En manchettes: Frais de garde - Écrans et cerveau - Relations sexuelles et accouchement

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En manchettes: Frais de garde - Écrans et cerveau - Relations sexuelles et accouchement

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Retour au tarif unique dans les services de garde subventionnés, effets des écrans sur le cerveau, relations sexuelles et déclenchement de l’accouchement


SERVICE DE GARDE

CPE et garderies subventionnées : retour au tarif unique

Les parents qui ont des enfants dans un service de garde subventionné ne paieront désormais plus de contribution additionnelle, a annoncé aujourd’hui le ministre des Finances Éric Girard dans son mini-budget.

Ces parents ne paieront donc que le tarif unique comme cela était le cas auparavant. Ce tarif s’élève aujourd’hui à 8,25 $ par jour. Rappelons que la contribution supplémentaire, surnommée « taxe famille », avait été mise en place par le gouvernement libéral en 2015.

Cette mesure est rétroactive. Cela veut dire que, lorsqu’ils feront leur prochaine déclaration d’impôt, les familles n’auront pas à payer de frais supplémentaires si leur enfant a fréquenté un service de garde subventionné (CPE, milieu familial ou garderie) en 2019. Pour les tout-petits qui fréquentent une garderie non subventionnée, aucun changement financier n’a été annoncé.

En raison des surplus budgétaires, le gouvernement de la CAQ a décidé de devancer la promesse de réduire la contribution additionnelle, qui devait se faire sur une période de quatre ans. Le ministre des Finances a aussi décidé d’accélérer la hausse des allocations familiales dès janvier 2020.

Sources : Radio-Canada et La Presse

DÉVELOPPEMENT

Trop de temps d’écran : des effets visibles sur le cerveau

Des chercheurs américains ont noté des différences dans la structure du cerveau des tout-petits qui passent plus d’une heure par jour devant les écrans. Cette petite étude montre que ces différences se situent dans les zones reliées au langage, à la lecture, à l’imagination et aux fonctions exécutives, comme la mémoire.

Les jeunes enfants passant beaucoup de temps devant un écran (télévision, tablette, téléphone mobile, ordinateur) auraient, selon les images par résonnance magnétique (IRM), de moins bonnes connexions entre certains neurones de leur cerveau. Inversement, les enfants suivant les recommandations d’exposition aux écrans auraient de plus fortes connexions, ce qui favorise un meilleur échange d’informations dans le système nerveux.

Des tests cognitifs ont par ailleurs montré une association entre un trop grand temps d’écran et un plus faible niveau de langage et de mémoire. Les tout-petits très exposés aux écrans auraient notamment plus de difficulté à nommer rapidement des objets.

Les chercheurs rappellent que pour favoriser un bon développement du cerveau, rien ne vaut la lecture d’un livre, le jeu libre et le jeu extérieur. Il est donc recommandé de limiter le plus possible le temps que les enfants passent devant un écran, particulièrement en bas âge.

Selon la Société canadienne de pédiatrie, les tout-petits de moins de 2 ans ne devraient pas être exposés aux écrans alors que les enfants de 2 à 5 ans ne devraient pas passer plus de 1 heure par jour devant un écran, tous appareils confondus.

Les observations de l’étude sont basées sur l’analyse d’images du cerveau de 47 enfants âgés de 3 à 5 ans, de tests cognitifs et du temps passé devant les écrans, tel que rapporté par leurs parents.

Sources : MedicalXpress et CTVnews

GROSSESSE

Efficaces, les rapports sexuels pour déclencher l’accouchement?

Selon la croyance populaire, faire l’amour en toute fin de grossesse peut stimuler les contractions et le début du travail. Or, une nouvelle analyse d’études vient confirmer que ce n’est pas le cas.

On avait de bonnes raisons de croire que les relations sexuelles pouvaient stimuler l’arrivée de bébé. Le sperme contient les mêmes hormones (les prostaglandines) que celles qu’on utilise pour provoquer un accouchement. De plus, l’orgasme féminin provoque une contraction utérine qui peut favoriser le travail.

Pourtant, l’analyse des données des trois études analysées par les chercheurs italiens révèle que les femmes qui font l’amour autour de leur date prévue d’accouchement n’augmenteraient pas leurs chances d’induire le travail spontanément. Ces résultats ne s’appliquent qu’aux femmes dont la grossesse n’est pas jugée à risque élevé.

Pour parvenir à cette conclusion, les auteurs de cette analyse ont comparé le début du travail de 1483 femmes ayant mené une grossesse à terme. Dans deux des études, les femmes devaient faire l’amour autant de fois que possible vers la fin de leur grossesse. Dans la troisième étude, les femmes devaient limiter leurs rapports sexuels à deux par semaine et, idéalement, pratiquer l’abstinence à la fin du 3e trimestre.

Ces études n’ont pas toutefois évalué les effets de l’orgasme, de la stimulation des mamelons ou des positions sexuelles. On sait que la stimulation des mamelons libère de l’ocytocine, une hormone aussi produite pendant la grossesse pour préparer l’utérus au travail. L’ocytocine est également administrée pour déclencher artificiellement un accouchement.

Sources : Journal of Sexual Medecine et magicmaman

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7 novembre 2019

Par l’équipe de Naître et grandir

Naître et grandir

 

Photos : rawpixel/Teddy Rawpixel, Teddy Rawpixel et roungroat

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