En manchettes: Environnement familial des tout-petits - Pleurs de bébé - Bienfaits de la nature

En manchettes: Environnement familial des tout-petits - Pleurs de bébé - Bienfaits de la nature
En manchettes: Environnement familial des tout-petits - Pleurs de bébé - Bienfaits de la nature

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Environnement familial des tout-petits québécois, pleurs de bébé et langue maternelle, et bienfaits pour les enfants d’être dans la nature


VIE DE FAMILLE

Coup d’oeil sur l’environnement familial des tout-petits québécois

Concilier vie familiale et travail n’est toujours pas simple pour les parents, en plus d’être souvent stressant, particulièrement pour les mamans. C’est l’un des constats qui ressort du plus récent portrait de l’Observatoire des tout-petits tiré des plus récentes statistiques sur les jeunes enfants québécois et leurs parents.

De fait, 39 % des mères d’enfants âgés de 6 mois à 5 ans vivaient un niveau de stress élevé lié à la conciliation entre la vie familiale, le travail et les autres obligations en 2018 au Québec, ce qui est près de 5 % de plus qu’en 2012. Pour leur part, cette proportion était de 23 % chez les pères, autant en 2018 qu’en 2012.

Le stress et la difficulté à tout concilier peuvent réduire le temps qu’un parent peut consacrer à son tout-petit. Par exemple, 26 % des parents dont l’enfant était en maternelle en 2016-2017 jugeaient difficile d’avoir du temps pour jouer avec lui.

Autre préoccupation, environ 10 % des familles comptant au moins un enfant de moins de 6 ans étaient en situation d’insécurité alimentaire en 2015-2016, un chiffre en hausse comparativement aux années précédentes. Par ailleurs, la proportion d’enfants de 0 à 5 ans vivant dans une famille à faible revenu a diminué, passant de 21 % en 2004 à 14 % en 2016, ce qui représente tout de même quelque 75 000 tout-petits québécois.

Sur une note plus positive, le portrait mentionne également que parmi les enfants qui allaient à la maternelle en 2016-2017 :

  • 92 % avaient des parents qui pouvaient compter sur une personne de confiance pour avoir des conseils.
  • 92 % habitaient dans un quartier où ils pouvaient jouer dehors durant la journée en toute sécurité.
  • 80 % s’étaient fait lire ou raconter des histoires et 70 % avaient été encouragés à utiliser les nombres dans leur quotidien au moins quelques fois par semaine durant l’année précédant l’entrée à l’école.

Source : Dans quels environnements grandissent les tout-petits?, Observatoire des tout-petits

BÉBÉ

Des pleurs différents selon la langue!

Saviez-vous que les pleurs des bébés diffèrent selon leur langue? Il serait en effet possible de détecter la langue maternelle d’un nourrisson, dès sa naissance, en analysant les intonations de ses pleurs, révèle une chercheuse allemande.

La chercheuse peut même deviner la langue maternelle du bébé juste par ses pleurs. Par exemple, un nourrisson français va pleurer en faisant monter l’intonation (la hauteur de la voix), alors qu’un nouveau-né allemand poussera des cris qui descendent en tonalité. Si sa mère parle le mandarin, un bébé aura des pleurs composés de mélodies complexes, alors que si elle parle suédois, ses pleurs seront plus chantants.

La chercheuse et son équipe se sont promenées dans plusieurs hôpitaux à travers le monde pour enregistrer les premiers gémissements des nourrissons. Ils ont compilé ainsi un demi-million d’enregistrements qui ont été analysés à l’aide d’un ordinateur afin de caractériser le rythme, la durée, les pauses et les accents des différents pleurs.

Cette étude a permis à la chercheuse de mieux comprendre le développement et les différents profils sonores des lamentations des nouveau-nés. Savoir comment un bébé doit pleurer selon sa langue maternelle permettrait même de détecter certains problèmes, comme la perte d’audition. La chercheuse a remarqué, en effet, que les bébés qui entendent moins bien poussaient des pleurs moins variés en sons, en tonalité et en mélodies.

Source : NY Times

APPRENTISSAGES

Explorer la nature donnerait confiance aux enfants

Les enfants jouent de moins en moins à l’extérieur. Pourtant, 4 enfants sur 5 disent avoir davantage confiance en eux après avoir passé du temps en nature, révèlent les résultats d’un sondage réalisé en Angleterre.

Explorer l’environnement extérieur aurait aussi un impact positif sur les apprentissages et sur les relations sociales à l’école. En effet, après avoir passé du temps en nature dans le cadre d’une activité organisée par des animateurs :

  • 84 % affirment avoir constaté qu’ils sont capables de faire de nouvelles choses lorsqu’ils essaient;
  • 79 % des enfants interrogés affirment qu’ils ont appris quelque chose qui pourrait les aider dans leurs travaux scolaires;
  • 81 % indiquent avoir de meilleurs contacts avec leur professeur;
  • 79 % rapportent une meilleure entente avec les autres enfants de leur classe;
  • 78 % souhaiteraient passer plus de temps en nature.

Ces résultats sont fondés sur les réponses à un sondage auquel ont répondu 451 enfants de 8 et 9 ans avant et après qu’ils aient participé à des activités extérieures, comme l’identification de plantes et d’arbres. Les chercheurs ont aussi observé et interviewé 199 d’entre eux ainsi que 17 enseignants et 17 animateurs sur l’impact de se retrouver en nature.

Sources : MedicalXpress et Wildlife Trust

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21 novembre 2019

Par l’équipe de Naître et grandir

Naître et grandir

 

Photos : rawpixel/McKinsey et Daniel Querijero et GettyImages/Imgorthand

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