En manchettes: Implication des pères – Écrans et santé mentale – Accoucher après une césarienne – Appel à tous

En manchettes: Implication des pères – Écrans et santé mentale – Accoucher après une césarienne – Appel à tous
En manchettes: Implication des pères – Écrans et santé mentale – Accoucher après une césarienne – Appel à tous
Impact de l’implication des pères, accoucher après une césarienne, écrans et santé mentale des enfants, et appel à tous pour un balado


Mis à jour le 23 janvier 2024

VIE DE FAMILLE

Jouer avec papa, c’est bon pour l’école!

Les enfants réussiraient mieux à l’école primaire si leur père a régulièrement passé du temps à jouer et à interagir avec eux lorsqu’ils étaient plus jeunes, indique une étude britannique. Même une dizaine de minutes par jour peut être bénéfique.

Les enfants de 3 ans qui ont souvent joué ou fait des activités avec leur père auraient une meilleure capacité d’apprentissage à 5 ans. Et les enfants de 5 ans qui ont un père impliqué de la sorte réussiraient mieux à l’école à 7 ans.

L’impact des pères peut s’expliquer par le fait qu’ils n’interagissent pas avec leurs enfants de la même manière que les mères. Les enfants sont alors exposés à des stimuli plus variés, ce qui favorise leur développement cognitif, affectif et social. Autrement dit, l’influence marquée des pères sur la réussite scolaire s’expliquerait par les avantages complémentaires que chaque parent apporte au développement des enfants.

Les mères assument encore la plupart des soins aux enfants, mais lorsque les pères y participent, les enfants sont plus susceptibles d’avoir de bonnes notes à l’école, indique l’auteure principale de l’étude. C’est pourquoi elle suggère d’encourager les pères à partager les soins avec la mère dès le début de la vie d’un enfant.

Cette étude est basée sur les données recueillies auprès de 5 000 ménages hétérosexuels. Les résultats ne sont donc pas applicables aux familles monoparentales et aux parents de même sexe.

Source : HealthDay

GROSSESSE

Une autre césarienne ou un AVAC? De l’aide pour prendre une décision

Planifier une autre césarienne ou tenter un accouchement vaginal? Une nouvelle intervention développée au Québec aide les femmes qui ont déjà eu une césarienne à faire ce choix difficile.

Implantée dans 20 hôpitaux, cette intervention, appelée PRISMA, permet d’évaluer les risques de complications en cas de césarienne et d’accouchement vaginal pour les femmes qui ont déjà accouché par césarienne. Mise au point à l’Université Laval, cette intervention réduit de 48 % les complications graves chez les mères et de 28 % chez les bébés, selon une étude réalisée dans 40 hôpitaux du Québec.

L’intervention PRISMA comprend un examen échographique qui prédit le risque de rupture utérine et un outil qui calcule les chances de succès d’un accouchement vaginal après une césarienne (AVAC). Les femmes qui ont déjà eu une césarienne peuvent donc, en collaboration avec leur médecin, prendre une décision éclairée sur la façon dont elles donneront naissance.

Pour parvenir à ces résultats, les chercheurs ont testé l’intervention PRISMA auprès de 10 500 femmes enceintes qui avaient accouché par césarienne. Ils ont ensuite comparé la fréquence des complications à celle d’un aussi grand groupe de femmes qui avaient aussi accouché par césarienne, mais sans bénéficier de l’intervention.

Source : Université Laval

ÉCRANS

Impact des écrans sur la santé mentale des enfants

L’exposition aux écrans serait associée à un risque accru de problèmes de santé mentale chez les enfants de 3 à 6 ans, révèle une vaste étude chinoise. Le temps passé devant l’écran aurait un impact, tout comme le type de contenu regardé.

L’équipe de recherche a en effet découvert que le risque pour la santé mentale des enfants varierait selon le contenu visionné. Ainsi, pour un même temps d’écran, le visionnement de programmes éducatifs ou de divertissement pour enfants serait associé à un risque moindre de présenter des problèmes de santé mentale tandis que l’exposition à des contenus non destinés aux enfants serait associée à un risque plus élevé.

Les chercheurs recommandent donc aux parents de limiter le temps d’écran des jeunes enfants, de favoriser les contenus éducatifs et d’éviter d’exposer les tout-petits à des contenus qui ne sont pas de leur âge.

Ces résultats s’appuient sur les données quelque 16 000 enfants d’âge préscolaire. Le temps d’écran quotidien des enfants pour chaque type de contenu a été collecté à 3, 5 et 6 ans. La santé mentale des enfants aux mêmes âges a été évaluée par les parents.

Source : JAMA Pediatrics

APPEL À TOUS

Envie de participer à notre nouveau balado?

Les matins sont difficiles avec votre tout-petit lorsque c’est le temps de se préparer pour aller à la garderie? Vous êtes à la recherche de solutions et vous aimeriez en discuter avec une psychoéducatrice?

Si vous êtes le papa ou la maman d’un enfant âgé de 18 mois à 4 ans et que vous souhaitez en parler à notre micro, écrivez-nous à contact@naitreetgrandir.com.

L’enregistrement se fera en deux parties et aura lieu à Montréal, au courant des mois de février et mars. Dans votre message, expliquez-nous brièvement les défis que vous vivez le matin et indiquez l’âge de votre enfant ainsi que vos disponibilités. Si vous êtes en couple, les deux parents peuvent participer au balado.

Seules les personnes retenues seront contactées.

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Photos : GettyImages/eggeeggjiew, SDI Productions, Pyrosky et dmphoto

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