En manchettes – COVID-19: Allergies saisonnières - Naissances au Québec - Comportements difficiles

En manchettes – COVID-19: Allergies saisonnières - Naissances au Québec - Comportements difficiles
En manchettes – COVID-19: Allergies saisonnières - Naissances au Québec - Comportements difficiles

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Allergies saisonnières et coronavirus, naissances au Québec, et comportement des enfants en confinement


SANTÉ

Allergies saisonnières et COVID-19 : comment les distinguer?

L’arrivée des beaux jours marque aussi le retour des allergies saisonnières. Plusieurs enfants en souffrent et dans le contexte actuel, certains parents pourraient se demander s’il s’agit en fait de la COVID-19.

Certains symptômes des allergies saisonnières, aussi appelées rhume des foins, peuvent en effet ressembler à ceux de la COVID-19. Toutefois, un symptôme les différencie : la fièvre. Accompagnée de toux et de difficultés respiratoires, elle peut être un signe de COVID-19. De plus, pour savoir s’il peut s’agir de symptômes d’allergies, les parents peuvent entre autres vérifier les prévisions météorologiques afin de connaître la quantité de pollens et de moisissures dans l’air, suggère un médecin canadien.

Les enfants qui semblent présenter des symptômes d’allergies saisonnières peuvent prendre des antihistaminiques, et ce, même s’ils sont asthmatiques. Traiter ces symptômes d’allergies permet d’éviter que les enfants se touchent sans arrêt le visage (yeux ou nez qui piquent). De même, ces médicaments permettent de diminuer le besoin de se moucher.

Comme avec tout autre médicament en vente libre, il est préférable de discuter avec le pharmacien afin de choisir le produit qui convient le mieux à l’enfant.

Sources : CHU Sainte-Justine et La Presse

VIE DE FAMILLE

Naissances : hausse en 2019, mais baisse à venir

En 2019, les naissances au Québec ont légèrement augmenté comparativement à 2018, avec 360 bébés de plus. Cette hausse modeste est la première depuis 2012. La crise de la COVID-19 devrait toutefois faire redescendre le nombre de naissances, prévoient des démographes.

Contrairement à ce que plusieurs avançaient il y a quelques semaines, le confinement ne devrait pas provoquer de mini baby-boom. Selon des démographes, les périodes de crises sont souvent liées à une baisse de la fécondité. Ils ne s’attendent donc pas à une hausse des naissances prochainement. L’effet COVID-19 se fera particulièrement sentir à la fin de 2020 et en 2021, alors qu’il y a moins de « projets bébé » depuis de mars 2020.

Beaucoup de couples ont en effet mis sur la glace leur désir d’avoir un enfant, préférant attendre un certain retour à la normale. La pandémie et le confinement ont notamment eu un impact sur les suivis de grossesse. Certains ne se font que virtuellement. Et pour ceux qui ont toujours lieu en clinique ou à l’hôpital, seule la maman peut se rendre au rendez-vous.

Plusieurs futurs parents ont aussi perdu leur emploi. La situation économique incertaine n’est donc pas propice à fonder ou à agrandir la famille.

La baisse prévue des naissances sera également attribuable à l’interruption des traitements de fertilité dans la plupart des hôpitaux et des cliniques de la province.

Sources : Radio-Canada et Institut de la Statistique du Québec

CONFINEMENT

Comportements difficiles? C’est normal!

Le comportement de votre enfant a changé depuis le début du confinement? Il demande plus d’attention? Il est plus irritable? C’est tout à fait normal, selon les psychologues.

Les enfants ont plusieurs raisons d’être stressés ou anxieux en ces temps de pandémie : changement de routine, fermeture des garderies et des écoles, obligation de rester confinés sans voir d’amis, inquiétudes reliées au virus… Le stress et l’anxiété vécus par les enfants peuvent s’exprimer dans leur comportement, car dire avec des mots ce qu’ils ressentent n’est pas toujours simple pour eux.

Les tout-petits peuvent alors demander plus d’affection et d’attention, avoir plus de difficultés à dormir, et être davantage irritables, agressifs ou hyperactifs. Pour leur part, les enfants âgés de 5 à 12 ans peuvent se chicaner davantage avec leurs frères et soeurs, ne pas vouloir faire le travail scolaire ou encore s’isoler. Ils peuvent aussi se plaindre de maux de ventre ou de tête.

Pour apaiser votre enfant, n’hésitez pas à lui parler du coronavirus s’il vous pose des questions et vérifiez sa compréhension de la situation. Encouragez-le à vous partager ses craintes. Discutez avec lui des moyens pour combattre le virus, comme le lavage des mains et la distanciation sociale. Amenez-le aussi jouer dehors et faites des promenades à pied; ce qui est bon pour vous aussi!

Source : Medical Xpress

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4 mai 2020

Par l’équipe de Naître et grandir

Naître et grandir

 

Photos : GettyImages/Kontrec, Mikolette et Moyo Studio

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