En manchettes: Mort subite du nourrisson – Sucreries et grands-parents – Bien-être des parents au travail – Initiatives à découvrir

En manchettes: Mort subite du nourrisson – Sucreries et grands-parents – Bien-être des parents au travail – Initiatives à découvrir
En manchettes: Mort subite du nourrisson – Sucreries et grands-parents – Bien-être des parents au travail – Initiatives à découvrir
Mort subite du nourrisson et facteurs génétiques, grands-parents et sucreries, impact du bien-être des parents au travail sur les enfants, initiatives à découvrir


BÉBÉ

Mort subite du nourrisson : des facteurs génétiques soupçonnés

La science n’a pas encore trouvé d’explications au syndrome de mort subite du nourrisson, principale cause de décès chez bébés âgés de 1 à 12 mois. Certains indices pointeraient toutefois vers une origine génétique.

On a longtemps cru que la mort subite du nourrisson, qui survient pendant le sommeil de l’enfant, était une sorte d’accident. Mais ce ne serait pas le cas. Des chercheurs pensent en effet qu’une fragilité génétique rendrait certains bébés plus vulnérables à ce syndrome.

Parmi les études qui vont dans ce sens, l’une a révélé que le risque de mourir subitement serait multiplié par quatre chez les frères et les soeurs d’un enfant décédé de cette manière. Une autre a identifié des gènes liés à des maladies graves chez 11 % des bébés touchés.

Les recherches se poursuivent pour déterminer la véritable cause de ce syndrome. En attendant, il est possible de diminuer de beaucoup le risque en suivant ces consignes :

  • Ne pas fumer pendant la grossesse ni après.
  • Coucher bébé sur le dos pour dormir, que ce soit pour la nuit ou pour une sieste.
  • Le faire dormir sur un matelas ferme, sans oreiller, peluches, édredon ou couverture lourde.
  • Maintenir sa chambre à une température de 20 °C ou 21 °C.

Source : La Presse

SANTÉ

Caries, sucreries et grands-parents

Plusieurs mères trouvent que leur enfant mange trop d’aliments sucrés quand il est avec ses grands-parents. Mais elles hésitent à en parler avec eux, révèle une étude américaine. En discuter avec les grands-parents pourrait pourtant diminuer le risque de caries.

Environ 70 % des 126 mères interrogées par les chercheurs ont indiqué que les grands-parents offrent à leur tout-petit des bonbons, des pâtisseries, du jus, des boissons gazeuses ou d’autres aliments riches en sucre. En général, elles estiment qu’ils lui en donnent beaucoup, et même qu’ils le laissent en manger tant qu’il veut. Malgré cela, seulement la moitié d’entre elles en ont discuté avec les grands-parents.

L’Association dentaire américaine invite cependant les parents à avoir cette conversation, car plus les enfants mangent de sucreries, plus le risque de caries augmente. Elle conseille de suggérer aux grands-parents de remplacer le jus et les boissons gazeuses par de l’eau ou du lait et d’offrir des friandises à l’occasion seulement. Le meilleur moment pour en donner est juste après un repas parce que la salive est alors plus abondante, ce qui aide à éliminer le sucre dans la bouche, notent les dentistes.

Source : Eurekalert

DÉVELOPPEMENT

Le bien-être des parents au travail aurait un impact sur les enfants

Ce que vivent les mères et les pères au travail pourrait influencer de manière positive ou négative le développement des tout-petits, selon une étude réalisée aux États-Unis.

En effet, les participants à l’étude qui avait plus d’autonomie au travail dans leurs tâches et davantage de soutien de leur patron et de leurs collègues étaient plus chaleureux avec leur tout-petit. Ils répondaient aussi plus rapidement à ses besoins. Cette attitude parentale favorise un lien d’attachement solide, ce qui est bénéfique pour le développement de l’enfant, soulignent les chercheurs.

De plus, les enfants des participants à l’étude avaient de meilleurs résultats en lecture et en mathématiques ainsi que de meilleures compétences sociales en première année si leurs parents avaient vécu des expériences positives au travail. Ces enfants présentaient aussi moins de problèmes de comportements à l’école. C’est pourquoi l’équipe de chercheurs encourage les entreprises à s’assurer que leurs employés se sentent respectés et soutenus.

Pour parvenir à ces résultats, les chercheurs ont suivi plus de 370 familles à faible revenu, à partir de la grossesse des mères. Pendant une dizaine d’années, ils ont interrogé les parents par questionnaire et observé comment ils interagissaient avec leur enfant. Ils ont aussi consulté les évaluations des enseignants.

Source : Havard Business Review

RESSOURCES POUR LES FAMILLES

3 initiatives à découvrir

Impôts : un outil en ligne pour répondre à vos questions
Plusieurs questions peuvent surgir quand vient le temps de faire sa déclaration de revenus : à quels crédits d’impôt ai-je droit pour les activités de mon enfant et les frais de garde? Dois-je faire une déclaration de revenus si je n’ai pas eu de revenu l’an dernier? Existe-t-il des crédits d’impôt pour les familles monoparentales? Vous trouverez les réponses à ces questions et à bien d’autres sur la plateforme Justice pour tous développée par Revenu Québec. Elle comprend entre autres une section destinée aux parents et une autre, aux familles à faible revenu. Pour les consulter : justepourtous.revenuquebec.ca/parents et justepourtous.revenuquebec.ca/personnes-ou-familles-faible-revenu

Trouver de bons livres pour votre enfant
Votre enfant est fasciné par les dinosaures et vous cherchez des livres sur le sujet à regarder ensemble? L’outil Trouve-Livre, créé par l’Association des bibliothèques publiques du Québec, vient vous faciliter la tâche. Vous n’avez qu’à vous rendre sur cette plateforme en ligne et à cliquer sur l’âge de votre enfant et sur son champ d’intérêt pour recevoir plusieurs suggestions de livres faites par du personnel qualifié. Grâce à la mise à jour régulière de l’outil, vous recevez aussi les nouveaux titres disponibles. Pour trouver des livres : trouvelivre.ca

De l’aide pour les pères séparés
L’organisme Pères Séparés accompagne les pères à la suite d’une séparation afin d’assurer leur bien-être et leur engagement auprès de leurs enfants. Il permet aussi de briser l’isolement que les pères séparés peuvent vivre. L’organisme offre de nombreux services, comme de l’aide par téléphone ou vidéoconférence, des groupes de soutien entre pères séparés, un accompagnement individuel et des cliniques juridiques. Pour profiter des services de l’organisme, des frais d’adhésion de 40 $ par an sont demandés. Plusieurs informations sur la séparation sont aussi offertes sur son site web. Pour en savoir plus sur les services de Pères Séparés : peres-separes.qc.ca

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