En manchettes: retrait des amygdales, mise en garde contre la fessée et perdre sa première dent

En manchettes: retrait des amygdales, mise en garde contre la fessée et perdre sa première dent
En manchettes: retrait des amygdales, mise en garde contre la fessée et perdre sa première dent

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Retrait des amygdales trop fréquent, l’inutilité de la fessée et perdre sa première dent


SANTÉ

Amygdales : trop d’opérations pour rien

Le retrait des amygdales ne serait pas justifié chez 7 enfants sur 8 qui subissent cette opération, rapporte une étude britannique.

Selon les résultats, ce serait donc seulement 1 enfant britannique sur 8 qui se fait enlever les amygdales qui répondrait aux critères pour cette opération. Par ailleurs, l’analyse des études sur le sujet montre qu’en règle générale l’ablation des amygdales permettrait seulement d’éviter 0,6 épisode d’amygdalite durant la première année.

Les chercheurs britanniques soulignent donc l’importance de revoir l’évaluation des critères pour l’ablation des amygdales afin de cibler les enfants qui en auraient besoin et d’éviter l’intervention à ceux qui n’en retireraient aucun bénéfice. Par ailleurs, cette intervention n’est pas sans risque. La complication la plus courante est l’hémorragie postopératoire.

La présente étude a analysé les dossiers médicaux de 1,6 million d’enfants britanniques entre 2005 et 2016.

Sources : University of Birmingham, NHS et Science Daily

DISCIPLINE

La fessée : nuisible et inutile, rappellent les pédiatres américains

Même si la fessée est moins utilisée qu’auparavant, l’Académie américaine de pédiatrie (AAP) met à nouveau en garde les parents contre les répercussions négatives des punitions corporelles.

Certains adultes croient encore que la fessée peut aider à corriger rapidement un problème de comportement. Or, selon l’analyse des études des 20 dernières années, la fessée n’est pas efficace pour améliorer les comportements d’un enfant à long terme.

Les punitions corporelles – taper, pincer, gifler, pousser et secouer – sont même néfastes pour le développement de l’enfant et pour son estime de lui-même, rappelle l’AAP. Elles auraient aussi des conséquences négatives à long terme : agressivité, colère, stress, problèmes de toxicomanie et tendances suicidaires à l’âge adulte.

L’Académie américaine de pédiatrie déconseille aussi le recours à la violence verbale, y compris l’humiliation de l’enfant. Cette recommandation se fonde sur des recherches qui ont associé cette pratique à la dépression et à des problèmes de comportement à l’adolescence.

Il est possible qu’une personne ayant reçu des fessées dans l’enfance s’en sorte bien. Cependant, il y a un risque que ce ne soit pas le cas pour de nombreuses personnes. Pour cette raison, les pédiatres américains recommandent d’utiliser d’autres façons pour intervenir auprès des tout-petits.

Pour vous aider à faire face à des problèmes de discipline, consultez les fiches suivantes :

Sources : La Presse, American Academy of Pediatrics et Naître et grandir

DÉVELOPPEMENT

Perdre sa première dent : une source de fierté!

La perte d’une dent de bébé, c’est le premier changement physique dont les enfants ont réellement conscience. Selon des chercheurs suisses, 80 % des enfants en seraient fiers, car ils auraient l’impression de devenir grands.

Les autres auraient plutôt peur de perdre un morceau d’eux-mêmes et ne vivraient pas aussi bien cette expérience. Les chercheurs ont d’ailleurs noté que les premières visites chez le dentiste influenceraient les émotions ressenties lors de la perte d’une dent de bébé.

Les enfants qui ont consulté pour une carie et qui se sont sentis honteux ou coupables face au dentiste vivraient négativement la perte de leur première dent. Il semblerait aussi que plus la dent « branle » longtemps avant de tomber, plus l’enfant serait soulagé et heureux de la perdre. Les rituels, comme l’histoire de la fée des dents, influenceraient aussi positivement les émotions de l’enfant.

Ces conclusions sont basées sur les réponses de 1 300 parents à un questionnaire portant sur les réactions des enfants lors de la perte de leur première dent.

Source : Science Daily

 

8 novembre 2018

Par l’équipe de Naître et grandir

Naître et grandir

 

Photos : GettyImages/Steve Debenport, StockPlanets et JLBarranco

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