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Aider les enfants à s’organiser, parents hélicoptères et bulldozers, et diabète de grossesse et allaitementVIE DE FAMILLE
Aider son enfant à s’organiser : un plus pour l’école
Aider votre enfant à développer son sens de l’organisation peut faciliter la vie au quotidien, mais aussi sa réussite à l’école. C’est d’ailleurs l’un des thèmes abordés cette semaine dans le cadre des Journées de la persévérance scolaire.
En développant son sens de l’organisation, votre enfant apprend à évaluer ses tâches pour en établir la priorité, à effectuer les choses par étapes et à bien gérer son temps. Il peut donc atteindre ses buts plus rapidement tout en obtenant de meilleurs résultats.
Voici comment aider votre enfant à s’organiser :
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Aidez-le à déterminer les tâches prioritaires. Par exemple, s’il a plusieurs devoirs et leçons, demandez-lui s’il est plus important de faire le devoir de mathématiques qui est à remettre demain ou d’étudier les mots pour la dictée du vendredi? Dans les tâches domestiques, est-il plus important de desservir la table afin que vous puissiez laver la vaisselle ou de ranger sa chambre?
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Aidez-le à établir une routine quotidienne. Par exemple, avant ses devoirs, il doit sortir son matériel scolaire, ouvrir son agenda, lire les tâches à faire, choisir ce qu’il va faire en premier et le faire.
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Expliquez à votre enfant comment regrouper certaines tâches pour être plus efficace. Lorsqu’il prend son pyjama dans son armoire par exemple, il peut en profiter pour sortir ses vêtements du lendemain.
Pour plus de trucs, consultez notre fiche Aider son enfant à s’organiser.
DÉVELOPPEMENT
Parent hélicoptère : quels effets sur les enfants?
Même s’ils pensent bien faire, les parents hélicoptères nuiraient au développement de leur enfant en l’empêchant de vivre des échecs et des déceptions, rappelle une psychologue anglaise.
Par amour, ces parents gèrent plusieurs aspects de la vie de leur enfant. Ils lui mettent aussi beaucoup de pression pour qu’il réussisse tout ce qu’il entreprend. Ils l’accompagnent jusqu’à la porte d’entrée de l’école ou l’empêchent de faire une activité de peur qu’il lui arrive quelque chose.
En voulant trop protéger leur enfant, les parents hélicoptères et bulldozers ne favorisent pas son autonomie et ne le laissent pas expérimenter l’échec et la frustration. Apprendre à surmonter des difficultés est pourtant nécessaire au développement de la résilience et de la capacité à gérer la frustration.
Les effets d’une parentalité surprotectrice se font d’ailleurs sentir avant même l’entrée à l’école. En effet, les tout-petits de parents surinvestis sont souvent plus timides et anxieux. Ils entretiennent aussi de moins bonnes relations avec les autres enfants.
Malgré tout, il est important que les parents s’impliquent dans la vie de leur enfant, car les études montrent que les enfants dont les parents s’impliquent réussiraient mieux à l’école, auraient une meilleure confiance en eux et s’entendraient mieux avec les autres. Le défi est de trouver la juste mesure.
Source : La Conversation
GROSSESSE
L’allaitement contre le diabète de type 2?
Les mères qui ont souffert de diabète de grossesse et qui allaitent ensuite pendant 6 à 12 mois diminueraient leur risque de développer le diabète de type 2 plusieurs années plus tard, signale une étude américaine.
En effet, ces femmes verraient leur risque diminuer de 9 %. Les résultats montrent aussi que celles qui allaitent plus longtemps augmenteraient davantage leur protection. Ainsi, allaiter pendant un à deux ans diminuerait de 15 % le risque de développer un diabète de type 2, alors qu’allaiter pendant plus de deux ans ferait baisser ce risque de 27 %.
En plus des risques qu’il pose pour la santé de la femme enceinte et du foetus, le diabète de grossesse augmente la probabilité que la mère souffre de diabète de type 2 quelque 10 à 20 ans après l’accouchement. Comme le diabète de type 2 augmente les risques d’accident vasculaire cérébral, de maladie cardiaque et autres problèmes de santé, les auteurs de l’étude conseillent aux professionnels de la santé d’encourager les mères souffrant de diabète de grossesse à allaiter.
Pour arriver à ce constat, les chercheurs ont analysé le cas de 4 000 mères ayant souffert de diabète de grossesse, dont 873 ont développé le diabète de type 2 au cours des 25 années suivant la grossesse. Ils ont ensuite comparé les femmes ayant allaité avec celles qui n’ont pas allaité.
Source : Medical Xpress
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20 février 2020
Par l’équipe de Naître et grandir
Photos : GettyImages/ romrodinka, Sladic et belchonock