En manchettes: timidité, vocabulaire et lecture, et diabète de grossesse

En manchettes: timidité, vocabulaire et lecture, et diabète de grossesse
En manchettes: timidité, vocabulaire et lecture, et diabète de grossesse

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Lien entre gènes et timidité, lecture et écart de vocabulaire entre les enfants, et diabète de grossesse et de type 1


COMPORTEMENT

Timidité : une question de gènes?

Votre enfant de 6 ans est encore très timide? Cette façon d’être pourrait être influencée par ses gènes, signale une étude québécoise.

La timidité peut s’observer tôt dans l’enfance et, chez la plupart des enfants, elle diminue alors qu’ils deviennent plus à l’aise socialement. L’environnement d’un enfant (ex. : famille, amis et contexte social) peut accentuer ou diminuer sa timidité. Toutefois, les gènes seraient responsables de la timidité qui persiste chez certains enfants après leur entrée à l’école.

Si elle est importante et constante, la timidité peut rendre les enfants plus sujets à l’anxiété sociale et à ses conséquences. Comme l’école est un milieu stressant pour les enfants timides, il est important de bien comprendre ce qui favorise l’évolution de la timidité pendant le primaire.

Il est possible d’aider un enfant à vaincre sa timidité chronique par des interventions qui facilitent son adaptation sociale. Toutefois, il est fort probable qu’il ne deviendra pas une personne extravertie, car la timidité est un trait de personnalité. D’ailleurs, il ne serait pas nécessaire de tenter d’éliminer la timidité, sauf si elle a d’importantes conséquences négatives pour l’enfant, mentionnent les chercheurs.

Pour évaluer la part des gènes et de l’environnement, les chercheurs ont étudié l’évolution de la timidité chez 553 paires de jumeaux identiques et non identiques âgés de 6 à 12 ans.

Source : Le Fil

LECTURE

Entendre des milliers de mots de plus grâce aux livres

Si vous lisez un livre par jour à votre enfant jusqu’à ce qu’il ait 5 ans, vous lui aurez fait entendre 290 000 mots de plus que si vous ne lui en lisez que très rarement, rapporte une étude américaine.

Selon les données de cette étude, un enfant à qui on ne lit jamais ou presque entendrait quelque 4 600 mots entre sa naissance et l’âge de 5 ans. Et celui à qui on lit plutôt cinq livres par jour aurait été en contact avec 1 483 300 mots à cet âge. La fréquence de lecture durant la petite enfance pourrait donc expliquer les différences observées dans le développement du langage et l’apprentissage de la lecture entre les enfants d’âge scolaire.

En plus, les livres exposent les enfants à des mots souvent plus complexes et différents de ceux utilisés dans les conversations, ce qui contribue à leur faire entendre davantage de vocabulaire. Par exemple, un livre sur les manchots en Antarctique fait découvrir à l’enfant des mots et des concepts qui ne font généralement pas partie des discussions quotidiennes.

Les chercheurs rappellent donc l’importance de lire fréquemment à son enfant. Selon des statistiques américaines, le quart des enfants ne se feraient jamais lire de livres.

Pour estimer le nombre de mots auxquels un enfant est exposé grâce à la lecture, les chercheurs ont compté les mots retrouvés dans les 60 livres les plus lus aux enfants de 5 ans et moins. Puis, ils ont multiplié ce nombre de mots par différentes fréquences de lecture.

Source : The Ohio State University

SANTÉ

Diabète de grossesse lié au diabète de type 1 chez les enfants

Souffrir de diabète de grossesse augmenterait le risque d’avoir un enfant diabétique de type 1, avance une étude québécoise.

Un enfant né d’une mère souffrant de diabète de grossesse aurait ainsi deux fois plus de risque de développer le diabète de type 1 avant l’âge de 22 ans. Malgré tout, le risque demeure faible. En effet, seulement un petit nombre de bébés vont développer le diabète de type 1, que leur mère ait souffert de diabète de grossesse ou non.

Cette découverte pourrait accélérer le diagnostic du diabète de type 1 chez les jeunes. En effet, ces résultats devraient inciter les professionnels de la santé et les familles à être encore plus alertes par rapport aux premiers symptômes de la maladie, soit l’envie fréquente d’uriner, la soif excessive et la perte de poids, chez les enfants dont la mère a eu un diabète de grossesse.

Il est très important de détecter rapidement le diabète de type 1 avant que la maladie ne cause des complications parfois mortelles, comme l’acidose diabétique (toxines dans le sang) qui touche 25 % des nouveaux cas de diabète.

L’étude a été réalisée auprès de 73 180 mères québécoises. Les chercheurs ont comparé les bébés nés de mères avec et sans diabète de grossesse. Le nombre de nouveaux cas d’enfants diabétiques était de 4,5 pour 10 000 naissances chez les mères avec diabète gestationnel et de 2,4 chez les mères qui n’en ont pas souffert.

Sources : La Presse et EurekAlert!

 

18 avril 2019

Par l’équipe de Naître et grandir

Naître et grandir

 

Photos : GettyImages/altanaka, monkeybusinessimages et Halfpoint

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