En manchettes: Appeler au 911 – Des tout-petits chez les aînés – Stress et grossesse

En manchettes: Appeler au 911 – Des tout-petits chez les aînés – Stress et grossesse
En manchettes: Appeler au 911 – Des tout-petits chez les aînés – Stress et grossesse

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Apprendre aux enfants à appeler le 911, enfants dans une résidence pour aînés, stress durant la grossesse


SÉCURITÉ

Appeler le 911 : pas si facile pour les enfants

Les enfants peuvent poser des gestes pour sauver une vie lorsqu’une urgence survient. Cependant, ils ne sont pas toujours préparés pour réagir de la bonne façon, révèle une étude canadienne.

Les chercheurs ont proposé à 50 enfants âgés de 4 à 9 ans de participer à une simulation pour évaluer leur réaction en situation d’urgence. Ils ont ainsi constaté que 91 % des enfants étudiés ne parvenaient ni à reconnaître une situation qui nécessite l’aide des services d’urgence ni à utiliser un téléphone cellulaire déposé à proximité pour appeler le 911.

Il est toutefois possible d’apprendre aux enfants à bien réagir dans ces situations dès l’âge de 3 ans, indiquent les chercheurs. Voici ce que vous pouvez faire pour préparer votre enfant à bien réagir lors d’une urgence :

  • Expliquez à votre enfant quoi faire si quelqu’un est en danger ou gravement blessé. Donnez-lui des exemples de situation d’urgence ou faites une simulation.
  • Gardez votre téléphone chargé et dans un endroit connu de votre enfant.
  • Apprenez-lui à contourner le mot de passe pour passer un appel d’urgence ou révélez-lui votre mot de passe.
  • Expliquez-lui comment utiliser un assistant vocal, comme Siri, pour appeler le 911.
  • Suggérez-lui ce qu’il doit faire s’il ne parvient pas à utiliser un téléphone (ex. : aller voir un voisin).
  • Assurez-vous qu’il est capable de dire son nom complet, son adresse et les autres informations de base.

Sources : Motherly, Pediatrics et Service de police d’Ottawa

VIE DE FAMILLE

Des bébés pour soulager la solitude des aînés

Une résidence pour aînés du Japon a trouvé une façon originale de diminuer la solitude de leurs résidents : elle recrute des bébés et des tout-petits!

Depuis l’an dernier, 32 enfants de moins de 4 ans ont fait des visites dans une résidence pour aînés de Kitakyushu, une ville du sud-ouest du Japon. Les tout-petits se promènent dans les corridors accompagnés d’un parent et interagissent avec les résidents qui aiment bien converser avec eux et recevoir des câlins.

Selon certaines études, socialiser avec une autre génération aide les personnes âgées à parler et à sourire davantage. Ce type d’interactions pourrait non seulement diminuer le sentiment de solitude, mais aussi ralentir le déclin cognitif, réduire la pression sanguine et diminuer le risque de maladie chez les personnes âgées.

Les tout-petits profiteraient également de ces contacts avec les aînés puisque cela améliorerait leur développement personnel et social. Selon leurs parents, ces visites à la résidence seraient en effet une occasion pour les enfants de socialiser.

Au Japon, la taille des familles a diminué et les personnes âgées se sentent plus isolées qu’avant. Une telle initiative est donc intéressante pour favoriser les liens entre les générations.

Source : The New York Times

FEMMES ENCEINTES

Grossesse : attention aux montagnes russes de stress

Il est normal de vivre du stress durant la grossesse, mais les grandes variations de stress pourraient augmenter les risques que le bébé manifeste des émotions négatives pendant les premiers mois de sa vie, révèle une étude américaine.

Plusieurs études se sont intéressées à l’effet du stress chronique pendant la grossesse, mais les variations de stress quotidiennes peuvent aussi influencer le développement d’un enfant, soulignent les chercheurs. Ainsi, les bébés dont les mères ont connu des périodes de stress intense entrecoupées de périodes plus calmes seraient plus susceptibles d’avoir des comportements associés à la tristesse, la peur ou la détresse à l’âge de 3 mois.

Quand le niveau de stress perçut par la mère passe d’un extrême à l’autre, cela peut être un signe que ses conditions de vie sont instables, expliquent les chercheurs. Cela pourrait ensuite influencer le développement de son bébé. En effet, les expériences vécues par la mère, même avant la naissance, ont des conséquences sur son enfant.

Les professionnels de la santé devraient évaluer le niveau de stress des mères lors des visites prénatales, croient les chercheurs. La gestion du stress devrait aussi être abordée.

Pour arriver à ces conclusions, les chercheurs ont demandé à 72 femmes enceintes de déclarer leur niveau de stress jusqu’à 4 fois par jour pendant 14 semaines. Quand leur enfant a atteint l’âge de 3 mois, elles devaient remplir un questionnaire pour décrire son comportement.

Si vous êtes enceinte et que vous vous sentez stressée, consultez notre fiche 5 moyens de réduire le stress.

Sources : CTV News, ScienceDaily et Infancy

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