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Faire parler son enfant de sa journée à l’école, préparation des repas, course à pied pendant la grossesseVIE DE FAMILLE
Pas facile de faire parler les enfants de leur journée à l’école!
Lorsque vous demandez à votre enfant comment sa journée à l’école s’est passée, il vous répond sans doute « bien », sans plus de détails. Comment arriver à le faire parler davantage?
En tant que parents, nous avons souvent deux attitudes quand notre enfant est peu bavard. On pose plus de questions afin d’en savoir plus ou on laisse tomber puisqu’il ne veut pas parler.
La recherche a toutefois démontré que poser trop de questions peut déranger l’enfant, qui se refermera alors sur lui-même. Et ne pas démontrer assez d’intérêt peut l’affecter. Comment s’en sortir?
Voici quelques trucs :
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Posez des questions ouvertes auxquelles votre enfant ne peut pas répondre par « oui » ou par « non ». Vous pouvez, par exemple, lui dire : « Raconte-moi ce que tu as fait à la récréation aujourd’hui. »
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Évitez les nombreuses questions juste après l’école. Les enfants sont souvent fatigués. Laissez à votre enfant le temps de se détendre.
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Écoutez vraiment ce que dit votre enfant, sans avoir les yeux sur votre cellulaire ou l’esprit ailleurs.
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Adaptez vos questions au niveau scolaire de votre enfant. De la maternelle à la 3e année, vous pouvez lui parler de ses émotions et de ses amis. Si votre enfant est plus vieux, vous pouvez amorcer une conversation en vous intéressant à ses amis (ex. : « Comment tes amis trouvent-ils le nouveau professeur d’anglais? »).
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Si votre enfant vit un problème à l’école, encouragez-le à trouver une solution en évaluant avec lui la meilleure option.
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Pour avoir une réponse sur un sujet délicat comme l’intimidation, posez des questions indirectes, comme « Crois-tu que des enfants de ta classe peuvent être victimes d’intimidation? »
Pour en savoir plus, consultez notre fiche Communiquer avec son enfant.
Source : The Conversation
ALIMENTATION
Les mères toujours aux commandes des repas
Malgré un meilleur partage des tâches entre les parents, la mère continuerait d’être la principale responsable des repas et de la qualité de l’alimentation, rapporte une étude québécoise.
Selon les résultats, la femme aurait la charge de la préparation de la majorité des repas dans 81 % des familles. Non seulement les mères cuisineraient-elles plus que les pères, mais elles appliqueraient davantage les principes d’une bonne alimentation, comme le démontrent ces résultats :
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38 % des mères suivraient parfois les recommandations du Guide alimentaire canadien contre 29 % des pères.
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83 % des mères liraient parfois les étiquettes des produits alimentaires contre 73 % des pères.
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Près de 90 % des mères se qualifieraient de bonnes ou de très bonnes pour préparer soupes, ragoûts, muffins et gâteaux à partir d’ingrédients de base contre 75 % des pères.
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73 % des mères ajouteraient des fruits et des légumes aux recettes de base contre 59 % des pères.
Les papas seraient toutefois plus conscients de l’effet du sel puisque 63 % d’entre eux réduisent la teneur en sel des recettes contre 53 % des mères.
Face à ces constats, les chercheurs suggèrent de trouver des façons d’adapter les messages des campagnes de sensibilisation pour que les hommes se sentent davantage interpelés par la préparation des repas et la bonne alimentation.
Les résultats de cette étude se fondent sur les données recueillies lors d’une enquête en ligne menée auprès de 767 foyers canadiens ayant au moins un enfant âgé entre 2 et 12 ans.
Source : Le Fil
GROSSESSE
Course à pied enceinte : oui ou non?
Tous les spécialistes de la santé encouragent les femmes à rester actives pendant la grossesse. Mais la course à pied est-elle appropriée?
Si vous n’avez jamais fait de course à pied, la grossesse n’est pas le bon moment pour commencer, conviennent les experts. Il existe toutes sortes d’autres activités physiques bénéfiques qui permettent de faire les 150 minutes d’exercice par semaine recommandées entre autres par la Société canadienne des obstétriciens et gynécologues du Canada.
Pour celles qui ont l’habitude de courir, il est possible de continuer pendant la grossesse si celle-ci se passe sans complication. En plus de contribuer à la santé cardiovasculaire, la course peut aider à renforcer le placenta et les muscles du plancher pelvien notamment. Toutefois, courir au troisième trimestre n’est pas recommandé, car la future mère a un risque accru de développer de l’incontinence urinaire après l’accouchement. De plus, la course en fin de grossesse peut aussi avoir un impact négatif sur le poids du bébé.
En tout temps, les mamans doivent écouter leur corps et ne pas pousser la machine. Notamment, il faut éviter de courir à l’extérieur lors des journées très chaudes et humides. Et avant d’entreprendre un programme de course à pied pendant la grossesse, elles devraient en parler avec leur médecin, même si elles sont déjà des joggeuses.
Source : The Conversation
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5 septembre 2019
Par l’équipe de Naître et grandir
Photos : GettyImages/XiXinXing, filadendron et RichLegg