En manchettes: Vêtements anti-UV – Actualités et enfants – Cerveau des nouveaux papas

En manchettes: Vêtements anti-UV – Actualités et enfants – Cerveau des nouveaux papas
En manchettes: Vêtements anti-UV – Actualités et enfants – Cerveau des nouveaux papas
Efficacité des vêtements anti-UV, impact des mauvaises nouvelles dans l’actualité sur les enfants et changements dans le cerveau des nouveaux papas


PROTECTION SOLAIRE

Les vêtements anti-UV sont-ils efficaces?

Oui, un maillot de bain, une combinaison ou un chandail anti-UV peut protéger votre enfant des rayons du soleil. Assurez-vous toutefois de bien les choisir, de les entretenir correctement et d’appliquer de la crème solaire sur les parties du corps non couvertes par des vêtements.

Les vêtements anti-UV sont plus efficaces pour protéger votre enfant du soleil que ceux faits avec des tissus classiques (ex. : coton, lin). Par exemple, un t-shirt de coton laisse passer près de 20 % des rayons UV et plus de 30 % lorsqu’il est mouillé. De plus avec l’usure, les fibres de coton s’élargissent et laissent passer encore plus de rayons.

De leur côté, les vêtements anti-UV offrent une protection élevée contre les rayons du soleil, même lorsqu’ils sont mouillés. Ces vêtements ont un facteur de protection solaire appelé UPF. Plus il est élevé, plus le vêtement bloque les rayons UV. L’idéal est de choisir un UPF d’au moins 40 et de privilégier un vêtement de couleur foncée.

L’efficacité des vêtements anti-UV diminue toutefois avec le temps. Il faut donc les remplacer lorsqu’ils sont endommagés.

Voici comment les garder en bon état le plus longtemps possible :

  • Rincez-les après utilisation.
  • Lavez-les à l’eau tiède avec un savon doux (pas d’assouplissant ni d’eau de Javel).
  • Faites-les sécher à l’air libre.

Source : Le Ligueur

VIE DE FAMILLE

Pourquoi éviter d’exposer les enfants aux nouvelles

Qu’il s’agisse d’un tremblement de terre, d’un accident d’autobus ou d’un acte violent, les nouvelles relatant des événements tragiques peuvent traumatiser les enfants, souligne une experte australienne de l’éducation.

Elle invite donc les parents à limiter le plus possible l’exposition de leur enfant aux actualités. Les enfants exposés aux émissions d’actualité peuvent être tellement affectés par ce qu’ils voient et entendent que le monde leur apparaîtrait comme un endroit effrayant. Ils pourraient même développer des symptômes typiques d’un traumatisme, comme des cauchemars, de l’irritabilité, des accès de colère ou des difficultés de concentration. Certains ressentiraient aussi le besoin de parler encore et encore de l’événement tragique.

Même si les enfants de 6 ans et moins sont trop jeunes pour tout comprendre, les images et les sons de souffrance, de pleurs ou de violence peuvent les perturber et leur faire vivre de l’inquiétude et de l’anxiété.

Les enfants de cet âge peuvent penser, par exemple, que ce qu’ils voient à la télévision se déroule en direct. Et chaque fois qu’il est question de la tragédie dans un bulletin de nouvelles, ils peuvent croire que l’événement se produit de nouveau.

Par ailleurs, il est important de savoir qu’un enfant qui joue dans une pièce où la télévision est allumée peut écouter ce qui se passe même s’il n’a pas l’air attentif.

Source : The Conversation

PATERNITÉ

Des changements dans le cerveau des nouveaux papas

Tout comme pour les mamans, devenir papa rendrait le cerveau légèrement plus petit. Loin d’être inquiétant, ce phénomène serait lié à un engagement accru des hommes dans les soins au bébé, selon une équipe de recherche américaine.

De précédentes études ont déjà révélé que le cerveau des femmes perd du volume lorsqu’elles deviennent mères. Cette diminution de volume chez les pères surviendrait dans la même région du cerveau qui subit des changements chez les mères, indique une première étude de l’équipe de recherche.

Cette équipe a ensuite voulu savoir si d’autres changements cérébraux surviennent chez les hommes lorsqu’ils deviennent pères. Pour ce faire, elle a examiné le cerveau de 38 hommes, avant et après la naissance de leur bébé. Résultat? Des différences significatives ont été observées dans la région du cerveau qui gère des fonctions comme le langage, la mémoire, la résolution de problèmes et la prise de décision.

Tout comme ce qui a déjà été observé chez les mères, les hommes étudiés qui étaient davantage investis auprès de leur enfant et qui y prenaient plaisir avaient perdu plus de matière grise que les autres. L’équipe de recherche indique toutefois que ces résultats doivent être validés auprès d’un plus grand nombre de pères.

Prendre soin d’un bébé comporte des hauts et des bas. Les changements dans le cerveau des hommes sont peut-être le coût à payer pour un meilleur partage des soins aux enfants, concluent les chercheurs qui encouragent les papas à s’occuper de leurs enfants.

Source : The Conversation

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