En manchettes: calendrier de vaccination, capsules de détergent et anxiété mathématique

En manchettes: calendrier de vaccination, capsules de détergent et anxiété mathématique
En manchettes: calendrier de vaccination, capsules de détergent et anxiété mathématique

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Calendrier de vaccination modifié, dangers liés aux capsules de détergent et anxiété mathématique


SANTÉ

Vaccination : le calendrier sera modifié

Les enfants nés à partir du 1er juin ne recevront plus de vaccin à 6 mois. De plus, l’âge de l’administration de certains autres vaccins devrait aussi être modifié. Ces changements visent à simplifier le calendrier de vaccination tout en assurant une protection optimale pour les enfants.

Le Comité sur l’immunisation du Québec (CIQ) a ainsi recommandé de retirer du calendrier la dose de vaccin contre la diphtérie, la coqueluche, le tétanos, l’Haemophilus influenzae de type b et la poliomyélite (DCaT-VPI-Hib) donnée à 6 mois de vie, car elle n’offre pas de protection supplémentaire. Selon le CIQ, les trois autres doses administrées protègent de façon optimale les enfants contre ces maladies.

D’autres recommandations du CIQ devraient aussi entrer en vigueur à partir du 1er juin prochain pour les enfants nés à partir de cette date. Par exemple, l’ajout d’une dose de vaccin contre l’hépatite A combinée à l’hépatite B (HA-HB) à 18 mois. Aussi, le vaccin contre le méningocoque de sérogroupe C (Men-C), qui était donné à 12 mois, le serait maintenant à 18 mois.

Pour en savoir plus sur les changements qui devraient être apportés, consultez le document Optimisation du calendrier de vaccination des jeunes enfants du CIQ.

Sources : La Presse + et INSPQ

SÉCURITÉ

Capsules de détergent : à garder loin des enfants

Rangez bien les capsules de détergent hors de la portée de vos enfants, rappelle Santé Canada en cette Semaine nationale de prévention des empoisonnements.

Les capsules pour lessive ou encore les pastilles pour lave-vaisselle sont attirantes pour les jeunes enfants. Leurs couleurs vives et leur petit format les font passer pour des bonbons ou des jouets. Les tout-petits, qui ont tendance à tout porter à leur bouche, peuvent être tentés de les croquer. Lorsqu’avalés, ces sachets de détergent peuvent provoquer nausées, vomissements, toux, étouffement, troubles respiratoires et douleurs abdominales.

En 2015, le Centre antipoison du Québec rapportait 160 cas d’intoxication aux capsules de détergent. Ces produits sont également responsables de 25 % de toutes les brûlures chimiques chez les enfants de 3 et 4 ans. Cela peut s’expliquer par le fait qu’une faible pression sur un sachet de détergent peut le faire éclater. L’humidité peut aussi le dissoudre rapidement. Un contact avec le contenu peut provoquer des éruptions, des irritations et des brûlures sur la peau, et même aux yeux si l’enfant se frotte le visage.

Si vous pensez que votre enfant souffre d’une blessure ou d’un empoisonnement causés par un sachet de détergent, appelez immédiatement le 911 ou un centre antipoison.

Sources : Santé Canada, Ici Radio-Canada et INSPQ

ÉCOLE

D’où vient la peur des mathématiques?

Parents et professeurs peuvent influencer positivement ou négativement la relation qu’ont les enfants, et surtout les filles, avec les mathématiques, signalent des chercheurs britanniques.

Plusieurs enfants ressentiraient, dès le primaire, de l’anxiété mathématique lorsqu’on leur demande de résoudre un problème mathématique. Selon les chercheurs, cette anxiété ne serait pas liée à des difficultés d’apprentissage. En effet, 77 % des enfants qui font de l’anxiété mathématique auraient des capacités intellectuelles normales à élevées et auraient de bonnes notes aux examens de maths.

En évaluant un groupe de 1000 élèves, les chercheurs ont trouvé que les filles présentaient des niveaux d’anxiété mathématique plus élevée que les garçons. Une autre analyse menée auprès de 1700 élèves a révélé que la majorité d’entre eux trouvaient que les mathématiques étaient plus difficiles que les autres matières.

Cette perception peut créer de l’anxiété, qui augmente lorsque les résultats de l’enfant sont faibles ou qu’il se sent moins bon que ses camarades. Si l’anxiété mathématique d’un élève n’est pas prise au sérieux, ses résultats scolaires diminueront à la longue, ce qui contribuera à diminuer sa confiance en lui et à augmenter davantage son niveau d’anxiété.

Les auteurs de l’étude recommandent aux professeurs et aux parents de faire attention de ne pas communiquer leur propre peur des mathématiques aux enfants et de ne pas véhiculer des stéréotypes (ex. : les filles sont moins bonnes en maths que les garçons).

Source : Science Daily

 

21 mars 2019

Par l’équipe de Naître et grandir

Naître et grandir

 

Photos : GettyImages/Rawpixel, Roman Samokhin et FamVeld

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