieurs mois, à l’unité néonatale après sa naissance. Par exemple, un bébé né avant 28 semaines de grossesse restera probablement à l’hôpital jusqu’à la date où il aurait dû naître. S’il est né entre 35 et 36 semaines, il pourrait quitter l’hôpital dans les délais normaux, selon sa condition clinique.

Les bébés prématurés et la douleur

On a longtemps cru que les bébés prématurés ne ressentaient pas la douleur. Les récentes études réalisées sur le sujet démontrent toutefois que le système responsable de transmettre les sensations douloureuses est fonctionnel chez ces enfants. Ils pourraient même se souvenir des interventions douloureuses qu’ils ont subies.
Lors d’une intervention douloureuse, le nouveau-né prématuré démontre d’ailleurs des signes de stress (ex. : visage crispé, bras et jambes tendus). Il sécrète aussi du cortisol, qui est l’hormone du stress. Ses signes vitaux sont également perturbés : l’oxygène diminue dans son sang, ses battements de coeur ont tendance à être irréguliers ou plus rapides et il peut arrêter de respirer. Tous ces changements demandent beaucoup d’énergie à un petit bébé. Retrouver un état stable peut donc lui prendre beaucoup de temps.
Par ailleurs, la douleur répétée peut avoir des conséquences sur le développement neurologique et moteur des bébés prématurés. Elle peut aussi causer des troubles de la sensibilité (ex. : réaction très forte ou aucune réaction face à la douleur). C’est pourquoi il est important de diminuer le plus possible la douleur ressentie par les bébés prématurés lors des procédures médicales.
Le contact peau à peau, le recours au lait maternel et à la suce ainsi que le contrôle de la lumière et du bruit sont des façons efficaces pour aider à réduire la douleur. Au besoin, il est possible d’administrer de la médication au bébé.

Prendre soin d’un bébé prématuré

À l’hôpital, vous pouvez participer aux soins de votre bébé de plusieurs façons. Voici des exemples de ce que vous pouvez faire.

Le réconforter

Les bébés prématurés sont exposés à un environnement très stimulant à l’unité néonatale (bruit, lumière, manipulations, odeurs). Ils peuvent ainsi vivre du stress si cet environnement n’est pas adapté pour ressembler le plus possible à celui du ventre de la mère.

Certains bébés aiment être emmaillotés ou se faire chanter une berceuse.

Vous pouvez toutefois, comme parents, apporter du réconfort à votre bébé. Si sa condition le permet, vous pouvez par exemple le porter contre vous en peau à peau (méthode kangourou) et lui parler doucement. Cela lui apporte une stabilité respiratoire et cardiaque, le garde au chaud, augmente son sentiment de sécurité, en plus de favoriser un meilleur sommeil et un meilleur développement moteur. La méthode kangourou permet aussi à votre bébé de sentir les seins de maman. Il peut même commencer à les lécher et à les téter. Cette méthode favorise aussi un sentiment de compétence parentale, améliore la production de lait et contribue à diminuer votre anxiété.

Lorsqu’une procédure médicale est nécessaire, assurez-vous que votre bébé est réveillé en douceur. Pour diminuer la douleur, vous pouvez lui offrir du lait maternel à l’aide de la suce ou directement au sein, si sa condition le permet.

Le stimuler en suivant son rythme

Père qui fait du peau à peau avec son bébé prématuré

L’hôpital est pour votre bébé prématuré une source importante de stimulations désagréables (ex. : piqûres, manipulations par le personnel médical, odeur des désinfectants, bruit des appareils médicaux). Il est donc important de lui offrir aussi des sensations agréables.

Il est toutefois préférable de le faire graduellement, car votre bébé peut vite devenir surstimulé. En effet, simplement vous regarder, vous écouter chanter et sentir vos caresses peuvent représenter trop de choses à gérer pour lui en même temps en raison de son système nerveux immature.

Pour cette raison, allez-y par étapes. Par exemple, vous pouvez d’abord faire du peau à peau (méthode kangourou) avec votre bébé. Lorsqu’il est à l’aise ainsi, chantez-lui une berceuse. Ensuite, vous pouvez masser doucement son dos. Enfin, vous pourrez le bercer lorsqu’il pourra supporter cette stimulation supplémentaire.

Le nourrir

Lorsqu’un bébé naît avant 34 semaines de grossesse, il aura probablement besoin de recevoir une partie de son alimentation par intraveineuse. Il recevra toutefois rapidement de petites quantités de lait à l’aide d’un tube qui passe par sa narine ou sa bouche jusqu’à son estomac (gavage).

Il est alors possible pour les mères qui le souhaitent d’exprimer leur lait pour le donner à leur bébé. Le lait maternel est d’ailleurs d’une grande aide pour un bébé prématuré. L’allaitement peut toutefois être un défi dans le cas d’un accouchement prématuré. Il est donc important pour la mère d’être bien entourée.

Lorsque le bébé atteint l’équivalent de 30 à 34 semaines de grossesse, il commence généralement son apprentissage au sein ou au biberon. Il pourra continuer de recevoir des gavages à quelques reprises afin de lui offrir des périodes de repos.

Une banque de lait maternel

Le Québec possède maintenant une banque publique de lait maternel gérée par Héma-Québec. Le lait donné par environ 400 mères est analysé, traité et pasteurisé afin d’éliminer les virus et les bactéries. Il est ensuite acheminé vers les hôpitaux soignant de grands prématurés. Le lait de la banque est en effet réservé aux bébés nés avant 32 semaines de grossesse ou à ceux présentant des conditions cliniques particulières.
Selon Héma-Québec, les bébés nourris avec du lait maternel risquent trois fois moins de développer une maladie intestinale sévère, soit l’entérocolite nécrosante.

Le retour à la maison avec un bébé prématuré

L’équipe médicale analysera plusieurs facteurs pour déterminer si votre bébé peut aller à la maison. Pour que vous puissiez ramener votre enfant chez vous, il :

  • devrait peser entre 2 000 et 3 000 g, selon son état de santé;
  • devrait avoir une maturité respiratoire suffisante;
  • doit pouvoir boire au sein ou au biberon et prendre 15 à 30 g par jour.

Après l’hospitalisation, les bébés prématurés ont souvent besoin d’un suivi médical et paramédical particulier afin de dépister d’éventuels problèmes de développement et de commencer les traitements nécessaires. Certains enfants n’auront besoin d’aucun traitement. Seule une minorité d’entre eux aura besoin d’un suivi médical plus long, pouvant aller de quelques mois à plusieurs années.

Pendant les premières semaines après votre retour à la maison, il est possible que vous ressentiez de l’anxiété malgré la joie d’être enfin chez vous. Vous aurez certainement une période d’adaptation à traverser. Si vous avez des inquiétudes, n’hésitez pas à communiquer avec votre CLSC.

N’oubliez pas de prévoir des moments pour vous reposer. Ne vous souciez pas du ménage et demandez de l’aide. Les grands-parents, la famille et les amis peuvent offrir une aide précieuse. Ils peuvent par exemple participer à la préparation de la chambre du bébé, faire certaines tâches ménagères, vous amener au centre hospitalier ou parler avec vous de la situation que vous vivez. Limitez toutefois les visites si vous sentez que vous avez besoin de tranquillité.

L’âge corrigé

L’âge corrigé est l’âge qu’aurait l’enfant s’il était né à la date prévue d’accouchement. Prenons l’exemple d’une mère dont la date prévue d’accouchement était à la toute fin de février, mais qui accouche après seulement 32 semaines de grossesse, soit le 1er janvier. Son enfant fêtera ses 6 mois le 1er juillet, mais son âge corrigé ne sera alors que de 4 mois puisqu’il est né 8 semaines plus tôt que prévu.
L’âge corrigé est utilisé pour évaluer la croissance et le développement d’un enfant prématuré puisqu’il prend en considération les semaines manquantes de grossesse. Au moment de l’introduction des aliments complémentaires, il faut aussi se fier à l’âge corrigé pour tenir compte de la maturité réelle de l’intestin.
On utilise l’âge corrigé jusqu’à ce que l’enfant atteigne 2 ou 3 ans. Il y a toutefois une exception : le calendrier de vaccination, qui suivra l’âge chronologique, si la santé de l’enfant le permet.

 

À retenir

  • La majorité des prématurés naissent entre la 32e et la 37e semaine de grossesse.
  • En raison des complications possibles, un bébé prématuré peut devoir rester à l’hôpital durant plusieurs semaines, et parfois même plusieurs mois, après sa naissance.
  • Même si votre bébé est à l’hôpital, vous pouvez prendre soin de lui, en le réconfortant, en le nourrissant et en le stimulant.

 

Naître et grandir

Révision scientifique : Audrey Larone Juneau, cadre-conseil en sciences infirmières au CHU Sainte-Justine
Recherche et rédaction :Équipe Naître et grandir
Mise à jour : Février 2021

 

Photos : iStock.com/Adventure_Photo et GettyImages/metinkiyak et manonallard

 

Ressources et références

Note : Les liens hypertextes menant vers d’autres sites ne sont pas mis à jour de façon continue. Il est donc possible qu’un lien devienne introuvable. Dans un tel cas, utilisez les outils de recherche pour retrouver l’information désirée.

  • BOULERICE, Simon et autres. Le livre de 1,8 livre. Montréal, Éditions de la Bagnole, 2022, 128 p.
  • CHU Sainte-Justine. La méthode kangourou à l’unité néonatale. 2016. www.chusj.org
  • COUGHLIN, Mary Elizabeth. Trauma Informed-Care in the NICU: Evidence-Based Practice Guidelines for Neonatal Clinicians. New York, Springer Publishing Company, 2016, 312 p.
  • DORÉ, Nicole et Danielle LE HÉNAFF. Mieux vivre avec notre enfant de la grossesse à deux ans, Guide pratique pour les mères et les pères. Institut national de santé publique du Québec, Québec. www.inspq.qc.ca
  • HÉMA-QUÉBEC. Banque publique de lait maternel. www.hema-quebec.qc.ca
  • KENNER, Carol et Judy L. LOTT. Comprehensive Neonatal Nursing Care. 5e éd., New York, Springer Publishing Company, 2014, 1026 p.
  • LEONARD LOWDERMILK, Deitra et autres. Soins infirmiers : périnatalité. 2e éd., Montréal, Chenelière Éducation, 2018, 1064 p.
  • LOUIS, Sylvie. Le grand livre du bébé prématuré. 2éd., Montréal, Éditions du CHU Sainte-Justine et Éditions Enfants Québec, 2010, 578 p.
  • LOUIS, Sylvie. Accompagner son enfant prématuré : de la naissance à 5 ans. Montréal, Éditions du CHU Sainte-Justine et Éditions Enfants Québec, 2007, 216 p.
  • MIEUX AGIR AU QUOTIDIEN. Prématurité, santé et développement : l’âge corrigé. developpementenfant.ca
  • MILETTE, Isabelle et autres. Les soins du développement : assurer la neuroprotection des nouveau-nés. 2e éd., Montréal, Éditions du CHU Sainte-Justine, 2019, 456 p.
  • PRÉMA-QUÉBEC. Association québécoise pour les enfants prématurés. www.premaquebec.ca
  • SOCIÉTÉ CANADIENNE DE PÉDIATRIE. La méthode kangourou pour le nourrisson prématuré et sa famille. 2020. www.cps.ca

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