Gestes pour réduire l’impact de l’Halloween sur l’environnement, continuer l’allaitement pendant une situation d’urgence et enfants vulnérables à la maternelleVIE DE FAMILLE
Pour une Halloween plus écolo!
Se déguiser, décorer sa maison et récolter des bonbons réjouit bon nombre de petits et grands à l’Halloween. Les achats faits pour cette fête peuvent toutefois avoir un impact sur l’environnement.
Heureusement, certains petits gestes vous permettront de réduire cet impact. En voici quelques-uns.
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Réutilisez les costumes et les décorations que vous avez déjà ou fabriquez-les à partir d’éléments que vous avez chez vous (ex. : drap, balai, chapeau, épée, vieux vêtements, ouate, pompons). Aller sur Internet peut vous inspirer.
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Si l’achat d’un costume est nécessaire, tournez-vous vers les sites de petites annonces (ex. : Kijiji, Marketplace) ou les friperies. Même chose pour vos décorations.
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Utilisez vos lumières de Noël pour créer votre décor d’Halloween, surtout si elles sont blanches. Vous pouvez aussi dessiner citrouilles et chauve-souris dans vos fenêtres avec des crayons conçus pour cela.
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Privilégiez l’achat de bonbons emballés en vrac ou en gros format et donnez-les sans les mettre dans de petits sacs individuels. Cela réduira les emballages en plus de vous faire économiser.
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Optez pour un sac réutilisable ou une taie d’oreiller pour la collecte de bonbons.
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Faites la tournée des maisons à pied plutôt qu’en voiture afin d’éviter la production de dioxyde de carbone (CO2).
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Éclairez-vous avec une lampe de poche ou une lampe frontale plutôt qu’avec des bâtons lumineux à usage unique.
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Une fois la fête terminée, cuisinez vos citrouilles et vos courges afin de prévenir le gaspillage alimentaire.
Sources : Recyc-Québec et Protégez-Vous
ALLAITEMENT
Comment continuer à allaiter pendant une situation d’urgence
Incendies, inondations, tornades, verglas… Lorsqu’une catastrophe survient, allaiter peut s’avérer plus difficile. Mais bien que cela présente des défis, il est possible de continuer. Explications et conseils de trois expertes.
Pendant une situation d’urgence, les bébés peuvent être plus agités et pleurnicheurs, moins bien dormir la nuit et téter plus souvent que d’habitude. C’est normal, car leur quotidien est perturbé. Mais cela amène parfois des mères à cesser d’allaiter, croyant qu’elles produisent moins de lait parce qu’elles sont stressées. Or, il est prouvé que le stress n’affecte pas la production de lait.
La production de lait fonctionne plutôt selon l’offre et la demande : plus un bébé tète, plus il y aura de lait. Cependant, les lieux d’hébergement d’urgence ne sont pas toujours propices à l’allaitement. Et lorsque les tétées sont moins fréquentes, la production de lait risque de diminuer. Même chose si la mère ne boit pas assez d’eau parce qu’elle est concentrée sur son tout-petit ou qu’elle limite sa consommation d’eau pour éviter d’aller aux toilettes.
Pour maintenir votre production de lait lors d’une urgence, gardez votre enfant près de vous, allaitez-le souvent et buvez suffisamment d’eau. Au moins cinq couches très mouillées en 24 heures, une urine claire et des selles liquides s’il est nourri exclusivement au sein (ou molles s’il mange aussi des aliments solides) sont des signes que votre enfant reçoit assez de lait maternel.
Source : The Conversation
DÉVELOPPEMENT
Hausse de la proportion d’enfants vulnérables à la maternelle
La proportion d’enfants à la maternelle 5 ans considérés comme vulnérables dans au moins un domaine de leur développement augmente depuis 10 ans. C’est ce qui ressort de la 3e édition de l’Enquête québécoise sur le développement des enfants à la maternelle menée en 2022 auprès de plus de 78 000 enfants.
En 2022, près du tiers des enfants à la maternelle (28,7 %) étaient considérés comme vulnérables dans au moins un domaine de leur développement, comparativement à 27,7 % en 2017 et à 25,6 % en 2012. Les domaines de développement étudiés sont la santé physique et le bien-être, les compétences sociales, la maturité affective, le développement cognitif et langagier ainsi que les habiletés de communication et les connaissances générales.
Un enfant dit vulnérable est un enfant plus susceptible que les autres de présenter des difficultés à la maternelle en ce qui concerne notamment ses apprentissages scolaires, la gestion de ses émotions et ses relations avec les autres. Par exemple, il pourrait avoir de la difficulté à attendre son tour ou à travailler de façon autonome.
Les garçons, les élèves les plus jeunes de la classe, les enfants nés à l’extérieur du Canada et ceux vivant dans un milieu défavorisé sont plus à risque d’être vulnérables à la maternelle. À noter que les enfants étudiés en 2022 ont grandi pendant la pandémie. Selon les auteurs, ce contexte pourrait avoir eu un effet sur leur développement.
Source : Enquête québécoise sur le développement des enfants à la maternelle 2022
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19 octobre 2023
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Photos : GettyImages/Yurii Sliusar, SanyaSM et Hero Images