En manchettes: pères homosexuels, quand couper le cordon et apprendre à écrire

En manchettes: pères homosexuels, quand couper le cordon et apprendre à écrire
En manchettes: pères homosexuels, quand couper le cordon et apprendre à écrire

Cette nouvelle fait partie de nos archives. Il se peut que son contenu ne soit pas à jour.


Engagement des pères homosexuels adoptifs, bienfaits d’attendre avant de couper le cordon ombilical et apprentissage du langage écrit


VIE DE FAMILLE

Pères homosexuels : très engagés auprès de leurs enfants

Les couples homosexuels seraient très engagés et impliqués auprès de leurs enfants adoptifs, ce qui favoriserait l’attachement. C’est le constat d’un chercheur en psychologie qui est le premier à étudier l’engagement des pères homosexuels adoptifs au Québec.

Un tiers des enfants inscrits dans les services d’adoption du CIUSSS Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal sont adoptés par deux papas. Il s’agit d’une proportion élevée, ce qui a poussé le chercheur à analyser la dynamique parentale de ces familles.

Une équipe de recherche a d’abord questionné 92 pères de 46 enfants âgés de 1 à 9 ans afin d’évaluer, entre autres, leur degré d’engagement et d’implication dans le partage des tâches et dans l’éducation et les soins des enfants. Les couples de papas ont rapporté une division plutôt égalitaire des tâches et un haut niveau d’implication auprès de leur enfant. Toutefois, un des deux pères était généralement plus engagé, souvent celui qui avait le salaire le moins élevé. Les papas ont également rapporté peu de problèmes de comportement chez leur enfant adopté.

Les chercheurs ont ensuite rencontré 68 pères additionnels pour étudier le degré d’attachement de leur enfant âgé de 1 à 6 ans. Ils ont fait des entrevues et filmé des séquences de jeu et un moment de collation. La majorité des enfants présenteraient un haut niveau d’attachement, très peu de problèmes de comportement et une plus grande facilité à extérioriser leurs problèmes, ce qui serait lié à la grande sensibilité des pères homosexuels. Cette association ne ressortait pas des études précédentes menées auprès de pères hétérosexuels.

Sources : UQAM, Attachment & Human Development et Psychology of Sexual Orientation and Gender Diversity

NOUVEAU-NÉ

Attendre avant de couper le cordon serait bon pour le cerveau

Attendre au moins 5 minutes avant de couper le cordon ombilical aurait des bienfaits sur le développement du cerveau du nouveau-né, soutient une étude américaine.

Selon les résultats de cette étude, ce temps d’attente, pendant lequel le bébé est en peau à peau avec sa maman, permettrait une circulation du sang du nouveau-né à partir du placenta, ce qui augmenterait de 50 % l’apport en fer dans ses cellules sanguines.

Dans les premiers moments de vie, le cerveau a besoin de beaucoup de fer pour fabriquer sa myéline, une substance qui protège et isole les fibres nerveuses, à la manière du plastique autour des fils électriques. Plus un bébé a de réserves de fer, moins il risque de souffrir d’anémie et plus son cerveau pourra fabriquer de myéline. Cette substance est particulièrement importante pour la transmission de l’information dans le cerveau ainsi que dans le développement des capacités motrices, sensorielles et visuelles.

De précédentes études avaient déjà démontré qu’attendre avant de couper le cordon ombilical des bébés prématurés augmenterait leurs capacités de développement moteur et que les nouveau-nés en bonne santé avaient moins de risque de souffrir d’une carence en fer jusqu’à 6 mois après l’accouchement en plus d’avoir un poids à la naissance plus élevé.

La présente étude a été faite auprès de 73 bébés en bonne santé à la naissance, avec un suivi à 4 mois.

Source : Science Daily

ÉCOLE

Pourquoi apprendre à écrire est-il si difficile?

Votre enfant a de la difficulté à bien écrire des phrases correctement? Ce n’est pas étonnant, révèle un professeur français de psychologie.

Alors que la langue parlée se développe au gré des interactions entre l’enfant et sa famille, le langage écrit demande un long processus d’apprentissage. Le premier défi consiste à apprendre un nouveau code, soit l’alphabet. Puis vient l’écriture de mots. Cette étape n’est pas facile, car la langue française regorge de subtilités, que l’enfant doit apprendre à maîtriser : des lettres muettes, des liaisons orales qu’on n’écrit pas (exemple : on dit les « zours », mais on écrit les « ours »), des lettres qui font différents sons, etc.

Plus l’enfant avance dans son cheminement scolaire, plus il doit écrire rapidement et efficacement des signes graphiques parfois complexes, utiliser un vocabulaire varié, contrôler son orthographe, enchaîner des idées pour construire une histoire. Il s’agit d’un autre défi puisque l’enfant n’a pas de retour immédiat sur ses erreurs, comme c’est le cas lorsqu’il parle avec quelqu’un qui peut le corriger pendant la conversation.

Comment relever ces défis? En ralentissant la lecture et l’écriture pour mieux contrôler ce que l’enfant comprend et rédige. Il faut aussi donner le plus de retours possibles sur ce que l’enfant écrit et lit afin qu’il comprenne bien ses erreurs.

Source : The Conversation

 

14 février 2019

Par l’équipe de Naître et grandir

Naître et grandir

 

Photos : GettyImages/SolStock, vidka et diego_cervo

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