En manchettes: Tâches ménagères et école – Accouchement – Âge à la maternelle

En manchettes: Tâches ménagères et école – Accouchement – Âge à la maternelle
En manchettes: Tâches ménagères et école – Accouchement – Âge à la maternelle

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Bienfaits des tâches ménagères sur le développement des enfants, conseils pour se préparer à l’accouchement et aider les plus jeunes en maternelle


RÉUSSITE SCOLAIRE

Et si faire la vaisselle était bénéfique pour l’école?

Participer aux tâches ménagères développerait chez les enfants des habiletés utiles aux apprentissages scolaires, indique une étude australienne.

Les enfants qui font des tâches domestiques régulièrement développeraient davantage leurs fonctions exécutives, c’est-à-dire leur mémoire de travail, leur capacité à penser avant d’agir, leur capacité à enregistrer, à trier et à manipuler de l’information, ainsi que leur facilité à passer d’une tâche à une autre. Ces habiletés sont à la base de l’autonomie et de la résolution de problèmes, et donc de la réussite scolaire.

À l’opposé, un mauvais développement des fonctions exécutives pourrait causer des problèmes d’autocontrôle, d’organisation et de raisonnement, soulignent les chercheuses. Par ailleurs, prendre soin d’un animal de compagnie n’aurait pas d’effet sur le développement des fonctions exécutives, ajoutent-elles.

De précédentes études ont aussi montré que les corvées ménagères augmenteraient la confiance en soi des enfants, leur facilité à entrer en relation avec les autres, leur épanouissement et leurs résultats scolaires en lecture, en mathématiques et en sciences.

Les fonctions exécutives se développent durant la petite enfance jusqu’à la fin de l’adolescence. N’hésitez donc pas à confier à votre enfant des tâches adaptées à ses capacités, peu importe son âge.

Pour parvenir à ces résultats, les chercheuses ont demandé à 207 parents de remplir des questionnaires portant sur les fonctions exécutives de leur enfant âgé de 5 à 13 ans et sa participation aux tâches domestiques.

Sources : La Trobe University et Australian Occupational Therapy Journal

GROSSESSE

Accouchement : pour une expérience plus positive

Les futurs parents se questionnent beaucoup sur le déroulement de l’accouchement lors d’une grossesse. De plus, le manque de personnel et la COVID-19 peuvent soulever des inquiétudes supplémentaires. Bien qu’il ne soit pas possible de contrôler le déroulement d’un accouchement, s’y préparer peut rendre l’expérience plus positive. Voici les conseils d’une experte en pratique sage-femme.

  • Informez-vous sur les différentes interventions durant l’accouchement, leurs risques et leurs avantages. Si vous avez des inquiétudes à propos d’une recommandation faite par le professionnel qui suit votre grossesse, n’hésitez pas à en discuter avec lui.
  • Inscrivez-vous à des cours prénataux pour vous préparer à l’accouchement et à la venue de bébé. Vous y pratiquerez notamment des techniques de détente, obtiendrez des conseils au sujet des soins du nouveau-né et discuterez avec d’autres parents.
  • N’écoutez pas toutes les histoires d’accouchement de votre entourage. Il y a toujours quelqu’un qui a un récit d’horreur à raconter sur l’accouchement. D’autres voudront vous raconter leur expérience en détail. Si cela vous stresse, vous avez le droit de refuser de les écouter et d’en parler.
  • Sachez qui sera présent à l’accouchement. Que vous accouchiez à l’hôpital ou dans une maison de naissance, demandez si le professionnel qui suit votre grossesse sera présent et qui le remplacera le cas échéant. Voyez si vous aimeriez qu’en plus de votre partenaire une autre personne vous accompagne. En plus de vous rassurer, vous soutenir et vous encourager, vos accompagnateurs peuvent vous défendre et vous aider à essayer différentes positions pendant le travail.
  • Visitez le lieu de l’accouchement. Cela vous permettra de visualiser l’endroit, et d’éviter des surprises et du stress lors du grand jour.

Source : The Conversation

MATERNELLE

Votre enfant fait partie des plus jeunes? Des conseils pour le soutenir

Votre enfant commence la maternelle et vient tout juste d’avoir 5 ans ou l’aura bientôt? Un psychologue américain propose quelques façons de soutenir les élèves de maternelle les plus jeunes, qui peuvent avoir près d’un an de moins que les plus vieux de leur classe.

Cette différence d’âge peut avoir un impact sur le comportement et la réussite scolaire. Des études rapportent en effet que les plus jeunes d’une classe de maternelle risquent d’avoir plus de la difficulté à l’école, de doubler une classe et d’être immatures sur les plans émotionnel et social. Ils sont aussi plus susceptibles d’être considérés comme ayant un TDAH.

Voici les conseils de ce psychologue pour aider votre enfant à la maternelle :

  • Offrez-lui des occasions d’apprentissage supplémentaires, car les élèves plus vieux ont eu plus de temps pour acquérir différentes connaissances. Vous pouvez, par exemple, lire avec votre enfant et discuter davantage avec lui.
  • Lorsque vous corrigez un comportement ou une lacune, prenez soin d’abord de dire à votre enfant trois choses positives pour l’encourager à s’améliorer. Trop de commentaires négatifs peuvent l’amener à ne plus vouloir respecter les consignes.
  • Au début de l’année, fixez avec l’enseignante ou l’enseignant des buts réalistes pour votre enfant, qui seront peut-être différents de ceux des élèves plus vieux. Restez en contact régulier avec l’enseignante ou l’enseignant pour suivre les progrès de votre enfant et félicitez-le quand il atteint ses objectifs.
  • Mettez les choses en perspective. Au fil des ans, la différence d’âge aura de moins en moins d’effets sur la réussite scolaire de votre enfant.

Source : The Conversation

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25 août 2022

Par l’équipe de Naître et grandir

Naître et grandir

Photos : GettyImages/shironosov, taoty et FatCamera

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