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Hausse du coût des aliments, écrans et tout-petits, frais de retard des bibliothèques, balado Familles à la uneALIMENTATION
Manger à faible coût : de plus en plus difficile
Il serait de plus en plus difficile pour les familles montréalaises de s’alimenter sainement à faible coût, selon une analyse réalisée par le Dispensaire diététique de Montréal.
Le rapport révèle qu’une famille de quatre personnes comprenant deux enfants doit maintenant débourser 12 987 $ par année pour réaliser une épicerie équilibrée qui répond à ses besoins nutritionnels. Il s’agit d’une augmentation de 15 % en un an.
Selon le Dispensaire, plusieurs événements ont pu influencer le prix des aliments, dont la guerre en Ukraine, les catastrophes météorologiques et climatiques à travers le monde de même que le manque de main-d’oeuvre.
Voici quelques observations à propos du prix des aliments dans la région montréalaise :
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Les produits céréaliers et les fruits frais, en conserve ou congelés sont les aliments dont le coût a augmenté de façon plus importante.
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L’augmentation du prix des aliments et des ingrédients de base, comme les pâtes alimentaires, les légumineuses, la farine ou le sucre, est préoccupante. Par exemple, la farine coûte maintenant 3 fois plus cher qu’il y a un an.
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Le prix des légumes frais est demeuré stable, mais il reste plus élevé que celui des légumes en conserve ou surgelés.
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Le prix des légumineuses a augmenté de 17 %. Cet aliment demeure toutefois une source de protéine plus économique que la viande.
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Le prix des aliments pour bébés, comme les préparations pour nourrissons et les céréales, a augmenté de 40 % et de 36 % respectivement.
Source : Dispensaire diététique de Montréal
ÉMISSIONS
Écrans : pas toujours négatifs pour les tout-petits
Vous aimez regarder des émissions éducatives avec votre tout-petit à l’occasion? Cela pourrait être bénéfique pour lui, conclut une nouvelle étude.
Les résultats démontrent en effet que le visionnement d’une émission dont le contenu est approprié à l’enfant pourrait être bénéfique s’il a lieu en présence d’un adulte. Le tout-petit pourrait ainsi poser des questions et interagir avec son parent. Cela l’aiderait à mieux comprendre le contenu éducatif, renforcerait ses apprentissages et lui apprendrait à tenir une conversation. De plus, le parent deviendrait un modèle dans son utilisation des écrans.
Un enfant de moins de 2 ans ne devrait pas être exposé aux écrans, indique la Société canadienne de pédiatrie.
La qualité des émissions proposées et le contexte dans lequel elles sont visionnées seraient beaucoup plus importants que le nombre d’heures passées devant la télévision, remarquent les chercheurs. Passer trop de temps devant la télévision risque toutefois de nuire au développement des jeunes enfants.
Les chercheurs insistent donc sur le fait que les écrans devraient être vus comme un complément aux autres activités d’apprentissage et de socialisation et non pas les remplacer. Ils recommandent aussi d’éviter les émissions dont le récit est peu développé avec des images rapides et des stimuli complexes.
L’équipe de recherche est arrivée à ces conclusions après avoir analysé près de 500 études publiées dans les 20 dernières qui s’intéressaient aux effets des écrans sur les enfants de moins de 3 ans.
Une trop grande exposition aux écrans peut nuire au développement des enfants. Pour connaître les impacts négatifs possibles, consultez notre fiche Les écrans et les enfants.
Sources : EurekAlert et Frontiers in Psychology
LECTURE
Bibliothèques : fini les frais de retard?
Saviez-vous que de plus en plus de bibliothèques québécoises choisissent d’abolir les frais de retard? On en compte maintenant 554 dans la province, ce qui représente 53 % des bibliothèques.
Grâce à l’abolition de ces frais, les bibliothèques deviennent des lieux plus accueillants et accessibles à tous, incluant les familles, souligne l’Association des bibliothèques publiques du Québec. Cela est important, car les bibliothèques sont des lieux d’échanges qui permettent aux familles de participer à plusieurs activités visant à développer le goût de la lecture chez les enfants.
En raison des frais de retard, certaines familles peuvent choisir de ne pas fréquenter la bibliothèque de leur quartier parce qu’elles ne veulent pas courir le risque d’avoir à en payer. Ils peuvent également provoquer des conflits entre le personnel de l’établissement et les utilisateurs. De plus, la gestion des frais de retard coûte plus cher que l’argent qu’ils rapportent.
Avec l’élimination des frais de retard, les livres circulent davantage dans la communauté, ce qui favorise l’accès à la littérature et à l’information pour tous.
Pour savoir si votre bibliothèque a aboli les frais de retard, consultez la carte des bibliothèques publiques québécoises sans frais de retard.
Sources : ABPQ et ABPQ
À ÉCOUTER
Balado : Familles à la une
Dans ce balado, la journaliste Maude Goyer vous présente en 5 minutes des sujets qui ont retenu son attention récemment.
Les sujets abordés cette semaine :
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Tâches ménagères : une façon scientifique pour les répartir équitablement dans le couple
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Halloween : le sucre excite-t-il les enfants?
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Prénoms populaires aux États-Unis et en Angleterre
Pour écouter : naitreetgrandir.com/fr/balado-familles-a-la-une/
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Kathleen Couillard –Naître et grandir
Photos : GettyImages/Portra, Wacharaphong et Tashi-Delek