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Le stress des parents expliqué

Être parent, c'est stimulant et gratifiant. Par contre, avouons-le, c'est souvent stressant! Voici ce qu'il faut savoir sur le stress afin de mieux le comprendre et le gérer.

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Comprendre le stress

Les crises du petit dernier, la gastro du plus vieux, les mille et une choses à faire dans la maison, les exigences du travail… Il existe un tas de raisons de vivre du stress. Mais qu’est-ce que le stress, au juste?

Par Nathalie Vallerand

Les crises du petit dernier, la gastro du plus vieux, les mille et une choses à faire dans la maison, les exigences du travail… Il existe un tas de raisons de vivre du stress. Mais qu’est-ce que le stress, au juste?

Il est normal de vivre du stress quand on est parent. Le stress est même essentiel, car il permet de s’adapter aux situations difficiles, nouvelles ou imprévues et de réagir aux dangers.

Si vous voyez votre tout-petit partir en courant vers la rue, il y a de bonnes chances qu’une poussée de stress vous permette de courir plus vite que jamais pour le rattraper à temps, donne en exemple la psychologue Nathalie Parent. « Quand vous attendez un premier enfant ou quand vous partez en famille, le stress vous aide aussi à avoir l’énergie nécessaire pour bien vous préparer », ajoute-t-elle.

Une question d’hormones

Lorsque le cerveau détecte ce qu’il considère comme une menace, le corps produit de l’adrénaline et du cortisol, deux hormones qui donnent un surplus d’énergie. L’adrénaline aide le cœur à pomper plus de sang et à l’envoyer vers les muscles pour leur donner de la force. Elle active aussi les poumons pour permettre au sang de recevoir une bonne quantité d’oxygène. Le cortisol, pour sa part, aide à garder un taux d’énergie élevé et à rendre plus vigilant.

Il n’est toutefois pas nécessaire qu’un événement stressant survienne réellement pour que le corps produise les hormones du stress. C’est l’interprétation des événements que fait notre cerveau qui produit la réaction de stress. « Le simple fait de penser à un événement peut déclencher la production des hormones de stress », souligne Sonia Lupien, directrice du Centre d’études sur le stress humain.

En petites quantités, ces hormones sont utiles. Mais s’il y en a trop, durant une longue période, ce n’est pas bon. Quand on est exposé longtemps et souvent à des situations stressantes, le stress devient chronique, « un peu comme si on était tout le temps sous tension », dit Nathalie Parent.

Or, le stress chronique est mauvais pour la santé. Il peut, entre autres, affecter l’humeur et nuire au sommeil. Il peut même dérégler le bon fonctionnement du corps, ce qui augmente les risques d’avoir des problèmes de santé : obésité abdominale, dépression, mauvais cholestérol, maladies du cœur, diabète, etc.

Les ingrédients du stress

Nous sécrétons des hormones de stress lorsqu’une situation présente l’un ou plusieurs de ces éléments :

C pour Contrôle faible

Manquer de contrôle sur les événements apporte du stress. Par exemple : votre bébé a des coliques impossibles à calmer, votre enfant est né prématurément, vous êtes coincé dans le trafic et vous allez être en retard à la garderie, etc.

I pour Imprévisibilité

Faire face à un événement soudain qui demande d’agir vite est aussi stressant : votre enfant fait une crise à l’épicerie ou l’éducatrice demande à vous rencontrer. Autre exemple : les filles de Mathieu qui ont été malades à répétition récemment. « Ce n’était rien de grave, mais j’ai manqué plusieurs journées de travail, raconte le papa de Lily, 4 ans, et de Charlie, 15 mois. Ça a créé un stress, car je ne savais jamais quand ça arriverait. »

N pour Nouveauté

Toute situation nouvelle qui n’a jamais été expérimentée peut également amener du stress : vous attendez votre premier enfant, vous venez de vous séparer, votre enfant entre à la garderie, etc.

É pour Égo menacé

Les moments où vos compétences sont remises en question sont aussi une source de stress. Même chose quand vous vous sentez jugé ou que vous doutez de vos capacités. Par exemple, Marie-Ève, maman de Lily et de Charlie, est un peu stressée quand elle allaite en public. « Je me demande toujours si quelqu’un va me regarder de travers. » Son stress monte aussi lorsque ses filles ont un examen de routine chez le médecin. « Je vis cela comme si c’était un examen de passage pour mon rôle de mère! Mes enfants sont en santé et je m’en occupe bien, mais mon cœur bat fort quand même. »

Un moyen facile de se souvenir de ces quatre éléments est l’acronyme CINÉ. Il peut vous aider à identifier rapidement les ingrédients du stress, que vous pourriez essayer d’éliminer.

Le stress, c’est personnel

Le stress touche tout le monde à différents degrés, mais il dépend aussi de chaque personne. « Ce qui est stressant pour vous ne l’est pas forcément pour les autres parents, dit Sonia Lupien. Par exemple, vous êtes peut-être stressé parce que votre plus grand entrera bientôt à la maternelle, car c’est une situation nouvelle pour vous. Mais pour les parents de quatre enfants qui sont déjà passés par là, cette situation sera beaucoup moins stressante. »

« Les gens qui ont tendance à dramatiser ou à s’inquiéter beaucoup sont plus portés à vivre du stress », ajoute Steve Audet, travailleur social et psychothérapeute au Centre de consultation conjugale et familiale de Québec. D’ailleurs, la recherche démontre que les personnes anxieuses et celles qui ont une faible estime de soi produisent plus d’hormones de stress.

Vous êtes aussi plus à risque de vivre du stress si vous vivez dans un milieu défavorisé, que vous avez des problèmes d’argent ou de la difficulté à répondre aux besoins de base de votre famille, comme se nourrir et se loger.

Votre façon de voir les choses a aussi une influence sur votre niveau de stress.

Avoir un enfant malade, avec un handicap, un trouble d’apprentissage ou un retard de développement est aussi un facteur de stress, de même que le fait d’être isolé. Avoir du soutien et un bon réseau peut, au contraire, aider à se protéger du stress. Il est donc important comme parent d’aller chercher du soutien auprès de sa famille, d’amis ou de groupes d’entraide et d’organismes communautaires.

« Même les groupes de parents sur Internet peuvent avoir un effet positif, estime Sonia Lupien. Quand on a un petit bébé et qu’on ne dort plus, les conseils et les encouragements d’autres parents font du bien, car ils nous donnent l’impression de reprendre du contrôle sur la situation. »

Manque de temps = stress?
Le manque de temps est souvent montré du doigt comme étant responsable du stress, mais des nuances s’imposent. « Ce n’est pas le manque de temps qui est à l’origine du stress, mais plutôt l’impression de perdre le contrôle sur le temps. Il y a des gens très occupés qui courent tout le temps et qui ne sont pas stressés », explique Sonia Lupien.

 

Plus stressés qu'avant, les parents?

Tout indique que nous sommes aujourd’hui plus stressés que les parents des générations précédentes. Et les raisons sont nombreuses : pression sociale accrue, conciliation famille-travail plus difficile, unions moins longues…

Tout indique que nous sommes aujourd’hui plus stressés que les parents des générations précédentes. Et les raisons sont nombreuses : pression sociale accrue, conciliation famille-travail plus difficile, unions moins longues…

« Les parents se mettent beaucoup de pression pour bien faire les choses, pour que tout soit parfait », remarque la psychologue Nathalie Parent. Fanie, maman de trois enfants en témoigne. « Je suis très exigeante envers moi, alors je remets beaucoup en question mes décisions parentales. Est-ce que je stimule trop mes enfants? Pas assez? Ça ne m’empêche pas de dormir, mais j’y pense souvent. »

Le stress lié au travail…

La conciliation famille-travail ajoute aussi beaucoup de pression sur les parents. Aller mener et chercher les enfants à la garderie, planifier et préparer les repas, s’occuper des rendez-vous médicaux… Toutes ces responsabilités représentent un important facteur de stress parental.

« Sans compter que les parents vivent aussi des situations stressantes au travail! », ajoute le travailleur social Steve Audet. Même se rendre au travail est devenu une source de stress en raison des nombreux problèmes de circulation! En 2015, une étude québécoise a d’ailleurs établi un lien entre la congestion routière, le stress et l’épuisement professionnel.

… et à la vie de famille

Le modèle familial peut aussi avoir un effet sur le stress. Les unions durent moins longtemps qu’avant, il y a donc plus de séparations et de familles recomposées. Cela cause plusieurs changements qui sont d’autres sources de stress pour les parents. Une étude américaine est même arrivée à la conclusion que les parents de famille recomposée étaient plus à risque de dépression. Ces parents chercheraient à bien réussir dans chacun de leurs rôles, ce qui leur mettrait beaucoup de pression.

Autre facteur de stress à ne pas négliger : l’obsession des parents pour la sécurité des enfants, même si nous vivons dans une société plus sécuritaire qu’avant et où les dangers ne sont pas nombreux. « Les parents voient plus que jamais du danger partout, dit Sonia Lupien. Et l’information qui circule dans les médias et sur Internet alimente leurs peurs. »

Le burn-out parental

Vivre du stress à répétition peut causer des problèmes de santé mentale. Certains parents souffriraient notamment de burn-out parental, un trouble qui n’est toutefois pas reconnu officiellement.

Selon les chercheuses belges Moïra Mikolajczak et Isabelle Roskam, le burn-out parental comporte trois dimensions. Tout d’abord, le parent touché ressent un épuisement physique et émotionnel : il est vidé, au bout du rouleau et tout lui apparaît comme une montagne. Ensuite, il s’intéresse moins à ses enfants, il a de la difficulté à avoir du plaisir avec eux et à leur montrer qu’il les aime. Enfin, il a l’impression de ne pas être un bon parent.

Plusieurs facteurs peuvent mener au burn-out parental. Cependant, le désir d’être un parent parfait et le fait de se fixer un idéal impossible à atteindre jouent un rôle important. Il s’agit aussi souvent d’un parent qui s’est investi à fond dans son rôle parental en oubliant les autres aspects de sa vie. Par exemple, il a donné sans compter pour ce qui concerne les soins à l’enfant, les activités d’éveil, les repas et le temps passé à jouer, décrivent les chercheuses dans leur livre Le burn-out parental. Le parent finit par ne plus prendre de temps pour lui, par négliger ses amis, ses loisirs et sa vie de couple. Et il finit par craquer.

Pour éviter le burn-out parental, il est important d’ajuster ses attentes parentales à sa propre réalité, de prendre du temps pour soi et de faire équipe avec son partenaire pour les soins aux enfants et les tâches ménagères. Sans oublier de passer des moments agréables en famille!

Le stress des parents en chiffres
Selon une étude québécoise réalisée auprès de parents d’enfants de 0 à 5 ans, l’accumulation de responsabilités contribue au stress des parents.
  • Presque la moitié des parents ont souvent ou toujours l’impression de courir toute la journée pour faire ce qu’ils ont à faire.
  • Un peu plus du tiers des parents disent être souvent ou toujours épuisés lorsqu’arrive l’heure du souper.
  • 55 % des parents n’ont jamais ou ont rarement l’impression d’avoir suffisamment de temps libre pour eux
  • 15 % des parents disent vivre souvent ou toujours beaucoup de stress lié au comportement de leurs enfants ou aux difficultés vécues par ceux-ci.
Source : Mieux connaître la parentalité au Québec, Institut de la statistique du Québec, mai 2016.

Moins de stress pour une meilleure vie de famille

Quand un parent vit trop de stress, c’est toute la famille qui souffre! Heureusement, il y a moyen de se sentir moins stressé au quotidien.

Quand un parent vit trop de stress, c’est toute la famille qui souffre! Heureusement, il y a moyen de se sentir moins stressé au quotidien.

Si vous êtes stressé, vous serez plus irritable, plus impatient, plus intolérant, plus impulsif… « La colère soudaine envers votre enfant ou votre conjoint est le signe le plus évident que vous vivez du stress », signale Sonia Lupien, directrice du Centre d’études sur le stress humain.

La difficulté à gérer ses émotions est d’ailleurs une des conséquences du stress. Le stress peut aussi causer des problèmes de sommeil, de concentration ou de performance. Quand le stress devient chronique, ces symptômes deviennent plus importants. Certaines personnes peuvent également se mettre à avoir des maux de tête, des douleurs au dos ainsi que des problèmes de digestion et de mémoire. D’autres se mettent aussi à fumer plus, à boire plus d’alcool ou à manger davantage.

Un mal contagieux

Un conflit avec un collègue? Deux heures dans le trafic? Une fois à la maison, une personne stressée aura tendance à exploser et à crier pour un rien. Cette colère est une façon de relâcher la pression causée par le stress qui s’accumule. Et elle peut se retourner contre ses proches, même lorsqu’ils ne sont pas responsables du stress en question.

Ce n’est pas tout : le stress peut être contagieux. « Votre enfant peut se mettre lui aussi à produire des hormones de stress, car vos changements d’humeur sont imprévisibles », explique Sonia Lupien. De plus, le stress pourrait vous rendre moins disponible pour votre enfant, selon la psychologue Nathalie Parent. Votre enfant pourrait donc essayer d’attirer votre attention en se montrant plus dérangeant.

Trouver un plan B

Pour être moins stressé, la première chose à faire n’est pas de relaxer, mais plutôt d’agir sur les sources de votre stress. Il faut vous demander pourquoi cette situation est stressante. Est-ce parce que vous n’avez pas le contrôle ou que la situation est nouvelle? Ensuite, vous pouvez vous attaquer au problème en imaginant un plan B, un plan C, un plan D, etc. Cela vous permettra d’avoir plus de contrôle sur la situation et de produire moins d’hormones de stress.

Lorsque nous sommes stressés, nous avons plus de difficulté à gérer nos émotions.

Cependant, il n’est pas toujours nécessaire de mettre le plan B en action pour vous sentir mieux. « Le seul fait de penser à des solutions envoie au cerveau le message qu’une situation n’est plus une menace, explique Sonia Lupien. Le corps réagit alors moins fortement au stress. »

Par exemple, à son premier rendez-vous chez le dentiste, l’aîné de Fanie avait fait une crise et refusé d’ouvrir la bouche. Elle était donc stressée lorsqu’est venu le tour de son deuxième fils, Félix-Antoine, d’avoir son premier examen dentaire. Elle lui a donc décrit ce qui allait se passer. « Je lui ai dit : tu vas t’asseoir dans un grand fauteuil. Ensuite, l’hygiéniste va nettoyer tes dents avec un instrument qui fait du bruit, tu pourras choisir la saveur du dentifrice, etc. Je lui ai aussi permis d’apporter un toutou. Avec cette préparation, je me sentais plus en contrôle et mon stress a baissé. »

De son côté, Marie-Ève est stressée par l’organisation familiale. « J’ai la tête pleine des mille et une choses à faire et à ne pas oublier », dit la maman de Lily et de Charlie. C’est une réalité pour bien des parents! Quand un parent se sent débordé, il pourrait penser à apporter des changements à ses habitudes pour souffler un peu. « Les parents, particulièrement les mères, auraient avantage à mieux partager les tâches, estime Nathalie Parent. Par exemple, les pères peuvent très bien aller aux rencontres avec l’éducatrice. »

D’autres outils pour gérer votre stress

Accepter que tout ne soit pas parfait, repenser ses priorités et diminuer ses attentes sont aussi des façons de reprendre le dessus sur les situations stressantes. Y a-t-il d’autres moyens de réduire son stress? « Oui, mais il n’y a pas de méthode unique, répond Sonia Lupien. Ce qui marche pour d’autres ne fonctionnera peut-être pas pour vous. Et ce qui fonctionne bien pour vous à une période de votre vie ne vous conviendra peut-être pas toujours. » L’important, c’est d’avoir une boîte à outils bien remplie pour pouvoir essayer différentes méthodes.

Voici quelques idées pour mieux gérer votre stress :

Prendre du temps pour soi. Quand vous vous couchez, pensez-vous à tout ce qui vous préoccupe? Cette situation est courante, car c’est souvent le seul moment de la journée où le cerveau n’est pas stimulé. « Et il déteste ça, dit Sonia Lupien. Il en profite donc pour ramener à la conscience tout ce qui nous stresse et cela nuit au sommeil. » Son conseil : prendre du temps chaque jour seul avec soi-même sans stimulation pour le cerveau (pas de livre, de télévision, d’ordinateur, de musique…). Par exemple, vous pouvez nager, courir, marcher, tricoter, dessiner, promener votre chien, prendre un bain ou bûcher du bois. Vos pensées se dirigeront naturellement vers ce qui vous stresse et vous pourrez alors commencer à chercher des plans B, C, D… Et au lieu d’y penser dans votre lit, vous serez capable de dormir.

Respirer ou marcher. L’éducatrice de votre enfant veut vous parler de son comportement? Juste avant la rencontre, votre cœur bat fort, vous avez chaud, votre respiration est plus rapide, vous sentez la nervosité monter. Quand vous reconnaissez les signes physiques de votre stress, prenez quelques grandes respirations en gonflant votre ventre, puis en soufflant lentement. Cela contribuera à vous calmer. Vous pouvez aussi marcher quelques minutes d’un bon pas.

Bouger. Le stress mobilise de l’énergie dans le but de réagir à une menace, réelle ou imaginaire. Si cette énergie n’est pas dépensée, elle peut entre autres se traduire en sautes d’humeur. Il est d’ailleurs prouvé que faire de l’activité physique de façon régulière diminue la réaction au stress.

Rire. Vous êtes stressé en revenant du travail? Rire un bon coup avec les enfants peut vous protéger des effets négatifs du stress. Ce n’est pas une blague, le rire permet en effet de diminuer la production des hormones de stress. « À la maison, nous sommes des amateurs de bandes dessinées et nous jouons souvent à répéter les gros mots du capitaine Haddock dans Tintin, raconte Jérôme, papa de Charles-Étienne, 10 ans, Félix-Antoine, 4 ans, et Simon-Olivier, 2 ans. Ces moments de fou rire enlèvent les tensions de la journée. »

D’autres approches. Pratiquer le yoga, la méditation ou le tai-chi; écouter de la musique relaxante; cuisiner; faire une bonne action; rendre service à quelqu’un et caresser un animal sont d’autres moyens qui peuvent vous aider à être moins stressé. Cependant, il est aussi nécessaire de travailler sur les sources du stress pour essayer de les diminuer, car ce n’est pas le simple fait de relaxer qui les fera disparaître.

Quand demander de l’aide
Vous vous fâchez de plus en plus facilement, vous pensez sans cesse à vos problèmes et ça vous empêche de dormir ou vous êtes tendu presque tout le temps? Si vous sentez que le stress prend trop de place dans votre vie et que vous avez du mal à reprendre le contrôle, vous devriez penser à consulter un médecin, un psychologue, un psychothérapeute, un travailleur social ou un groupe de soutien. « En thérapie, on aide la personne à démêler ce qui lui appartient dans la situation qui la stresse, explique le travailleur social et psychothérapeute Steve Audet. Le but, c’est de lui faire réaliser qu’elle a plus de contrôle qu’elle le pense. Et qu’elle peut améliorer les choses et se sentir mieux. »
À RETENIR
  • Le stress est un phénomène normal qui permet de s’adapter aux situations difficiles, nouvelles ou imprévues et de réagir aux dangers.
  • Trop de stress peut nuire à la vie de famille en plus de causer des problèmes de santé mentale et physique.
  • Il est possible de réduire son stress en se concentrant sur la source du stress et en trouvant des solutions pour mieux l’affronter ou s’y adapter.
Naître et grandir

Source : magazine Naître et grandir, novembre 2017
Recherche et rédaction : Nathalie Vallerand
Révision scientifique : Dr. Nicolas Chevrier, psychologue

RESSOURCES

Site web

Livres pour les parents

  • Attention, enfant sous tension!, Le stress chez l’enfant, G. Duclos, Éditions du CHU Sainte-Justine, 2011, 146 p.
  • La famille et les enfants d’aujourd’hui, N. Parent, Les Éditions Québec-Livres, 2013, 184 p.
  • Le burn-out parental, M. Mikolajczak et I. Roskam, Odile Jacob, 2017, 256 p.
  • Parent zen, comprendre le stress pour rétablir l’harmonie en famille, B. Durruty et C. Schwennicke, Éditions de l’Homme, 2014, 208 p.