En manchettes: préparations pour nourrissons, parent de sportif et paternité tardive

En manchettes: préparations pour nourrissons, parent de sportif et paternité tardive
En manchettes: préparations pour nourrissons, parent de sportif et paternité tardive

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Efficacité des préparations hypoallergènes pour nourrissons, portrait type du meilleur parent de sportif et paternité tardive


BÉBÉ

Préparations hypoallergènes : leur efficacité encore mise en doute

Les préparations commerciales hypoallergènes pour nourrissons ne diminueraient pas le risque de développer des allergies plus tard, indique une étude française.

L’efficacité de ce type de préparation est déjà controversée : les sociétés américaine et suisse de pédiatrie ne les recommandent d’ailleurs plus depuis un certain temps. Dernièrement, des chercheurs français ont fait de nouveaux constats qui vont dans le même sens.

En examinant les données de 11 720 enfants, les auteurs de l’étude ont observé que les bébés ayant des antécédents familiaux d’allergies et qui ont été nourris avec des préparations hypoallergènes à 2 mois présentaient un plus haut risque de souffrir de sifflements respiratoires à 1 an que les bébés alimentés autrement.

Plus encore, l’utilisation de préparations hypoallergènes serait associée à un plus grand risque d’allergies alimentaires à l’âge de 2 ans pour tous les enfants, qu’ils soient génétiquement prédisposés aux allergies ou non.

Les auteurs de l’étude ont aussi constaté que, chez les enfants sans historique d’allergies, l’allaitement exclusif à 2 mois était associé à une réduction du risque d’eczéma à 1 an par rapport à l’utilisation de préparations traditionnelles pour nourrissons.

Sources : Pediatric Allergy and Immunology, INSERM et Notre Temps

ACTIVITÉ PHYSIQUE

Parent de sportif : mode d’emploi

Les parents sont plus engagés qu’avant dans les activités sportives de leur enfant, pour le meilleur mais aussi pour le pire… Leur attitude n’est malheureusement pas toujours exemplaire. Comment être un bon parent de sportif?

Des chercheurs canadiens ont interrogé des entraîneurs et des enfants sportifs pour brosser le portrait type du meilleur parent d’estrade. Selon leurs résultats, celui-ci :

  • appuie l’autonomie de son enfant, en le laissant faire des choix et en l’encourageant à résoudre lui-même les problèmes;
  • ne critique pas les performances de l’enfant;
  • donne plus d’importance aux efforts qu’à la victoire;
  • respecte et soutient les joueurs, les entraîneurs, les autres parents et les arbitres;
  • donne des commentaires positifs et réalistes après une compétition;
  • partage les objectifs sportifs de son enfant, sans imposer les siens;
  • sait gérer ses propres émotions, particulièrement lors des compétitions.
  • apporte un soutien à l’équipe, par exemple en étant bénévole, quand il le peut.

De plus, selon plusieurs études, les parents ne devraient pas inciter leur enfant à se spécialiser dans un sport, mais plutôt le laisser expérimenter différentes activités physiques. Ainsi, il aura l’occasion de bien développer l’ensemble de ses habiletés motrices (ex. : l’équilibre, le lancer, l’attrapé, les sauts, la nage et la course). Il a d’ailleurs été démontré que les enfants qui se spécialisent très jeunes dans un sport sont moins performants que les autres en grandissant parce qu’ils ne développent pas toutes leurs habiletés motrices.

Source : La Conversation

VIE DE FAMILLE

Pères âgés, enfants moins en santé?

Il est bien connu que l’âge de la mère au moment de la conception a une influence sur la santé du bébé à naître. Or, de plus en plus d’études montrent que l’âge du père a aussi un rôle à jouer pour la santé future de l’enfant.

Selon ces études, devenir père après 45 ans augmenterait le risque que l’enfant souffre d’autisme, de troubles bipolaires ou de schizophrénie. Cela augmenterait aussi le risque de naissance prématurée, de faible poids à la naissance et d’admission du bébé dans une unité de soins néonataux. Par ailleurs, le risque que la mère souffre de diabète de grossesse augmenterait lorsque le futur père est âgé de plus de 55 ans.

L’augmentation de ces risques s’explique par le fait que plus un homme vieillit, plus il peut transmettre des mutations – erreurs de copies des cellules – lors de la conception. Selon une étude finlandaise, le taux de mutations paternelles augmenterait de 4,28 % par année. Ainsi, à 70 ans, un homme transmettrait 8 fois plus de mutations à son enfant qu’il l’aurait fait à 20 ans.

Ces mutations sont heureusement souvent sans conséquence. La majorité des enfants nés de pères plus âgés se portent d’ailleurs bien. La paternité tardive a même certains avantages. Par exemple, les enfants ayant un père plus âgé présenteraient un risque de blessures accidentelles plus faible. Aussi, les pères qui ont un enfant à un âge plus avancé seraient souvent plus disponibles, car leur carrière professionnelle est bien établie et parfois terminée.

Sources : Science et Vie et Maxi Sciences

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1er août 2019

Par l’équipe de Naître et grandir

Naître et grandir

 

Photos : GettyImages/stevanovicigor, Lorado et FatCamera

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