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Anxiété de séparation et école, nez qui coule et COVID-19, faire manger plus de légumes aux enfants, et mettre ou non les jumeaux dans la même classeÉCOLE
Retour en classe : serait-ce de l’anxiété de séparation?
Depuis la rentrée, votre enfant ne veut pas aller à l’école, fait des crises, refuse de participer à des activités sans vous et ne fonctionne pas bien au quotidien tellement il est stressé? Il souffre peut-être d’anxiété de séparation, signalent des chercheurs canadiens.
Il s’agit de la forme d’anxiété la plus fréquente chez les enfants de 12 ans et moins. Les symptômes classiques à surveiller sont les maux de ventre, les cauchemars répétés, les maux de tête et un rythme cardiaque plus élevé.
Avant la pandémie, on estimait que 10 % des enfants souffraient de niveaux élevés d’anxiété. Ce nombre aurait doublé depuis l’arrivée du coronavirus. La crainte d’être infecté par ce virus ou d’infecter un membre de la famille ainsi que les règles sanitaires liées à la COVID-19 peuvent d’ailleurs ajouter du stress aux enfants.
Comment aider votre enfant à gérer cette anxiété?
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Écoutez-le vous parler de son anxiété et montrez-lui que vous le comprenez.
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Encouragez-le à se répéter des phrases positives comme « je suis brave, je suis capable », car cela favorise son estime de soi.
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Respectez une routine, car elle apaise les enfants anxieux.
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Parlez des aspects positifs de l’école.
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Ne discutez pas de vos propres sources de stress ou d’anxiété devant votre enfant.
Pour en savoir plus, consultez notre fiche L’anxiété de séparation chez l’enfant.
Source : The Conversation
COVID-19
Nez qui coule : pas besoin de rester à la maison
Si votre enfant a le nez qui coule ou est congestionné et qu’il ne présente aucun autre symptôme lié à la COVID-19, vous pouvez le laisser aller à la garderie ou à l’école.
En effet, ces deux symptômes ne font plus partie de la liste des symptômes à surveiller, selon l’outil d’autoévaluation des symptômes de la COVID-19 du gouvernent du Québec. Ces symptômes avaient causé des maux de tête à de nombreux parents, qui devaient, auparavant, garder leur enfant à la maison 24 heures afin de surveiller l’apparition d’autres symptômes de la COVID-19. Par ailleurs, l’écoulement nasal et la congestion auraient été à l’origine de nombreux tests négatifs, d’où, entre autres, la décision de les retirer de la liste de symptômes.
Par contre, l’isolement à la maison et le dépistage sont encore nécessaires dans de nombreux cas. Pour savoir lesquels, consultez l’outil d’autoévaluation des symptômes de la COVID-19 développé par le gouvernement du Québec.
Sources : TVA Nouvelles et gouvernement du Québec
ALIMENTATION
Plus de légumes dans l’assiette!
Vous voulez que votre enfant mange davantage de légumes? Et si la solution était simplement de lui en donner plus au repas… C’est la conclusion à laquelle est arrivée une petite étude américaine.
Les chercheurs ont remarqué qu’en mettant 120 grammes de légumes dans les assiettes, au lieu de 60 grammes, les enfants en mangeaient une fois et demie (68 %) plus que d’habitude. Il ne serait par ailleurs pas nécessaire de couvrir les légumes de beurre ou de sel, car ces ajouts n’augmentaient pas l’attrait pour ces aliments, ont constaté les chercheurs. Ce serait plutôt le fait d’avoir plus de légumes dans leur assiette qui incitait les tout-petits à en manger davantage. Par ailleurs, les enfants mangeaient autant d’autres aliments du repas même s’ils avaient pris deux fois plus de légumes.
Pour parvenir à ces résultats, les chercheurs ont, dans un service de garde, préparé le dîner de 67 enfants âgés de 3 à 5 ans une fois par semaine pendant quatre semaines. Chaque semaine, la quantité de brocoli et de maïs servie augmentait, mais la quantité des autres aliments du repas (bâtonnets de poisson, riz, ketchup, compote de pomme et lait) demeurait la même.
Source : Science Direct
ÉCOLE
Jumeaux : les mettre dans la même classe ou non?
Contrairement à une croyance courante dans les écoles, il ne serait pas nécessaire de séparer les jumeaux au primaire. Qu’ils soient ou non dans la même classe, cela aurait peu de conséquences sur leur développement social et émotif, ont constaté des chercheurs québécois.
Les auteurs de l’étude ont plutôt observé légèrement moins de comportements sociaux négatifs (retrait social, agressivité physique, inattention) chez les jumeaux qui avaient fait leur cheminement scolaire au primaire dans la même classe. Par ailleurs, les jumeaux qui étaient dans des classes différentes n’étaient pas plus anxieux, et cette séparation n’avait pas affecté la qualité de la relation avec leur jumeau ni leur niveau de prosociabilité (désir d’aider les autres).
Comme il n’y aurait pas de répercussions négatives à séparer ou non les jumeaux, les chercheurs croient que les écoles devraient respecter le désir des parents et des enfants à ce sujet.
Les chercheurs ont suivi 560 paires de jumeaux entre l’âge de 5 et 12 ans, dont presque 70 % ont fait leur scolarité dans des classes séparées. Des questionnaires ont été remplis par les parents, les enseignants et les enfants pour suivre leurs comportements (agressivité, retrait social, anxiété, problèmes d’attention, interactions) au fil du temps.
Source : ULaval nouvelles
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9 septembre 2021
Par l’équipe de Naître et grandir
Photos : GettyImages/Anastasiia Korotkova, skynesher, M-image et LPETTET