Vaccin contre la rougeole et voyage aux États-Unis, directive pour améliorer le soutien après une fausse couche et vie familiale avec un enfant ayant un TDAHSANTÉ
Voyage aux États-Unis : le vaccin contre la rougeole recommandé
En raison de l’épidémie de rougeole aux États-Unis, l’Agence de santé publique du Canada recommande aux voyageurs de s’assurer d’être vaccinés contre cette maladie avant de traverser la frontière américaine.
Si vous allez aux États-Unis avec un bébé âgé de 6 à 11 mois, l’Agence recommande de parler de la vaccination précoce avec un professionnel de la santé (ex. : médecin, infirmière, pharmacien). La première dose du vaccin contre la rougeole est habituellement donnée à 12 mois, mais elle peut être administrée dès 6 mois si vous voyagez dans une région où la rougeole est préoccupante.
Cela pourrait être aussi utile si vous voyagez dans certaines provinces canadiennes, comme l’Ontario et l’Alberta où les cas de rougeole sont actuellement plus élevés que dans l’ensemble des États-Unis.
Un bébé de moins de 6 mois ne peut pas être vacciné contre la rougeole. Certaines mesures peuvent toutefois être prises pour le protéger. Par exemple, éviter les lieux très fréquentés, le lavage des mains et la vaccination de l’entourage. Si la mère a été vaccinée contre la rougeole, le bébé est protégé contre la maladie jusqu’à ses 6 mois.
Pour connaître les symptômes et les complications possibles, consultez notre fiche sur la rougeole.
Sources : Gouvernement du Canada, Le Devoir et Radio-Canada
GROSSESSE
Améliorer le soutien après une fausse couche
La Société des obstétriciens et gynécologues du Canada (SOGC) recommande d’améliorer les soins et le soutien psychologique pour les femmes qui subissent une fausse couche.
Dans une directive, publiée en juin dernier dans le Journal d’obstétrique et gynécologie du Canada, la SOGC demande aux professionnels de la santé de tenir compte de la détresse psychologique souvent causée par la perte d’une grossesse. La SOGC recommande d’ailleurs que les femmes qui subissent une fausse couche fassent l’objet d’un dépistage de la dépression et se voient proposer un traitement ou une référence pour obtenir des soins en santé mentale, si nécessaire. Jusqu’à 30 % d’entre elles présentent un problème de santé mentale (ex. : dépression, anxiété, syndrome de stress post-traumatique).
Les femmes se sentent aussi souvent coupables de leur fausse couche. Pour éviter ce sentiment, la SOGC recommande au personnel de la santé de rassurer et d’informer les patientes sur le fait que la plupart des fausses couches ne peuvent pas être évitées ni traitées.
La SOGC demande également à ce que deux médicaments, la mifépristone et le misoprostol, soient offerts gratuitement aux patientes qui veulent éviter une chirurgie comme un curetage.
Source : Journal d’obstétrique et gynécologie du Canada
COMPORTEMENT
TDAH chez l’enfant : quel impact sur la vie de famille?
Stress, conflits, stigmatisation… Le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) d’un enfant peut affecter la qualité de vie de sa famille, souligne une infirmière clinicienne, mère de deux enfants vivant avec un TDAH.
Par exemple, la relation parent-enfant serait davantage marquée par du stress et des conflits lorsqu’un enfant souffre d’un TDAH, selon une étude britannique. Or, un parent stressé répond moins aux besoins de son enfant, car il est moins disponible émotionnellement. Cette situation peut entraîner une hausse des symptômes de TDAH.
La manière dont le parent réagit à ces symptômes n’est par ailleurs pas sans conséquence. En effet, elle peut avoir un impact sur son sentiment de compétence parentale et sur son style parental. Certains parents peuvent se mettre à critiquer et à rejeter leur enfant, et d’autres à faire preuve de permissivité et d’indulgence.
Pour améliorer la relation parent-enfant et la vie familiale, l’infirmière recommande, entre autres, aux parents d’avoir des attentes réalistes envers leur enfant ayant un TDAH, particulièrement en ce qui concerne sa capacité d’attention. Cela peut les aider à :
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changer leur regard et à réduire leur détresse et leurs pensées négatives;
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limiter les conflits avec leur enfant et à favoriser une meilleure relation entre eux;
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mieux vivre le quotidien;
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améliorer leur sentiment de compétence parentale.
Source : The Conversation
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Julie Leduc et Nathalie Vallerand – Équipe Naître et grandir
Photos : Adobe Stock/Prostock-studio et Monkey Business et GettyImages/ridvan_celik