En manchettes: Père Noël - Élèves et Internet - Partage et temps des fêtes

En manchettes: Père Noël - Élèves et Internet - Partage et temps des fêtes
En manchettes: Père Noël - Élèves et Internet - Partage et temps des fêtes

Cette nouvelle fait partie de nos archives. Il se peut que son contenu ne soit pas à jour.


Pourquoi laisser les enfants croire au père Noël, niveau de confiance des élèves en leur professeur et en Internet, et pas facile de partager ses cadeaux


VIE DE FAMILLE

Père Noël : pourquoi laisser les enfants y croire est une bonne chose

Croire au père Noël apporte bonheur et magie aux enfants. Et cela stimulerait en plus leur créativité et leur imagination, affirment deux chercheuses canadiennes.

Comme les jeunes enfants font difficilement la différence entre la réalité et le monde imaginaire, ils croient facilement au père Noël, particulièrement entre 3 et 8 ans. À cet âge, l’imaginaire occupe une grande place dans la vie des enfants, ce qui est bon pour leur développement.

C’est entre autres grâce à leur imagination que les tout-petits développent des aptitudes émotionnelles et psychologiques, ce qui les aide à comprendre le monde qui les entoure. Les jeux de rôle et les personnages imaginaires comme le père Noël encouragent notamment les enfants à émettre des hypothèses, à raisonner, à exercer leurs habiletés sociales, à inventer de nouveaux mondes, etc.

De plus, la magie qui entoure l’histoire du père Noël crée des moments amusants et de beaux souvenirs. Plusieurs traditions familiales y sont d’ailleurs liées : écrire une lettre au père Noël, aller le rencontrer, lui préparer une collation... Par ailleurs, selon les chercheuses, ce qui entoure le père Noël encourage l’empathie, la gentillesse et la générosité.

Pour savoir comment réagir quand votre enfant commence à douter de l’existence du père Noël, consultez notre fiche Croire au père Noël.

Source : MedicalXpress

APPRENTISSAGES

Les enfants croient-ils plus Internet ou leur professeur?

Quand ils se posent une question, les enfants feraient plus confiance à la réponse de leur professeur qu’à celle donnée par Internet, suggère une petite étude chinoise.

« Combien de temps prend la planète Mars pour tourner autour du soleil? », ont notamment demandé des chercheurs chinois et américains à 60 enfants chinois, âgés de 5 à 8 ans. Pour les aider, les chercheurs leur ont fourni des réponses venant d’Internet, de leur enseignant et d’autres enfants.

La majorité des enfants étudiés ont préféré croire la réponse de leur enseignant, même si cette réponse était, en réalité, fausse. Ceci n’est pas étonnant, selon un expert canadien en littératie numérique, puisque les enfants développent une relation de confiance avec leur enseignant, alors qu’Internet, tout comme l’assistant vocal (ex. : Siri et Alexa), est impersonnel. Pour les enfants, cette « machine » n’est pas fiable, car ils ne comprennent pas comment elle fonctionne. Ils se demandent aussi, par exemple, si Siri et Alexa sont des personnes, et d’où vient l’information.

Les enfants croiraient davantage leur entourage, incluant leurs amis, jusqu’à l’âge de 8 ans. À mesure qu’ils apprennent à utiliser les technologies, ils développeraient une certaine confiance envers les ordinateurs ou les assistants vocaux.

Sources : CBC et Cognitive Development

COMPORTEMENT

Pas facile de partager… même à Noël

Votre tout-petit a déballé ses cadeaux et refuse de laisser d’autres enfants jouer avec? C’est normal!

En effet, la notion de partage n’est pas bien comprise avant 4 ans. Plusieurs enfants ont aussi besoin d’aide pour partager à 5 ou 6 ans.

Pour éviter les conflits, vous pourriez décider que, la première heure après le déballage des cadeaux, chacun des enfants a le choix de prêter ou non ses jouets. Ensuite, vous pourriez laisser votre tout-petit choisir un moment où les autres enfants pourront regarder et toucher ses jouets pendant une courte période (ex. : pendant 5 minutes).

Il est aussi possible que votre tout-petit enlève un jouet des mains d’un autre enfant alors qu’il ne s’y intéressait pas quand le jouet était au sol quelques minutes plus tôt. Cet intérêt soudain vient du fait qu’il voit le jouet « en action ». Dans les mains de l’autre, l’objet semble prendre vie, ce qui éveille la curiosité de votre tout-petit. C’est pourquoi il veut maintenant s’amuser avec ce jouet.

Il est important qu’il apprenne à attendre son tour, une compétence très utile pour l’apprentissage du partage. Pour le faire patienter, vous pouvez le diriger vers une autre activité ou un jeu qu’il peut faire seul si partager semble être un défi pour lui.

Source : Naître et grandir

À lire aussi :

 

19 décembre 2019

Par l’équipe de Naître et grandir

Naître et grandir

 

Photos : GettyImages/Artfoliophoto, FatCamera et lisegagne

Partager