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Désinfectant pour les mains et enfants, jeu libre pendant le confinement, collaboration des enfants sans crise, et initiatives pour les parentsSÉCURITÉ
Désinfectant pour les mains : prudence avec les enfants
Le désinfectant pour les mains à base d’alcool est plus utilisé que jamais en raison du coronavirus. Ce produit n’est toutefois pas sans risque pour les tout-petits qui peuvent en avaler, rappelle la Société canadienne de pédiatrie.
Comme les enfants peuvent être attirés par l’odeur et le contenant coloré des désinfectants pour les mains à base d’alcool (de type Purell®), il faut à tout prix garder ces produits hors de leur portée afin d’éviter qu’ils en avalent. Une augmentation des cas d’ingestion accidentelle de ce type de produit chez les enfants a d’ailleurs été enregistrée par les centres antipoison américains.
Il n’est toutefois pas nécessaire d’utiliser du désinfectant pour bien se laver les mains, rappelle la Société canadienne de pédiatrie. En effet, le lavage des mains à l’eau savonneuse pendant au moins 20 secondes est efficace contre le coronavirus.
Lorsque vous devez utiliser du désinfectant pour les mains à base d’alcool, appliquez seulement une noisette de liquide sur les mains sèches de votre enfant. Assurez-vous qu’il se frotte les mains jusqu’à ce qu’elles soient sèches, et ce, sans toucher ses yeux ou sa bouche. Une fois qu’il a les mains sèches, il n’y a aucun danger d’intoxication. Votre tout-petit ne devrait jamais utiliser ce produit sans votre supervision.
Si vous pensez que votre enfant a ingéré du désinfectant, téléphonez immédiatement au centre antipoison du Québec, même s’il n’a pas de symptômes. L’ingestion d’une toute petite quantité de ce produit peut causer une intoxication en raison de l’alcool qu’il contient.
Source : Société canadienne de pédiatrie
APPRENTISSAGES
Davantage de temps pour le jeu libre!
Depuis que les garderies et les écoles sont fermées, les enfants se retrouvent avec beaucoup de temps… pour jouer librement. Un mal pour un bien, pense une chercheuse canadienne.
Le jeu libre fait beaucoup moins partie de la vie de nos enfants de nos jours. Et pourtant, il permet aux enfants de nombreux apprentissages que la chercheuse propose de redécouvrir en ce temps de pandémie.
Par exemple, un enfant qui joue apprend à résoudre des problèmes : quelle pièce de casse-tête doit-il mettre à cet endroit? Comment peut-il faire tenir sa tour en Lego? Comment pourra-t-il convaincre son frère de jouer aux autos avec lui?
Les jeux symboliques lui permettent d’utiliser des mots qu’il n’emploie pas habituellement. En effet, un tout-petit qui joue à l’épicerie ou au docteur, par exemple, va souvent utiliser des mots sophistiqués, pour faire comme les grands. L’enfant est aussi motivé à écrire, par exemple en rédigeant une facture d’épicerie ou la prescription du médecin.
Enfin, jouer, c’est apprendre activement en touchant, en expérimentant, en manipulant, en discutant, et en prenant en charge le jeu.
Dans votre nouvelle routine, entre les périodes de travail scolaire, de jeux avec vous et de temps passé devant un écran, laissez votre enfant retrouver la joie de jouer librement, recommande la chercheuse. Il apprendra en s’amusant.
Source : Medical Xpress
VIE DE FAMILLE
Plus de collaboration, moins de crises
L’importance d’établir une routine a souvent été mentionnée depuis que nous sommes confinés à la maison. Pour certains enfants, le respect de ce nouvel horaire n’est toutefois pas simple. Comment les amener à collaborer tout en évitant la crise?
Voici cinq stratégies qui pourraient faciliter votre vie familiale, sans que vous ayez à toujours répéter à votre enfant ce qu’il a à faire.
- Discutez de l’horaire familial avec votre enfant. En incluant votre enfant dans la mise en place de l’horaire, il se sentira plus concerné et verra l’importance d’avoir une certaine routine.
- Donnez un certain choix à votre enfant. Laissez, par exemple, votre enfant choisir ses tâches de la semaine. Il pourrait aussi déterminer à quel moment de la journée il veut les faire.
- Écoutez et soyez empathique. N’oubliez pas de dire à votre enfant que vous comprenez que ce n’est pas amusant de rester tout le temps à la maison et de ne pas voir ses amis.
- Expliquez vos règles. Si votre enfant comprend pourquoi vous instaurez une règle, par exemple l’importance de s’habiller pour garder une routine, il sera plus enclin à la suivre.
- Réglez les problèmes ensemble. Si votre enfant ne respecte pas la routine établie, tentez de trouver une solution ensemble.
Source : The Conversation
INITIATIVES
Du soutien pour les parents et les femmes enceintes
Pour aider les parents et les femmes enceintes à mieux traverser cette période de confinement, voici trois initiatives qui ont récemment vu le jour.
Priorité Parents
La ligne d’aide téléphonique LigneParents et la Fédération québécoise des organismes communautaires Famille se sont associées pour créer Priorité Parents. Ce projet permet aux parents qui vivent des difficultés familiales d’avoir un suivi régulier avec un intervenant qualifié.
Pour obtenir le soutien d’un intervenant, remplissez le formulaire de Priorité Parents. Pour une aide immédiate, communiquez avec LigneParents au 1 800 361-5085.
Des ateliers virtuels pour les futurs et nouveaux parents
Le Dispensaire diététique de Montréal, qui soutient les femmes enceintes ayant des difficultés financières, offre différents ateliers virtuels touchant la grossesse et les premiers mois de bébé. Parmi les sujets abordés, il y a les positions d’allaitement, les premiers aliments de bébé, l’arrivée du bébé et les soins à lui donner. Ces ateliers sont gratuits, mais vous devez vous inscrire pour pouvoir y assister. Pour consulter les ateliers offerts en ce moment : www.dispensaire.ca
La grossesse en confinement
La grossesse en confinement est un projet d’oeuvre collective sur la maternité en période de pandémie. Si vous êtes enceinte ou avez récemment accouché, vous êtes invitée à fournir un dessin, une peinture, un collage ainsi qu’un texte de quelques lignes sur votre expérience personnelle. Pour en savoir plus si vous souhaitez participer à cette oeuvre participative : nouvelles.umontreal.ca
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16 avril 2020
Mis à jour le 4 mai 2020
Par l’équipe de Naître et grandir
Photos : GettyImages/FamVeld, martinedoucet, galitskaya et GCShutter