En manchettes: Eczéma - Faire manger des fruits et des légumes - Vulnérabilité des pères

En manchettes: Eczéma - Faire manger des fruits et des légumes - Vulnérabilité des pères
En manchettes: Eczéma - Faire manger des fruits et des légumes - Vulnérabilité des pères

Cette nouvelle fait partie de nos archives. Il se peut que son contenu ne soit pas à jour.


Prévention de l’eczéma, influence des deux parents sur la consommation de fruits et légumes des enfants, et vulnérabilité des pères


SANTÉ

Eczéma : la crème en prévention ne serait pas efficace

Eczéma: la crème en prévention ne serait pas efficace

La crème hydratante ne serait pas utile pour prévenir l’apparition de l’eczéma, signale une étude britannique.

En effet, appliquer de la crème tous les jours aux enfants dès leur naissance n’aiderait pas à prévenir l’apparition de plaques sèches et irritées qui démangent. Les chercheurs sont arrivés à ce constat après avoir étudié 1394 bébés qui étaient à risque de souffrir d’eczéma.

La moitié d’entre eux a été « crémée » tous les jours jusqu’à leur premier anniversaire alors que les autres ne l’ont pas du tout été. Les résultats montrent que 23 % des enfants qui ont été « crémés » ont développé de l’eczéma à l’âge de 2 ans, comparativement à 25 % des bébés qui ne l’ont pas été.

Selon les auteurs de l’étude, cette différence n’est pas assez importante pour attester que l’utilisation quotidienne de crème hydratante aiderait à prévenir l’apparition de l’eczéma chez un tout-petit. Toutefois, si votre enfant souffre déjà d’eczéma, de précédentes études ont démontré que l’utilisation de crème hydratante est bénéfique pour diminuer les symptômes et améliorer l’efficacité d’autres traitements, comme les corticostéroïdes.

Source : EurekAlert!

ALIMENTATION

Fruits et légumes : l’influence des deux parents

Fruits et légumes: l’influence des deux parents

Pas toujours facile de faire manger des légumes et des fruits aux enfants. Pour y parvenir, les deux parents devraient donner le bon exemple, car leur influence n’agirait pas sur les mêmes aliments, suggère une petite étude finlandaise.

Selon les résultats, les habitudes de la mère influenceraient plus la consommation de fruits et de légumes crus et cuits des enfants alors que celles du père influenceraient davantage leur consommation de légumes cuits. Encourager les tout-petits à manger des légumes serait donc un travail d’équipe des deux parents, soulignent les chercheurs.

Les résultats montrent aussi que le souper serait le repas qui aurait le plus d’importance pour encourager les enfants à manger des légumes tandis que les collations en soirée seraient le meilleur moment pour favoriser la consommation de fruits.

Par ailleurs, plusieurs familles étudiées consommaient trop peu de légumes et de fruits. Les chercheurs rappellent que les légumes peuvent être servis au souper comme plat principal, en accompagnement ou en salade. Ils suggèrent aussi de servir des légumes cuits et d’autres crus pendant un même repas.

Pour parvenir à ces résultats, les chercheurs ont effectué un sondage auprès des parents de 114 petits Finlandais âgés de 3 à 5 ans.

Pour d’autres idées, consultez notre fiche Les fruits et les légumes.

Source : ScienceDaily

PATERNITÉ

La vulnérabilité des pères québécois

La vulnérabilité des pères québécois

Tous les pères peuvent vivre de la vulnérabilité, selon une étude québécoise présentée la semaine dernière lors de la Su-père conférence.

Cette étude est tirée d’un sondage mené en 2018 auprès de 2 000 pères. L’analyse de leurs réponses a permis de déterminer que les pères sondés pouvaient vivre trois formes de vulnérabilité, que les chercheurs qualifient de « vulnérabilité ordinaire ou universelle » :

  • Le manque de gratification (ex. : être père n’est pas une source de satisfaction, de fierté et de plaisir, sentiment de ne pas être reconnu dans son rôle de père)
  • Le manque de confiance (ex. : sentiment de ne pas être aussi compétent que l’autre parent, pas à l’aise dans le rôle de père, manque d’habiletés en tant que parent)
  • Le manque de repères (ex. : difficile de savoir si les interventions auprès de son enfant sont correctes, anxiété causée par le fait d’être père)

Aussi, l’étude a fait ressortir certains facteurs qui pourraient contribuer à réduire la vulnérabilité ordinaire des pères. En effet, les pères sondés qui se sentaient valorisés par leurs enfants, par l’autre parent ou par leur entourage montraient un plus faible niveau de vulnérabilité. Même chose pour les pères qui s’entendaient bien avec l’autre parent sur la façon d’intervenir auprès de leurs enfants.

À l’inverse, des facteurs pouvant augmenter la vulnérabilité des pères ont aussi été identifiés, dont les critiques reçues de l’autre parent, l’épuisement en raison du travail, la difficulté à apprendre à être père et la séparation.

Cette étude a été réalisée par le Groupe de recherche et d’intervention auprès des enfants vulnérables et négligés en collaboration avec le Regroupement pour la Valorisation de la Paternité.

Source : Observatoire des tout-petits

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27 février 2020

Par l’équipe de Naître et grandir

Naître et grandir

 

Photos : GettyImages/Liderina, vgajic et gradyreese

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