Manger des insectes, développement des enfants de parents de même sexe, complications lors de la grossesse et âge de la mère, et balado Familles à la uneALIMENTATION
Des insectes dans l’assiette des enfants?
On trouve souvent les insectes sales et dégoûtants. Or, si on les présentait autrement, les enfants pourraient se laisser convaincre assez facilement d’en manger, selon deux petites études menées en France.
La plupart des 43 enfants interrogés par les chercheuses ont tout d’abord indiqué qu’ils refuseraient de manger des insectes. La raison invoquée : le dégoût que les insectes leur inspiraient.
Toutefois, après avoir vu des insectes en photo et en vrai, ainsi qu’une émission de cuisine où des grillons et des fourmis étaient au menu, les enfants ont commencé à penser autrement. Ils étaient plus ouverts à manger des insectes aromatisés à des saveurs qu’ils aiment, comme le ketchup ou le chocolat. Certains ont même mangé du gâteau contenant des vers de farine en poudre parce que d’autres enfants y ont goûté.
Les chercheuses en concluent que les enfants peuvent se faire rapidement à l’idée de manger des insectes et qu’ils pourraient ainsi faire évoluer les habitudes alimentaires.
Dans plusieurs régions du monde, les insectes font partie de l’alimentation des humains. Ils sont aussi une solution de rechange à la viande. Ils sont en effet riches en protéines, et leur production nécessite beaucoup moins d’eau, d’espace et de nourriture que celle de la viande en plus de polluer moins.
Source : The Conversation
VIE DE FAMILLE
Familles homoparentales : comment vont les enfants?
Les enfants qui ont des parents de même sexe se développent aussi bien que les autres, et peut-être même un peu mieux, indiquent des chercheurs chinois et américains qui ont analysé 34 études. Leurs résultats confirment ce que d’autres études avaient déjà démontré.
Les chercheurs se sont penchés sur le développement des enfants qui ont deux mamans ou deux papas ainsi que sur leur santé physique et mentale, leur capacité d’adaptation, leurs résultats scolaires, etc. Le verdict : ces enfants se portent bien et se développent tout à fait normalement. L’homosexualité des parents n’a pas d’impact négatif sur les tout-petits, concluent-ils.
Au contraire, grandir dans une famille homoparentale est bénéfique sur certains aspects, dont la relation parent-enfant. Les parents des minorités sexuelles seraient en effet plus chaleureux avec leurs enfants, interagiraient davantage avec eux et leur apporteraient plus de soutien que les parents hétérosexuels.
Par ailleurs, les enfants de ces familles démontreraient de meilleures capacités d’adaptation aux difficultés. Cela pourrait s’expliquer par le fait que leurs parents les préparent à affronter la discrimination et les préjugés envers leur type de famille et l’homosexualité, notent les chercheurs.
Les études utilisées pour cette analyse ont été menées dans des pays où les relations entre personnes de même sexe sont reconnues par la loi. La même démarche effectuée dans des endroits où ces relations sont illégales pourrait donner des résultats différents.
Source : Les Éclaireurs
SANTÉ
Grossesse : l’âge de la mère ne serait pas en cause lors de complications
À partir de 35 ans, l’âge de la mère est considéré comme un facteur de risque pour plusieurs complications de grossesse, comme l’hypertension, la prématurité ou un faible poids à la naissance. C’est toutefois l’état de santé de la mère avant la grossesse qui serait en cause, selon une étude américaine.
Aux États-Unis, l’âge moyen des femmes enceintes est à la hausse. Les taux de complications aussi. C’est notamment le cas des troubles hypertensifs avec ou sans prééclampsie ou éclampsie qui ont bondi de plus de 50 % entre 2011 et 2019. Les chercheurs ont cependant constaté que ce n’est pas l’âge des futures mères qui augmenterait les risques liés à la grossesse, mais plutôt les problèmes de santé dont elles souffrent avant de tomber enceintes, comme le diabète et l’hypertension.
Cette découverte rappelle l’importance pour les femmes de prendre soin de leur santé avant de planifier une grossesse, soulignent les auteurs de l’étude. Ils invitent aussi les médecins à mettre davantage l’accent sur la santé et la gestion des maladies chroniques des femmes avant la grossesse, peu importe l’âge de celles-ci.
Pour parvenir à ces résultats, les chercheurs ont analysé les données de 7,6 millions de naissances survenues en 2011 et en 2019.
Source : Eurekalert
À ÉCOUTER
Balado : Familles à la une
Dans ce balado, la journaliste Maude Goyer vous présente en 5 minutes des sujets qui ont retenu son attention récemment.
Les sujets abordés cette semaine :
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Sports d’équipe, bons pour la santé mentale
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Prénoms en voie de disparition
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Jusqu’à quel âge dormir avec un toutou?
Pour écouter : naitreetgrandir.com/fr/balado-familles-a-la-une/
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