En manchettes: obésité, sommeil des parents et préparation des repas

En manchettes: obésité, sommeil des parents et préparation des repas
En manchettes: obésité, sommeil des parents et préparation des repas

Cette nouvelle fait partie de nos archives. Il se peut que son contenu ne soit pas à jour.


Obésité chez les enfants, sommeil des parents, et préparation et planification des repas


SANTÉ

Obésité chez les enfants : des experts inquiets

Des experts québécois sonnent l’alarme concernant l’obésité chez les enfants et les jeunes. Ils soutiennent qu’une « crise de santé publique est à nos portes » si rien n’est fait, rapporte La Presse.

Ce constat survient alors que l’American Heart Association (AHA) vient pour la première fois d’ajouter l’obésité à la liste des facteurs qui accroissent le risque des enfants et des adolescents de développer des maladies cardiovasculaires. L’AHA souligne par ailleurs que les gens qui ont souffert d’embonpoint ou d’obésité à l’adolescence ont deux à trois fois plus de risques d’avoir prématurément une maladie cardiovasculaire.

Au Québec, environ un enfant de 3 à 19 ans sur trois présente de l’embonpoint ou de l’obésité. Chez les tout-petits, ce sont un tiers des enfants âgés de 3 à 5 ans qui sont à risque d’embonpoint ou qui présentent de l’embonpoint ou sont obèses. Ces chiffres sont beaucoup plus élevés qu’il y a une trentaine d’années.

Pour la pédiatre Julie St-Pierre, qui a participé à l’élaboration du présent avis de l’American Heart Association, la prévention de l’obésité chez les jeunes Québécois devrait être priorisée. Elle souligne d’ailleurs que chaque dollar utilisé pour prévenir l’obésité chez les enfants permet des gains de 540 % cinq ans plus tard.

Pour en savoir plus sur les causes de l’obésité chez les enfants, consultez Poids des tout-petits: faut-il s’en inquiéter?

Sources : La Presse et Observatoire des tout-petits

VIE DE FAMILLE

Nouveaux parents : moins de sommeil… pendant 6 ans

Tenez-le-vous pour dit : vous dormirez probablement moins bien pendant les 6 années suivant la naissance de votre premier enfant, prévient une étude britannique.

Les résultats de cette étude montrent que, durant les trois premiers mois suivant l’accouchement, les mères verraient leur sommeil réduit d’une heure en moyenne par nuit, contre 13 minutes pour les pères. Cette différence s’explique par le fait que la plupart des mamans sont les principales responsables des soins de l’enfant à cet âge, soulignent les chercheurs. Le manque de sommeil se ferait d’ailleurs davantage sentir chez les mères qui allaitent que chez celles qui donnent le biberon.

À mesure que le bébé grandit, les parents dormiraient plus, mais pas autant qu’avant la naissance de leur enfant. Par exemple, lorsque l’enfant a entre 4 et 6 ans, les mères présenteraient un déficit de sommeil d’environ 20 minutes par nuit et les pères de près de 15 minutes. Ce manque de sommeil peut s’expliquer par le fait que les enfants de cet âge sont souvent malades et font des cauchemars, indiquent les auteurs de l’étude. Ils ajoutent que le sommeil des parents peut aussi être perturbé par le stress et les soucis liés à la parentalité.

Pour ne pas s’épuiser, les experts recommandent aux nouveaux parents de lâcher prise sur les tâches non essentielles dans la maison, d’accepter l’aide de la famille et des amis, et de faire des siestes quand c’est possible.

Pour cette étude, les chercheurs ont interrogé 4659 parents qui ont eu un enfant entre 2008 et 2015.

Sources : Science Daily et LCI

ALIMENTATION

Préparation des repas : les parents manquent de temps

Les parents ne manquent pas de compétences alimentaires, mais plutôt de temps pour planifier et préparer les repas, rapporte un sondage canadien. Sans surprise, ce sont les parents qui travaillent à temps plein qui en manqueraient le plus.

Peu importe leur situation d’emploi, les parents sondés ont rapporté que le manque de temps était pour eux le principal obstacle à la planification et à la préparation des repas. Pour leur part, les parents interrogés qui occupent un emploi à temps plein avaient 51 % moins de chance de planifier les repas de la semaine et 36 % moins de chance de cuisiner en utilisant des ingrédients de base sains. Les résultats du sondage ne montrent toutefois aucun lien entre le niveau d’emploi, la qualité de l’alimentation et les compétences culinaires des parents.

Pour contrer le manque de temps, les chercheuses rappellent quelques stratégies pour optimiser la préparation des repas :

  • Prendre le temps, pendant la fin de semaine, de planifier les repas des jours à venir. Cette préparation fait gagner du temps autant à l’épicerie qu’au moment de cuisiner.
  • Faire participer les enfants à la planification et à la préparation des repas. Cela leur permet de développer des compétences culinaires et de l’autonomie.
  • Doubler ou tripler les recettes et en congeler une partie pour le repas d’une autre semaine.
  • Utiliser la mijoteuse pour avoir un repas prêt dès le retour à la maison.

Pour parvenir à ces résultats, les chercheuses ont mené un sondage Web auprès de 767 parents canadiens afin de connaître leur situation d’emploi, leur alimentation, leurs connaissances alimentaires, leur planification des repas, leurs compétences culinaires, leurs habiletés à améliorer des recettes pour les rendre plus santé et leurs efforts pour faire participer les enfants à la planification et à la préparation des repas.

Source : Le Fil

 

28 février 2019

Par l’équipe de Naître et grandir

Naître et grandir

 

Photos : GettyImages/SolStock, tatyana_tomsickova et RazoomGames

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