En manchettes: Apprendre à mentir – Oreillers contre la tête plate – Assistants vocaux

En manchettes: Apprendre à mentir – Oreillers contre la tête plate – Assistants vocaux
En manchettes: Apprendre à mentir – Oreillers contre la tête plate – Assistants vocaux
Apprendre à mentir pour mieux socialiser, dangers des oreillers contre la tête plate et interactions entre assistants vocaux et tout-petits


COMPORTEMENT

Les enfants doivent-ils mentir pour plaire?

L’honnêteté est une valeur chère à la grande majorité des parents. Pourtant, un enfant qui dit toute la vérité ne serait pas bien vu, indique une étude américaine menée auprès de 267 adultes.

Les auteurs de l’étude ont montré à des adultes des vidéos mettant en scène des enfants qui disent la vérité ou qui mentent dans différentes situations. Les adultes devaient ensuite donner leur opinion sur le comportement des enfants.

Les chercheurs ont ainsi remarqué que les adultes étudiés jugeaient plus sévèrement les enfants qui étaient trop honnêtes que ceux qui mentaient pour demeurer polis. Ce n’était toutefois pas le cas si l’enfant mentait pour protéger quelqu’un.

Les adultes enverraient donc des messages contradictoires en ce qui concerne l’honnêteté, soulignent les chercheurs. D’un côté, les adultes insistent sur le fait que c’est mal de mentir. Cependant, de l’autre, ils considèrent que ce n’est pas gentil de dire la vérité dans certaines circonstances. Ils peuvent même être embarrassés ou fâchés si leur enfant est trop honnête.

Même s’il n’est pas facile pour les enfants d’apprendre ce qui est socialement acceptable, ils réaliseraient rapidement qu’il faut parfois mentir pour maintenir de bonnes relations sociales. Cela expliquerait pourquoi les enfants apprennent à mentir très tôt dans leur développement, concluent les chercheurs.

Sources : Eurekalert et Journal of Moral Education

SÉCURITÉ

Oreillers « anti-tête plate » : dangereux pour les bébés?

Les oreillers ou coussins vendus pour prévenir la tête plate peuvent être dangereux pour les bébés et ne devraient pas être utilisés, prévient l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA).

Ces oreillers « anti-tête plate » ont généralement une fente ou un trou au centre pour maintenir la tête du bébé dans une bonne position lorsqu’il est couché sur le dos. Selon la FDA, ces oreillers augmenteraient le risque de suffocation et de mort subite du nourrisson. En plus de ne pas être sécuritaires, ces oreillers seraient inefficaces pour prévenir ou traiter l’aplatissement de la tête des bébés, souligne l’organisme.

Le syndrome de la tête plate n’est pas douloureux et ne nuit pas au développement de l’enfant. Dans la majorité des cas, il s’agit d’un problème temporaire qui peut être évité en changeant régulièrement la position de sommeil du bébé.

Si vous avez des inquiétudes au sujet de la forme de la tête de votre bébé, discutez-en avec son médecin. Dans certains cas, il pourrait proposer le port d’un casque moulant pour aider la tête à reprendre sa forme. Selon la FDA, ces casques ne comportent pas de danger pour la sécurité des enfants de 3 à 18 mois.

Sources : Health Day et FDA

VIE DE FAMILLE

Assistants vocaux et tout-petits : la crainte des experts

Les assistants vocaux, comme Alexa, Siri et Google Home, pourraient nuire au développement social ainsi qu’aux apprentissages des tout-petits, craignent des experts de l’intelligence artificielle.

Interagir avec ces appareils à un âge où les habiletés sociales et émotionnelles sont en plein développement pourrait avoir des répercussions à long terme sur la capacité d’empathie et sur la pensée critique, soulignent ces experts. Par exemple, les assistants vocaux ne favorisent pas la politesse, car les tout-petits n’ont pas à dire s’il vous plaît ou merci à l’appareil ni à utiliser un ton de voix approprié pour obtenir une réponse. La communication non verbale, qui est importante dans les interactions sociales, est par ailleurs absente lorsqu’un enfant parle avec un assistant vocal.

De plus, les réponses des assistants vocaux aux questions des enfants sont brèves et précises, contrairement à celles d’un adulte. En effet, lorsqu’un adulte répond à un enfant, il en profite pour placer la question en contexte, lui expliquer les limites de ses connaissances et évaluer son raisonnement. Il s’agit alors d’une occasion pour l’enfant de développer son esprit critique et sa logique.

Enfin, ces appareils offrent parfois des réponses inappropriées. Les experts donnent l’exemple d’un assistant vocal qui a suggéré à un enfant de toucher à une prise électrique avec une pièce de monnaie. L’installation de contrôles parentaux sur ces appareils serait désormais possible, sans trop nuire à leurs fonctionnalités.

Sources : Eurekalert, New York Post, Washington Post et Archives of Disease in Childhood

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Photos : GettyImages/Studio Grand Web, patchanan promunat et visualspace

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