Des probiotiques pour maman limiteraient l’eczéma chez l’enfant

Des probiotiques pour maman limiteraient l’eczéma chez l’enfant
Des probiotiques pour maman limiteraient l’eczéma chez l’enfant

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26 juillet 2010 – Boire du lait contenant un supplément de probiotiques durant la grossesse et les premiers mois d’allaitement réduirait de près de la moitié l’incidence de l’eczéma chez les enfants.

C’est ce que révèle une étude norvégienne publiée dans le dernier numéro du British Journal of Dermatology. Celle-ci a suivi 2 groupes1 de femmes à partir de leur 3e trimestre de grossesse, jusqu’à ce que les enfants aient 2 ans.

L’un des groupes de femmes devait boire quotidiennement un verre de lait contenant des probiotiques. L’autre groupe buvait un verre de lait normal. L’expérience s’est déroulée de la 36e semaine de grossesse au 3e mois après la naissance de l’enfant. Durant cette période, tous les bébés ont été allaités au sein.

Chez les enfants dont la mère avait consommé le lait contenant des probiotiques, les chercheurs ont noté 40 % de moins de cas d’eczéma à l’issue de l’étude, soit jusqu’au 2e anniversaire de l’enfant. De plus, les cas étaient moins graves chez les enfants dont la mère avait eu droit au supplément de probiotiques.

Selon les chercheurs, la présence de ces bonnes bactéries, en passant dans le lait maternel, explique la différence entre les 2 groupes. Ils jugent plus sécuritaire de ne pas donner les probiotiques directement aux bébés puisque leur système immunitaire est plus fragile. Cependant, chez les personnes en bonne santé, les probiotiques sont reconnus comme étant sans danger.

Les enfants ont aussi été évalués quant à leur risque de développer de l’asthme ou des allergies. À ce jour, les résultats n’ont indiqué aucune différence entre les 2 groupes. Cependant, les chercheurs continuent de suivre les enfants jusqu’à l’âge de 6 ans pour voir si les probiotiques peuvent avoir un effet protecteur à plus long terme.

 

Claudia Morissette – Naitreetgrandir.net

D’après Science Daily, 21 juillet 2010.

 

1. Il s’agit d’une étude menée à double insu, c’est-à-dire que ni les femmes ni les chercheurs ne savaient qui consommaient quoi. Elle a porté sur un total de 415 femmes qui ont été choisies de façon aléatoire pour participer à l’étude.

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