En manchettes: Fumée secondaire - Pleurs de bébé - Écrans et parents

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En manchettes: Fumée secondaire - Pleurs de bébé - Écrans et parents

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Familles monoparentales et fumée de cigarette, pleurs de bébé et utilisation des écrans par les parents


SANTÉ

Familles monoparentales : des enfants plus exposés à la fumée

Les enfants de famille monoparentale seraient davantage exposés à la fumée de cigarette que les autres enfants, indique une étude québécoise.

Selon les résultats, les parents en situation monoparentale seraient 40 % plus nombreux à fumer ou à laisser d’autres fumer dans leur domicile que ceux qui vivent en couple, et ce, peu importe leur statut socio-économique. Pourquoi? Possiblement parce que les parents monoparentaux pourraient trouver plus difficile, sans le soutien d’un partenaire, d’exiger que les visiteurs ne fument pas dans leur domicile.

Aussi, certains parents seuls pourraient choisir de fumer à l’intérieur plutôt que d’aller dehors et laisser leur enfant sans surveillance dans la maison. Le niveau plus élevé de stress des parents monoparentaux pourrait également expliquer qu’ils aient plus de difficulté à ne pas fumer chez eux.

Par ailleurs, plusieurs parents semblent penser qu’ils n’exposent pas leur enfant aux effets de la fumée lorsqu’ils fument en son absence. Cette pratique protège l’enfant de la fumée secondaire, mais pas de la fumée tertiaire (les résidus de nicotine qui se déposent sur les vêtements, les meubles et les jouets).

Les chercheurs soulignent l’importance de soutenir ces parents afin de protéger tous les enfants des dangers de la fumée secondaire et tertiaire.

Vous souhaitez arrêter de fumer?
Si vous avez besoin d’aide pour cesser de fumer, consultez le site du Défi J’arrête, j’y gagne! Vous y trouverez de l’information et du soutien.

Source : UdeMNouvelles

DÉVELOPPEMENT

Pleurs de bébé : non, ce n’est pas un caprice

Avez-vous parfois l’impression que votre bébé tente de vous manipuler ou de faire des caprices quand il pleure? Pourtant, il n’en est rien. Son cerveau en est incapable.

Dans son livre Soyez l’expert de votre bébé, la psychoéducatrice Mélanie Bilodeau invite les parents à se questionner sur ce qu’ils ressentent lorsque leur bébé pleure. Cette réflexion peut les aider à adopter un autre point de vue.

Voici quelques-unes des questions que la psychoéducatrice vous encourage à vous poser lorsque les pleurs sont finis et que vous êtes calme et plus détaché de la situation :

  • Comment je me sens dans cette situation? Quelles sont les émotions que je vis?
  • Pourquoi les pleurs de mon bébé me rendent-ils aussi émotif?
  • Quelles étaient les réactions de mes parents lorsque, enfant, je vivais des émotions fortes (ex. : colère, crises de pleurs, peur, timidité)?
  • Comment mes parents, mes amis et mon entourage perçoivent-ils les pleurs de mon bébé?
  • Comment est-ce que je me sens en présence de ces personnes lorsque mon bébé pleure?

Source : Bilodeau, Mélanie. Soyez l’expert de votre bébé, Éditions Midi trente, 2019.

VIE DE FAMILLE

Quand les parents passent trop de temps sur leur téléphone…

Même lorsqu’ils sont avec leur enfant, plusieurs parents ne peuvent s’empêcher de consulter leur téléphone cellulaire, que ce soit pour des raisons personnelles ou professionnelles. Cette pratique, appelée technoférence, nuirait aux interactions familiales, suggère une série d’études.

En effet, un sondage américain rapporte que les parents interrogés passeraient seulement 24 minutes de temps de qualité de plus par jour avec leur enfant que le temps qu’ils consacrent quotidiennement à leur téléphone.

Une autre étude a aussi montré que plusieurs enfants se sentiraient peu importants aux yeux de leurs parents quand ces derniers jettent un coup d’oeil à leurs courriels pendant l’heure du repas ou consultent les réseaux sociaux pendant une conversation en famille. Les enfants auraient alors tendance à adopter de mauvais comportements pour obtenir l’attention de leurs parents.

La grande présence des écrans dans les activités familiales nuirait également au développement du langage des enfants, affecterait leur bien-être émotionnel et augmenterait leur risque de se blesser.

Les chercheurs recommandent donc aux parents de se réserver quotidiennement du temps de qualité avec leur enfant, sans technologies à portée de main. De plus, en limitant leur temps d’écran, les parents donnent le bon exemple à leur enfant.

Sources : The Conversation et New York Post

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30 janvier 2020

Par l’équipe de Naître et grandir

Naître et grandir

 

Photos : GettyImages/boonchai wedmakawand, mapodile et SolStock

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