L’introduction des aliments complémentaires

L’introduction des aliments complémentaires

Q : Ma fille a 4 mois et demi et elle semble toujours avoir faim même après son boire. Nous avons donc introduit les céréales, mais aucun changement. Que faire?
Q : Mon garçon de 9 mois accepte mal les purées moins lisses avec des morceaux. Comment l’habituer?
Q : Bébé grimace et recrache chaque nouvel aliment présenté. Est-ce normal? Dois-je persévérer?
Q : Je suis allergique aux poissons et aux noix. Je sais que mon bébé est donc à risque de souffrir d’allergies. Comment dois-je introduire les aliments?
Q : Que pensez-vous du baby-led weaning (BLW) ou de la diversification alimentaire menée par l’enfant?
Q : Pourquoi vaut-il mieux attendre l’âge de 6 mois avant d’introduire les aliments lorsque bébé est allaité, mais de 4 à 6 mois lorsqu’il est nourri au biberon?
Q : Mon bébé aura bientôt 8 mois. Est-ce que je peux lui offrir des produits laitiers de vache et de brebis?
Q : Ma fille a 14 mois et j’aimerais avoir des trucs pour qu’elle puisse manger toute seule avec sa cuillère.
Q : Mon garçon aura 6 mois bientôt. Recommandez-vous une marque de purée plutôt qu’une autre? Devrais-je faire mes propres purées?
Q : Comment puis-je m’assurer que mon fils a suffisamment de fer dans son alimentation?
Q : Depuis que ma fille de 6 mois mange des purées, elle est moins intéressée à boire du lait. Que faire?
Q : Mon bébé est intolérant aux protéines bovines. Quelles sont les précautions à prendre pour l’introduction des aliments?

Q : Ma fille a 4 mois et demi et elle semble toujours avoir faim même après son boire. Nous avons donc introduit les céréales, mais aucun changement. Que faire?

R : Les poussées de croissance sont fréquentes au cours des premiers mois de la vie de l’enfant. Ces périodes de croissance dites rapides sont généralement notées :

  • entre la 7e et la 10e journée de vie
  • entre la 3e et la 6e semaine de vie
  • entre le 3e et le 4e mois de vie

Cela dit, chaque enfant est différent et grandit à son rythme. Ne limitez surtout pas la quantité de lait offert à votre enfant. S’il semble avoir encore faim après son boire, donnez-lui-en davantage, jusqu’à ce qu’il soit rassasié. L’enfant sera en mesure de boire suffisamment pour combler sa faim et ses besoins. Les suivis chez son pédiatre confirmeront aussi s’il se développe bien.

Si vous allaitez, assurez-vous que votre enfant prend le sein adéquatement et que sa tétée est efficace. La production de lait est entre autres influencée par la qualité et la fréquence des tétées. Plus le sein sera vidé, plus il produira du lait de nouveau. Et vous, maman qui allaitez, assurez-vous aussi de manger suffisamment et d’avoir une alimentation équilibrée.

Malgré que les recommandations indiquent d’introduire les aliments complémentaires vers l’âge de 6 mois, ils peuvent être introduits plus tôt, selon le cas. Toutefois, il n’est pas recommandé de commencer avant l’âge de 4 mois. D’autre part, plusieurs personnes croient qu’offrir des aliments plus tôt dans l’alimentation de l’enfant l’aidera à faire ses nuits. Cette croyance est fausse. Ce sont plutôt la maturité de l’enfant et sa personnalité ainsi que l’environnement qui influenceront davantage son sommeil. Il faut donc être patient. Les périodes de croissance ne sont que passagères et seront beaucoup moins fréquentes plus l’enfant vieillira.


Q : Mon garçon de 9 mois accepte mal les purées moins lisses avec des morceaux. Comment l’habituer?

R : La progression des textures se fait généralement vers  7 mois. Quelques semaines après l’introduction des solides, vous pouvez progresser en offrant des purées un peu plus grossières que vous aurez préparées à la fourchette. Ensuite, si tout va bien, votre enfant est prêt à déguster de petits morceaux d’aliments mous, faciles à mastiquer. Toutefois, certains bébés seront prêts plus tôt et d’autres auront besoin de plus de temps. Lorsque vous nourrissez votre enfant, portez une attention particulière sur ce qu’il fait avec sa bouche. L’enfant acquiert de la maturité  au fil des jours, développe sa motricité orale (bouger la langue ou avaler des aliments plus consistants, par exemple), et le réflexe de mastication s’installe petit à petit. Ce réflexe vous indique entre autres le moment où le petit est potentiellement apte à consommer des aliments de texture plus grossière. Vous pouvez aussi faire des mimiques pour lui apprendre. Il étudiera votre comportement et en fera de même.

Il existe aussi des filets d’alimentation qui peuvent être utilisés afin de favoriser le développement du réflexe de mastication. D’ailleurs, ce genre d’outil est utilisé pour des fins thérapeutiques chez les jeunes enfants ayant des difficultés à la mastication ou à la déglutition. Servir un petit morceau d’aliment dans le filet favorise le développement du réflexe et de la capacité de mastication chez le petit, en toute sécurité, en évitant les risques d’étouffement alimentaire. D’autre part, l’utilisation du filet permet de faire découvrir au petit de nouvelles saveurs provenant d’aliments de textures plus ou moins adaptées. Certaines mères utilisent aussi le filet d’alimentation chez leur enfant pour l’aider à soulager les douleurs causées par la percée des dents. Un petit fruit congelé ou un glaçon offert dans le filet d’alimentation remplace en quelque sorte le traditionnel jouet de dentition réfrigéré.

Cependant, si les difficultés à la progression des textures persistent chez votre enfant, il serait fortement recommandé d’en discuter avec votre médecin. Il sera en mesure de vous conseiller et de vous diriger vers un professionnel de la santé pouvant vous venir en aide.


Q : Bébé grimace et recrache chaque nouvel aliment présenté. Est-ce normal? Dois-je persévérer?

R : Depuis sa naissance, votre enfant s’est seulement nourri  de lait maternel ou de formules commerciales. Lorsque vient le temps d’introduire des aliments solides, il doit non seulement se familiariser à de nouvelles textures, mais aussi à de nouvelles saveurs.

Vous pouvez préparer les céréales avec le lait maternel ou la formule commerciale déjà offerte au lieu d’utiliser de l’eau. Le goût du lait maternel ou de la formule est sans contredit un goût que votre enfant aime particulièrement et qu’il connaît bien. Préparer les céréales ainsi pourrait lui faire apprécier davantage les céréales tout en bénéficiant de tous les éléments nutritifs que le lait peut lui fournir. De plus, vous pouvez modifier la consistance des céréales et les offrir un peu plus liquides. La texture lui plaira peut-être et, au fil des jours, vous pourrez progresser en lui offrant des céréales un peu plus consistantes. Toutefois, évitez d’offrir les céréales au biberon. Tout aliment solide doit être offert à la cuillère. Ajouter des céréales au biberon de l’enfant présente un risque d’étouffement engendré par l’aspiration de liquides plus épais par la tétine. De plus, cette méthode ne favorise pas l’apprentissage de la mastication et à s’alimenter seul. D’autre part, la variété dans l’offre de céréales (riz, orge, avoine, blé) fera découvrir à l’enfant d’autres saveurs et, qui sait, peut-être que l’une d’entre elles saura piquer son intérêt!

Les fruits et légumes au goût doux et sucré sont généralement bien acceptés au tout début de l’introduction des aliments complémentaires. La poire, la pomme, la banane, la pêche, la carotte, la patate douce, la courge (butternut, poivrée, etc.), la courgette en sont quelques exemples.

Chaque enfant est différent et a ses propres goûts et préférences. Toutefois, il ne faut pas vous décourager au premier refus. Persévérez à lui offrir des aliments qu’il aime moins, sans le forcer, et au fil du temps, il développera son goût pour ceux-ci. La patience doit être au rendez-vous.


Q : Je suis allergique aux poissons et aux noix. Je sais que mon bébé est donc à risque de souffrir d’allergies. Comment dois-je introduire les aliments?

R : Selon les plus récentes lignes directrices, qu’il y ait des antécédents d’allergies alimentaires dans la famille de l’enfant ou non, la séquence d’introduction des aliments n’est plus aussi stricte que ce qu’elle était. D’ailleurs, l’Association québécoise des allergies alimentaires affirme qu’« aucun ordre particulier d’introduction des aliments n’a été démontré comme étant efficace dans un but de prévention des allergies ». Le principal outil de diagnostic de l’allergologue est l’histoire alimentaire de l’enfant, considérant les possibilités d’obtenir des tests d’allergies avec de faux résultats positifs. Cela dit, chaque nouvel aliment doit être introduit seul la première fois afin de s’assurer que l’enfant l’accepte bien et qu’il n’y a pas de réaction allergique. Au début, offrez seulement une petite quantité de l’aliment (1 c. à thé – 5 ml) pendant les 3 premiers jours d’introduction et observez. Si tout se passe bien et qu’il n’y a rien à signaler, vous pouvez augmenter les quantités selon l’appétit de votre enfant.

Dans le cas d’une réaction, cessez d’offrir l’aliment en question et notez l’événement (l’aliment donné, la date, le type de réaction). Discutez-en avec votre médecin. Il sera en mesure de vous guider dans la suite des événements.


Q : Que pensez-vous du baby-led weaning (BLW) ou de la diversification alimentaire menée par l’enfant?

R : Le BLW ou  la diversification alimentaire menée par l’enfant (DME) est une toute nouvelle méthode d’introduction des aliments complémentaires. Cette méthode, initiée par Gill Rapley, prône l’indépendance de l’enfant dans l’acte de manger en mettant de côté l’étape des purées.

Selon les lignes directrices du BLW (DME), cette méthode ne serait pas conseillée dès 6 mois pour les enfants nés prématurément ou ayant des retards de développement moteur ou autre.

Bien que l’on vante cette méthode dans le développement moteur de l’enfant (la force de préhension, la motricité orale, la coordination main yeux et main bouche), elle pose un risque d’étouffements. En effet, un bébé de 6 mois peut avoir de la difficulté avec les gros morceaux d’aliments. De plus, vu les difficultés qu’il peut éprouver à mastiquer et à avaler, il se peut qu’il mange très peu et qu’il peine ainsi à combler ses besoins nutritionnels. Étant donné l’effet bénéfique potentiel que peut procurer cette méthode dans la découverte du monde des aliments et des textures, il serait peut-être intéressant de l’appliquer en complémentarité avec l’étape des purées. Offrir des purées à la cuillère pour répondre aux besoins de l’enfant et lui mettre dans la main une carotte entière bouillie pour qu’il explore l’aliment et ainsi favoriser son développement moteur. Il est conseillé d’offrir le même aliment entier et en purée afin que l’enfant puisse faire une association.


Q : Pourquoi vaut-il mieux attendre l’âge de 6 mois avant d’introduire les aliments lorsque bébé est allaité, mais de 4 à 6 mois lorsqu’il est nourri au biberon?

R : Que bébé soit nourri au lait maternel ou avec une formule commerciale pour nourrissons, les recommandations officielles sont d’attendre 6 mois avant d’introduire les aliments solides. Jusqu’à cet âge, le lait maternel - ou les préparations commerciales - fournit à lui seul tout ce dont la majorité des enfants a besoin pour se développer normalement et être en bonne santé. Toutefois, à l’aube de 6 mois, les besoins de l’enfant en minéraux (par exemple, le fer et le zinc), en protéines et en énergie augmentent et le lait maternel ou la formule commerciale n’arrive plus entièrement à les combler. De plus, à cet âge, l’organisme de l’enfant atteint une certaine maturité qui facilite la digestion des aliments entre autres par l’augmentation de la production de salive et d’enzymes digestives. Par ailleurs, quelques signes démontrent aussi que l’enfant est fin prêt à manger des aliments :

  • il est capable de détourner la tête s’il refuse quelque chose;
  • il manipule des objets avec ses doigts et les porte à sa bouche;
  • il démontre un intérêt lorsqu’il voit les gens de son entourage manger un petit quelque chose;
  • il est capable d’ouvrir la bouche et de serrer les lèvres autour de la cuillère, lorsqu’elle lui est présentée.

Cela dit, certains enfants seront prêts à découvrir les aliments complémentaires plus tôt que d’autres. Toutefois, sachez que ceux-ci ne devraient pas être offerts avant l’âge de 4 mois. Si vous désirez débuter plus tôt, souvenez-vous que le lait constitue l’aliment de base dans l’alimentation de l’enfant,  jusqu’à l’âge de 12 mois. Les aliments complémentaires ne doivent pas prendre la place du lait. Voici un tableau des quantités de lait qu’un enfant devrait consommer selon son âge :

Âge
Quantité de lait
Avant ou après
l’introduction des aliments solides?
Jusqu’à 6 mois
Environ 1 050 ml
(35 oz)
Avant

Après 6 mois
Environ 750 ml
(25 oz)
Après

Après 9 mois
Diminution graduelle
Après

 
Q : Mon bébé aura bientôt 8 mois. Est-ce que je peux lui offrir des produits laitiers de vache et de brebis?

R : Le lait de vache ne convient pas aux enfants de moins de 9 mois. Avant cet âge, l’intestin de l’enfant n’a pas encore atteint une maturité où celui-ci est en mesure de digérer une grande quantité de lait de vache sans problème. Le lait de vache contient une trop grande proportion en certains minéraux (phosphore, potassium, sodium, etc.), en protéines et très peu de fer, zinc et autres vitamines et minéraux pour répondre adéquatement aux besoins de l’enfant. Dès l’âge de 9 mois, vous pouvez introduire des petites quantités de lait de vache lors des repas comme boisson pour accompagner le mets puis continuer de lui offrir les boires avec le lait maternel ou maternisé. N’hésitez pas aussi à introduire les produits laitiers tels le yogourt et le fromage. Ils sont d’excellentes sources de calcium, nutriment essentiel entre autres pour la santé osseuse.

Le lait de brebis peut convenir au même moment que le lait de vache.


Q : Ma fille a 14 mois et j’aimerais avoir des trucs pour qu’elle puisse manger toute seule avec sa cuillère.

R : Laisser l’enfant explorer les aliments avec ses doigts fait partie de son apprentissage alimentaire. Il faut lui donner en quelque sorte le contrôle de son assiette pour favoriser son développement moteur et afin qu’il puisse s’alimenter seul. Il importe d’introduire une routine dans l’horaire de votre enfant. Prendre un repas en famille, assis tous ensembles à la table pour prendre le repas est excellent! L’enfant apprend par imitation et le fait de vous voir manger piquera certainement sa curiosité et il tentera d’en faire autant. Même si celui-ci consomme très peu d’aliments par moment, laisser l’enfant explorer (sentir et toucher les aliments, manipuler la cuillère) fait partie de son apprentissage alimentaire et sa quête d’autonomie.


Q : Mon garçon aura 6 mois bientôt. Recommandez-vous une marque de purée plutôt qu’une autre? Devrais-je faire mes propres purées?

R : Il n’y a pas de marque spécialement recommandée en ce qui concerne les aliments pour bébés. Toutefois, pour guider vos choix au supermarché, certains critères peuvent être pris en considération. Choisissez des purées dont la liste des ingrédients est simple, courte sans additif alimentaire. Les purées dites « pour débutant » sans sucre et sel ajoutés sont à privilégier. D’une marque à l’autre, ces purées « pour débutant » s’équivalent pour la grande majorité. Il existe aussi des produits biologiques dans la gamme des aliments pour bébés, mais sachez que ceux-ci sont souvent plus chers que les produits réguliers.

D’un autre côté, faire ses purées maison vous permettra d’économiser davantage. Les purées maison sont beaucoup plus simples à préparer qu’on ne le pense.  Et vous savez ce que l’on dit : rien ne vaut la nourriture de maman!


Q : Comment puis-je m’assurer que mon fils a suffisamment de fer dans son alimentation?

R : Pour vous assurer que votre fils consomme suffisamment de fer, veillez à lui offrir des aliments qui en sont riches (viande, poisson, légumineuse) dès l’introduction des premiers aliments complémentaires à 6 mois. Il s’agit d’une récente recommandation émise par Santé Canada en raison des faibles réserves de fer chez l’enfant à cet âge. Vous pouvez donc offrir les céréales pour bébé enrichies de fer et des viandes et substituts comme premiers aliments.

Pour l’achat de céréales pour bébés, choisissez des céréales enrichies de fer qui fournissent 100 % de la valeur quotidienne en fer, qui contiennent au maximum 8 g de sucre par portion et qui sont constituées de grains entiers. Ces informations vous seront disponibles dans le tableau de la valeur nutritive ou encore dans la liste des ingrédients. Vers l’âge de 9 mois, il est recommandé d’augmenter graduellement la quantité de céréales offerte à l’enfant. Vous devriez offrir quotidiennement environ 125 ml (1/2 tasse) à 175 ml (3/4 tasse) de céréales sèches enrichies de fer, et ce, jusqu’à 2 ans. Cependant, une telle quantité peut être généreuse pour un seul repas. Répartissez cette quantité sur les 3 repas dans la journée afin de maximiser les apports jusqu’à ce que son appétit augmente et qu’il mange davantage au repas. Vous pouvez les inclure dans des muffins ou des crêpes si votre enfant voit son intérêt diminué pour des céréales en purée.

Le groupe viandes et substituts est une source non négligeable de fer en plus de fournir des protéines, des vitamines du groupe B, du zinc, du magnésium et autres nutriments essentiels à la croissance des enfants. Dès 6 mois, ces aliments peuvent être introduits dans l’alimentation de l’enfant. De plus, vers l’âge de 7 mois, il est possible d’introduire le foie dans son alimentation. Cet aliment est certes une des meilleures sources de fer. Vous pourriez lui offrir une petite portion de foie de veau ou de porc une fois par semaine. Toutefois, son goût est très prononcé, mais qui sait peut-être bien que votre petit en raffolera! Voici un tableau qui illustre la quantité de fer retrouvée dans certains aliments du groupe viandes et substituts :

Sources alimentaires de fer héminique (sources animales)
Aliments
Taille de la portion
Teneur en fer (mg)
Foie de porc braisé
75 g (2 ½ oz)
21
Foie de poulet braisé
75 g (2 ½ oz)
13,4
Foie de veau braisé
75 g (2 ½ oz)
3,83
Bœuf cuit
75 g (2 ½ oz)
3,2
Jaunes d’œufs
2 jaunes
1.50
Poulet cuit
75 g (2 ½ oz)
0.9
Tilapia cuit
75 g (2 ½ oz)
0.52
Sources alimentaires de fer non héminique (sources végétales)
Tofu ferme
150 g (3/4 tasse)
8
Lentilles cuites
175 ml (3/4 tasse)
4.9
Haricots blancs bouillis
175 ml (3/4 tasse)
4.9
Pois chiches bouillis
175 ml (3/4 tasse)
3.51
Épinards cuits
125 ml (1/2 tasse)
3.4
Haricots rouges bouillis
175 ml (3/4 tasse)
2,91
Tofu soyeux mou
150 g (3/4 tasse)
1,23

Source : Fichier canadien sur les éléments nutritifs (version 2007 b)

Le fer est un nutriment essentiel au développement optimal de l’enfant. Celui-ci participe au transport de l’oxygène dans le sang, au développement cellulaire et au développement du cerveau ainsi qu’à la croissance de l’enfant.


Q : Depuis que ma fille de 6 mois mange des purées, elle est moins intéressée à boire du lait. Que faire?

R : Le lait demeure l’aliment le plus important pour votre bébé jusqu’à l’âge de 1 an, qui devrait en boire au moins 600 ml par jour. Pour atteindre cette quantité, vous pouvez essayer de conserver certains moments pour le biberon ou le sein, à l’écart des repas. Par exemple au lever, après la sieste et avant la nuit. Cela mettrait moins les aliments et le lait « en compétition » aux yeux de votre enfant. Vous pouvez également tenter de donner du lait dans un verre à bec (gobelet) ou un verre. Cela pourrait raviver l’intérêt de votre enfant!

À l’opposé, certains enfants voudraient continuer à ne boire que du lait. Si le lait est important, il ne doit pas prendre toute la place et c’est pourquoi il faut en donner un maximum de 900 ml par jour à votre enfant. Vous pouvez offrir du lait avant le repas, en planifiant une quantité qui ne rassasiera pas totalement votre bébé, de sorte qu’il ait de l’appétit pour les aliments. Ne le forcez pas à manger, car les crises pourraient lui faire voir les aliments d’un œil négatif.


Q : Mon bébé est intolérant aux protéines bovines. Quelles sont les précautions à prendre pour l’introduction des aliments?

R : Si votre enfant est allergique aux protéines bovines, tous les produits provenant de la vache, du bœuf et de veau sont à éviter. Ce qui veut dire que les viandes de bœuf, de veau, les produits laitiers (lait de vache, yogourt, fromage), la crème glacée, la crème sure, le beurre sont à exclure de l’alimentation de votre enfant. Le lait de chèvre est aussi à éviter puisque dans la grande majorité des cas, les enfants allergiques aux protéines bovines le sont également aux protéines de la chèvre.

Si vous allaitez, vous pouvez poursuivre l’allaitement maternel sans problème. Si toutefois vous choisissez d’offrir une formule commerciale, informez-vous auprès de votre médecin pour déterminer une formule qui saura répondre aux besoins de votre enfant. Généralement, ces formules spécialisées sont remboursées en partie ou en totalité par les assurances, mais jusqu’à un certain âge. Informez-vous auprès de votre compagnie d’assurances. Cela dit, ces formules  peuvent être offertes jusqu’à 2 ans sans problème. À partir de 2 ans, vous pouvez offrir une boisson de soya enrichie.


Notez que les nutritionnistes de nospetitsmangeurs.org ne répondront pas à de nouvelles questions dans cette page, mais qu’il vous est toujours possible de les contacter sur leur site web.

dès qu’il manifeste des signes d’éveil, même légers, mettez-le au sein.

Les contractions utérines et l’allaitement
L’ocytocine, une hormone sécrétée au moment où le bébé boit au sein, est aussi responsable des contractions utérines. C’est pour cela que ces dernières sont souvent ressenties les premiers jours au moment de la tétée. Elles sont plus intenses chez les mamans d’un deuxième bébé, et encore plus après la naissance d’un troisième enfant, en raison de la taille plus importante de l’utérus. Ces contractions sont très utiles : c’est grâce à elles que l’utérus reprend sa forme et que la maman évite les hémorragies.
Nos petits mangeurs
L'alimentation de vos enfants vous préoccupe? Voici les conseils personnalisés des nutritionnistes de Nospetitsmangeurs.org.
Toutes les chroniques de l'auteur