Accouchement: la césarienne

Accouchement: la césarienne
Quand recourt-on à la césarienne? Quels sont les effets secondaires d’une césarienne?


Au Canada et au Québec, un peu plus de 1 femme sur 4 donne naissance par césarienne. Lors de cette intervention, le bébé naît au moyen d’une incision faite dans le ventre et l’utérus de la mère.

La naissance par césarienne présente dans certains cas des avantages pour la mère et le bébé, et peut même leur sauver la vie. Dans d’autres circonstances, les avantages pour la mère et le bébé sont moindres ou remis en question. De plus, une césarienne comporte des risques, comme toute intervention chirurgicale. La décision de la pratiquer ou non devrait donc tenir compte des bénéfices et des risques liés à cette intervention. Advenant la possibilité d’une césarienne, n’hésitez donc pas à poser des questions afin de bien en comprendre les raisons.

Pourquoi a-t-on recours à une césarienne?

La décision de pratiquer une césarienne est habituellement prise en fonction de l’état du bébé et de la mère. Dans certains cas, le médecin peut décider de planifier une césarienne avant même que le travail commence pour protéger la santé du bébé ou de la mère. Dans d’autres cas, c’est pendant le travail que la décision de faire une césarienne est prise. Il s’agit alors d’une césarienne d’urgence ou semi-urgente, selon la situation.

Césarienne planifiée

Être enceinte de jumeaux ne mène pas automatiquement à un accouchement par césarienne, tout dépend de la position des bébés et de la façon dont ils se présenteront à la naissance. Pour des triplés, la césarienne est toutefois nécessaire.

Une césarienne peut être planifiée pour des raisons liées au bébé.

  • La position du bébé
    Il arrive que la position adoptée par le bébé ne soit pas favorable à un accouchement vaginal. En effet, dans environ 3 % à 5 % des grossesses, le bébé se présente par le front, la face, les fesses, les pieds, et même par l’épaule au lieu de par la tête. À la 36e ou 37e semaine de grossesse, le médecin peut alors essayer d’effectuer une version pour tourner le bébé et le placer la tête en bas s’il se présente en siège. Il arrive cependant que la manoeuvre ne fonctionne pas ou qu’il ne soit pas possible de la réaliser pour certaines raisons médicales. Dans ce cas, une césarienne peut être planifiée.
  • La grosseur du bébé
    Une césarienne est nécessaire si le professionnel de la santé estime que le bébé est trop gros par rapport au diamètre du bassin de la mère.
  • La croissance du bébé
    Si le bébé présente un retard de croissance important, il peut parfois être nécessaire d’effectuer une césarienne afin de faire naître le bébé avant la date prévue.
Un bébé en siège est-il synonyme de césarienne?
En 2009, la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada a modifié ses lignes directrices sur l’accouchement automatique par césarienne des bébés qui se présentent par le siège. L’accouchement par voie vaginale dans ces circonstances est maintenant possible. Le médecin évaluera le déroulement de votre grossesse – ainsi que de vos grossesses antérieures s’il y a lieu – et vous fera part de son avis concernant la possibilité d’accoucher par siège. Certains médecins sont toutefois plus à l’aise que d’autres pour effectuer un accouchement par siège.

Une césarienne peut aussi être planifiée pour des raisons liées à la mère.

  • Une naissance précédente par césarienne
    On avait autrefois l’habitude de dire : « Césarienne un jour, césarienne toujours », mais cet adage n’est plus nécessairement vrai aujourd’hui. La décision de réaliser une seconde césarienne dépend de la raison pour laquelle la première a été effectuée ainsi que du type d’incision qui a été faite. De nos jours, de 60 % à 80 % des mères qui ont déjà accouché par césarienne pourront accoucher par voie vaginale au cours d’une prochaine grossesse. Pour en savoir plus, consultez notre fiche sur l’accouchement vaginal après une césarienne (AVAC).
  • Des problèmes liés au placenta
    À la première échographie, le placenta peut recouvrir l’ouverture du col de l’utérus. S’il ne remonte pas au cours de la grossesse et si une partie du placenta couvre encore le col de l’utérus (placenta praevia), une césarienne devra être planifiée. C’est aussi le cas lorsque le placenta est fermement attaché au muscle utérin (placenta accreta, increta ou percreta) ou lorsque les vaisseaux sanguins reliant le foetus et le placenta sont placés en travers ou à proximité de l’ouverture du col (vasa praevia).
Téléchargez votre plan de naissance en cas de césarienne. Il vous permettra d’indiquer vos préférences.
 
  • L’état de santé de la mère
    Une césarienne est parfois nécessaire si la mère est atteinte d’un trouble d’hypertension comme la prééclampsie ou d’un diabète ayant entraîné un poids élevé chez le bébé, ce qui peut rendre difficile son passage dans le bassin de la mère.
  • Différents types d’infections
    La césarienne peut être requise lorsque la mère a une infection. Par exemple, si la mère présente des lésions d’herpès actives à la vulve ou au vagin, il convient de planifier une césarienne pour empêcher que le bébé soit infecté lors de l’accouchement.
  • Par ailleurs, il est possible pour une femme vivant avec le VIH d’avoir un accouchement vaginal si un traitement approprié est entrepris rapidement. Elle devrait en discuter avec son médecin traitant.

Césarienne d’urgence ou semi-urgente

Dans certains cas, la décision de pratiquer une césarienne est prise après le début du travail. On parle alors d’une césarienne d’urgence ou semi-urgente selon la situation.

  • Aucun progrès dans le travail
    Il s’agit de la raison la plus fréquente pour laquelle on a recours à une césarienne. Dans certains cas, le col de l’utérus de la mère cesse de se dilater pendant plusieurs heures malgré la présence de contractions fortes et régulières. Dans d’autres cas, le col est bien dilaté à 10 cm, mais le bébé ne descend pas dans le bassin et le canal vaginal pour naître. Si les autres méthodes utilisées pour faire progresser le travail ne fonctionnent pas, une césarienne semi-urgente est alors nécessaire.
  • Des préoccupations concernant le bien-être du bébé
    Il s’agit de la 2e deuxième raison la plus fréquente pour laquelle on a recours à une césarienne. La principale préoccupation concerne en général des changements inhabituels de la fréquence cardiaque du bébé durant le travail. Lorsque l’état de santé du bébé semble menacé et que la naissance n’est pas imminente, une césarienne d’urgence peut alors être recommandée.
  • Le placenta se décolle de l’utérus (décollement placentaire)
    Le placenta doit demeurer collé à l’utérus jusqu’à la naissance du bébé. Le décollement prématuré du placenta peut entraîner d’importants saignements et prive le bébé de l’oxygène dont il a besoin. Dans un tel cas, une césarienne d’urgence est nécessaire.

Trop de césariennes au Québec?

Dans une étude publiée en 2018, des chercheurs observaient que le taux de césarienne dans le monde avait presque doublé depuis 2000. De 2002 à 2016, le taux de césarienne au Québec est d’ailleurs passé de 20,9 % à 25,1 %. Toutefois, selon des experts québécois, les professionnels de la santé sont sensibilisés aux risques associés à cette intervention et font preuve de vigilance pour éviter une augmentation des taux de césarienne. Pour sa part, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) juge que le taux de césarienne ne devrait pas dépasser 15 %.

Comment se déroule une césarienne?

Lors d’une césarienne planifiée, une infirmière vous accompagnera afin de vous préparer pour l’intervention chirurgicale. Certains des éléments peuvent être différents d’un centre hospitalier à un autre.

Voici certaines consignes que vous pourriez avoir à respecter.

  • Être à jeun le matin de la césarienne depuis minuit la veille pour la nourriture et, en général, quelques heures avant l’intervention pour l’eau.
  • Retirer tous vos vêtements afin de mettre ceux fournis par l’hôpital (blouse et chapeau pour la salle d’opération).
  • Enlever tous vos bijoux afin de diminuer les risques de brûlure liés à l’utilisation d’un instrument qui conduit la chaleur. Cet instrument peut être utilisé afin de diminuer les saignements des petits vaisseaux sanguins pendant l’opération.
  • Ne pas mettre de maquillage avant de vous présenter à l’hôpital et retirer si possible le vernis à ongles.
  • Ne pas porter vos verres de contact.
  • Raser la région au-dessus du pubis avant l’opération pour réduire les risques d’infections de la plaie opératoire.

Afin de rendre l’intervention sécuritaire, les démarches suivantes pourraient être effectuées.

  • On vous installera un soluté afin de pouvoir vous administrer de la médication avant, pendant et après l’opération. Dans la majorité des centres hospitaliers, il est aussi possible qu’on vous administre un antibiotique avant l’intervention chirurgicale pour prévenir les infections.
  • La césarienne est habituellement effectuée sous anesthésie péridurale ou par blocage rachidien. L’anesthésiste vous expliquera chaque étape et l’infirmière sera près de vous pour vous guider et vous soutenir. En cas de césarienne urgente, la décision de faire une anesthésie générale peut être prise par l’équipe soignante.
  • On vous installera une sonde urinaire afin de maintenir votre vessie vide pendant toute l’opération. Cela permet de réduire les risques de blessures à la vessie et de favoriser la sortie du bébé. De plus, l’anesthésie utilisée au cours de l’intervention diminue la sensation de vessie pleine les premières heures suivant l’opération. La sonde permet donc de vider la vessie le temps que l’anesthésie soit complètement éliminée.
  • On appliquera une solution antiseptique sur votre abdomen après avoir confirmé que l’anesthésie est efficace. Puis, on recouvrira votre abdomen ainsi que vos jambes avec un drap stérile. Par la suite, votre partenaire ou la personne qui vous accompagne pourra être présent si la situation le permet.

Lors d’une césarienne urgente ou semi-urgente, on suit généralement les mêmes étapes. L’ordre peut toutefois être différent puisque l’objectif est la naissance rapide du bébé et la stabilisation de la mère.

Après l’intervention chirurgicale

Immédiatement après une intervention comme la césarienne, une diète liquide est d’abord nécessaire, suivie d’une diète légère dans les premières heures. Par la suite, vous pourrez reprendre à votre rythme un régime alimentaire équilibré comme avant la grossesse.

Lorsqu’on vous transférera de la salle de réveil à votre chambre, vous devriez être suffisamment éveillée afin de tenir votre bébé. Vous pourrez vous lever pour une première fois dans les 6 à 7 heures suivant l’opération, mais ce moment dépendra du type d’anesthésie, du médicament utilisé, de la dose, de la vitesse à laquelle votre corps éliminera les effets de l’anesthésie et de votre gestion de la douleur.

Par mesure de sécurité, vous devrez avoir dans votre chambre d’hôpital une personne qui vous aidera à donner les soins durant les 24 heures suivant la césarienne. Elle vous aidera si vous devez prendre votre bébé qui est dans son petit lit ou s’il faut changer sa couche, mais que vous êtes toujours alitée.

Les droits de la femme enceinte concernant la césarienne

Comme pour toute intervention, votre médecin devrait s’assurer de bien vous expliquer les risques de la césarienne de même que les avantages de l’accouchement par voie vaginale pour vous et votre bébé. Il devra aussi obtenir votre consentement avant de procéder.

Par ailleurs, au Canada, la loi ne permet pas d’obliger une femme à subir une césarienne si elle le refuse, et ce, même si le personnel médical est inquiet pour la sécurité du foetus. En effet, selon la jurisprudence, un enfant devient un être humain seulement lorsqu’il est complètement sorti, vivant, du ventre de sa mère. Le foetus ne détient donc aucun droit qui pourrait limiter ceux de sa mère.

Cependant, s’il n’y a pas de raison médicale pour réaliser une césarienne, le médecin n’est pas tenu de procéder, même si la femme le demande. Par conséquent, si une femme demande à son médecin d’accoucher par césarienne en raison de la peur ou de l’anxiété face au travail, l’équipe de soins évaluera les raisons qui motivent la mère à faire une telle demande. Chaque situation est analysée individuellement afin de répondre au mieux aux besoins de chacune des femmes. Lorsqu’il s’agit de la peur de la douleur, plusieurs pistes de solution peuvent être proposées à la mère pour la rassurer et la soulager avant d’envisager une intervention chirurgicale comme la césarienne.

Conséquences possibles d’une césarienne pour la mère

Avant d’envisager une nouvelle grossesse, on recommande généralement d’attendre au moins 1 an pour laisser le temps à la cicatrice de bien guérir au niveau de l’utérus avant de s’étirer de nouveau. Par ailleurs, il est recommandé d’attendre au moins 18 mois avant de tenter un accouchement vaginal après une césarienne, car sinon le risque de rupture utérine serait trop important.

De façon générale, les césariennes se déroulent bien. Cependant, comme toutes les interventions chirurgicales, une césarienne peut avoir des conséquences sur le rétablissement de la mère.

  • De plus en plus de centres de naissance favorisent le contact peau à peau immédiatement après une naissance par césarienne (voir l’encadré ci-dessous). Toutefois, si l’état de santé de la mère ne le permet pas, il est possible qu’il y ait un délai avant que la mère puisse mettre son bébé en peau à peau, particulièrement en situation d’urgence.
  • Le risque de ressentir de la douleur de façon plus importante après l’opération est plus élevé, mais aussi lors du retour à la maison.
  • Le risque d’infection à la plaie, dans l’utérus et urinaire (si une sonde urinaire a été utilisée) est accru. Des antibiotiques sont prescrits pour prévenir ou éliminer l’infection.
  • Le risque d’hémorragie et de problèmes de coagulation est accru.
  • Les pertes de sang sont habituellement plus importantes après une césarienne qu’après un accouchement vaginal, ce qui peut entraîner une carence en fer. Le médecin peut prescrire des comprimés de fer au besoin. Une bonne alimentation pendant la grossesse et après l’accouchement permet respectivement à la mère d’avoir de bonnes réserves de fer en prévision de la naissance et de refaire ses réserves par la suite.
  • Comme pour toute autre intervention chirurgicale, l’anesthésie et la médication contre la douleur peuvent causer de la constipation. Boire régulièrement pour satisfaire sa soif et manger des aliments riches en fibres contribue à l’élimination de cet inconfort. De plus, le fait de recommencer à bouger le plus tôt possible aidera à stimuler vos intestins. Enfin, votre médecin pourrait vous prescrire une médication pour diminuer la constipation. Cette médication doit être prise régulièrement, surtout dans les 24 premières heures.
  • La mère peut présenter des réactions émotionnelles liées à la déception d’avoir donné naissance par césarienne (ex. : anxiété et dépression). Ces réactions peuvent se manifester peu de temps après l’accouchement ou plus tard durant la période de rétablissement. Peu importe le moment où ces sentiments apparaissent, il est important que la mère en fasse part à son médecin ou à sa sage-femme afin de recevoir un soutien professionnel avant son départ du lieu de naissance ou une fois rendue à la maison. Cela est d’autant plus important que la dépression peut nuire au lien d’attachement.
  • La probabilité de devoir revenir à l’hôpital en raison de complications (ex. : hémorragie) est plus grande.

Risques propres aux femmes ayant déjà accouché par césarienne

Une mère ayant déjà accouché par césarienne est davantage exposée aux risques ci-dessous lors d’une future grossesse ou d’un prochain accouchement :

  • La probabilité (20 % à 40 %) d’accoucher de nouveau par césarienne si les conditions ne sont pas favorables pour un accouchement vaginal;
  • Un faible risque (environ 1 %) de présenter un problème lié au placenta, par exemple : le recouvrement de l’ouverture du col de l’utérus par le placenta (placenta praevia) ou le décollement du placenta de l’utérus avant la naissance du bébé (décollement placentaire). Ce risque augmente avec le nombre de césariennes vécues;
  • Un faible risque (1 %) de rupture de l’utérus au cours des prochaines grossesses. Ce risque peut varier selon certains facteurs, comme le type d’incision faite lors de la césarienne précédente.
Lien d’attachement et césarienne
De nos jours, les pratiques hospitalières tendent à changer afin de favoriser rapidement le lien d’attachement entre la mère et son bébé après une naissance par césarienne. Lorsque l’état de santé de la mère et celui du bébé le permettent, certains centres de naissance offrent de placer le bébé sur le thorax de sa mère en contact peau à peau en salle d’opération et en salle de réveil. En cours de grossesse, vous pouvez évaluer cette possibilité et en faire la demande au besoin. De multiples bénéfices sont liés à la pratique du contact peau à peau chez les nouveau-nés et les mères.

Si les conditions ne le permettent pas (ex. : césarienne d’urgence et anesthésie générale pour la mère), le père est invité à prendre son enfant le plus rapidement possible afin de favoriser le développement du lien d’attachement. Comme pour la mère, le contact peau à peau avec le père est aussi encouragé.

Conséquences possibles d’une césarienne pour le bébé

Peu de conséquences importantes sont associées à la naissance par césarienne pour le bébé. Cependant, la césarienne peut parfois mener à :

  • une détresse respiratoire légère et, la plupart du temps, passagère. Les poumons du bébé peuvent aussi contenir un peu plus de sécrétions que s’il était né par voie vaginale puisqu’il ne les a pas rejetées durant son passage dans le canal vaginal;
  • une température corporelle plus basse, car les salles d’opération sont plus fraîches que la température ambiante habituelle. Le contact peau à peau effectué rapidement après la naissance avec l’un des parents contribue toutefois à remédier à cette situation;
  • un transfert à l’unité de soins néonatals afin que le bébé soit observé de plus près et reçoive les soins nécessaires si la césarienne a eu lieu à la suite d’un travail long et difficile. Si la condition du bébé est bonne à la naissance, il ira toutefois directement à la chambre avec ses parents.

Récupérer après une césarienne

La récupération peut être plus longue après une césarienne. Le temps de séjour à l’hôpital peut être prolongé de 1 à 2 jours par rapport au temps passé à l’hôpital après un accouchement par voie vaginale. Les médecins offrent toutefois de plus en plus aux mères qui ont subi une césarienne planifiée la possibilité d’obtenir leur congé 48 heures après la naissance à condition que leur état et celui de leur bébé le permettent.

Pour en savoir plus, consultez notre fiche à ce sujet.

 

Envisager la possibilité d’une césarienne
Comme il est impossible de prédire le déroulement d’un accouchement, vous devez être consciente qu’une césarienne pourrait être nécessaire pour donner naissance à votre enfant.

Pour cette raison, mieux vaut discuter de cette possibilité avec votre médecin ou votre sage-femme avant que votre travail commence. Faites-lui part de vos préoccupations et de vos inquiétudes afin que vous puissiez ensemble définir les options possibles avant de recourir à la césarienne. Faire un choix éclairé consiste entre autres à évaluer les avantages par rapport aux risques d’une césarienne pour vous et votre bébé.

Pensez aussi à inclure dans votre plan de naissance une section indiquant ce que vous souhaitez si vous deviez avoir une césarienne d’urgence.

 

À retenir

  • L’accouchement par césarienne est parfois nécessaire pour garantir le bien-être de la mère ou du bébé.
  • Comme toute intervention chirurgicale, la césarienne peut avoir des conséquences sur le rétablissement de la mère.
  • La césarienne a peu de conséquences importantes pour le bébé.

 

Naître et grandir

Révision scientifique : Roxanne Piché, conseillère en soins infirmiers, Unité de médecine foetomaternelle anté et péripartum, CHU Sainte-Justine
Recherche et rédaction :
Équipe Naître et grandir
Mise à jour : Avril 2021

Photo : iStock/RapidEye

 

Références

Note : Les liens hypertextes menant vers d’autres sites ne sont pas mis à jour de façon continue. Il est donc possible qu’un lien devienne introuvable. Dans un tel cas, utilisez les outils de recherche pour retrouver l’information désirée.

  • Doré, Nicole et Danielle Le Hénaff. Mieux vivre avec notre enfant de la grossesse à deux ans : guide pratique pour les mères et les pères. Québec, Institut national de santé publique du Québec. www.inspq.qc.ca
  • LANGLOIS, Hélène. La césarienne. Québec, Institut national de santé publique du Québec, 2014. www.inspq.qc.ca
  • LAROUCHE, Mélanie. « Trop de naissances par césarienne? », Contact, 2019. www.contact.ulaval.ca
  • OBSERVATOIRE DES TOUT-PETITS. Taux de césarienne. tout-petits.org
  • REGAN, Lesley. Votre grossesse au jour le jour. 2e éd., Hurtubise, 2010.
  • SOCIÉTÉ DES OBSTÉTRICIENS ET GYNÉCOLOGUES DU CANADA. « No 361 – Césarienne sur demande maternelle », Journal d’obstétrique et gynécologie du Canada, vol. 40, no 7, 2018, p. 972977. www.jogc.com
  • SOCIÉTÉ DES OBSTÉTRICIENS ET GYNÉCOLOGUES DU CANADA. « No 382 – Épreuve de travail après césarienne », Journal d’obstétrique et gynécologie du Canada, vol. 41, no 7, 2019, p. 1012-1034. www.jogc.com
  • SOCIÉTÉ DES OBSTÉTRICIENS ET GYNÉCOLOGUES DU CANADA. « No 310 – Résumé directif », Journal d’obstétrique et gynécologie du Canada, vol. 36, no 8, 2014, p. 735-751. www.jogc.com
  • SOCIÉTÉ DES OBSTÉTRICIENS ET GYNÉCOLOGUES DU CANADA. « No 148 – Directive clinique sur l’accouchement vaginal opératoire », Journal d’obstétrique et gynécologie du Canada, vol. 40, no 2, 2018, p. e81-e90. www.jogc.com

 

Partager

À lire aussi