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Recommandations sur les écrans, risque lié au siège d’auto hors de l’auto et lien entre sport et santé émotionnelleVIE DE FAMILLE
Écrans : de nouvelles recommandations pour les enfants
« Le mode d’utilisation des écrans est tout aussi important que leur durée d’utilisation ». C’est le message-clé de la Société canadienne de pédiatrie (SCP) qui émet pour la première fois des recommandations sur l’usage des écrans chez les enfants de plus de 5 ans.
En 2017, la SCP avait émis des recommandations de temps-écran pour les 0 à 5 ans : pas d’écran avant 2 ans et un maximum d’une heure par jour pour les 2 à 5 ans. Or, pour les enfants plus vieux et les adolescents, les pédiatres canadiens ne donnent pas de temps limite dans leur nouveau document de principe, mais misent plutôt sur une saine utilisation des écrans.
« Il faut prioriser les activités scolaires, l’activité physique, le sommeil et les activités sociales comme les repas en famille avant l’utilisation d’un appareil », souligne la pédiatre Stacey Bélanger, membre du groupe de travail de la SCP.
Voici les principales recommandations de la SCP destinées aux parents :
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Gérez l’utilisation des écrans et soyez présent lorsque votre enfant utilise un écran.
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Favorisez une utilisation constructive des écrans en choisissant un contenu adapté au développement de votre enfant.
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Donnez l’exemple. Faites aussi une utilisation saine des écrans en prévoyant des périodes sans écran et en éteignant les appareils électroniques quand ils ne sont pas utilisés.
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Surveillez les signes d’une utilisation excessive des écrans par votre enfant, comme un sentiment d’ennui quand il n’a pas accès à un écran, de l’opposition quand le temps d’écran est limité et un manque d’interactions avec les autres, d’activité physique ou de sommeil.
Si la SCP ne suggère pas de temps limite, les Directives canadiennes en matière de mouvement sur 24 heures recommandent pour leur part un temps d’écran maximum pour les enfants de plus de 5 ans, soit 2 heures par jour.
Sources : Société canadienne de pédiatrie et SCPE
SÉCURITÉ
Sièges d’auto : pas conçus pour le dodo
Pour ne pas réveiller bébé après une balade en voiture, de nombreux parents entrent le siège d’auto dans la maison afin que leur enfant poursuive sa sieste. Ces sièges ne devraient pas toutefois être utilisés pour faire dormir les enfants hors de l’auto, rappelle une étude américaine.
Plusieurs centaines de bébés décèdent chaque année alors qu’ils dorment en position semi-assise. Le siège d’auto est en cause dans 63 % des cas. En analysant attentivement les morts liées aux sièges d’auto, les chercheurs ont remarqué que plus de la moitié des décès ont eu lieu à la maison en présence d’un adulte.
Dormir en position semi-assise augmente le risque d’asphyxie chez les bébés. En effet, comme leur tête est encore trop lourde pour leur cou, elle penche vers l’avant, ce qui peut obstruer leurs voies respiratoires. De plus, une mauvaise utilisation des sangles du siège peut provoquer un étranglement.
Les auteurs de l’étude rappellent que l’endroit le plus sécuritaire pour faire dormir bébé est sur une surface plate et ferme, sans objet mou autour de l’enfant. Ils recommandent donc aux parents de sortir leur bébé du siège d’auto dès qu’ils arrivent à destination. S’ils sont en visite, les parents devraient emporter un parc pour enfant ou une bassinette portable pour coucher leur bébé, ajoutent les chercheurs.
L’étude a analysé les données de 11 779 bébés et jeunes enfants morts dans leur sommeil entre 2004 et 2014 aux États-Unis.
Sources : AAP News et La Presse
ACTIVITÉ PHYSIQUE
Faire du sport pour une meilleure santé émotionnelle
Inscrire ou ne pas inscrire votre enfant à une activité physique supervisée? Une étude québécoise vient de faire un lien entre la participation à des sports encadrés par un entraîneur et une meilleure stabilité émotionnelle à l’âge de 12 ans.
Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont comparé les données recueillies auprès de 1492 enfants. Parmi eux, 61 % ont participé de façon continue à des activités sportives encadrées entre les âges de 6 et 10 ans et 39 % ne l’ont pas fait ou encore que très peu.
Les auteurs de l’étude ont constaté qu’à 12 ans, le groupe d’enfants participant chaque année à des activités physiques organisées souffrait moins de détresse émotionnelle, d’anxiété, de timidité et de retrait social que les autres enfants. Ces observations s’ajoutent aux multiples bienfaits de l’activité physique chez les enfants.
Comme les années du primaire sont cruciales pour le développement émotionnel des enfants, les chercheurs encouragent les parents à inscrire leurs enfants à des activités sportives dès un jeune âge et à le faire chaque année.
Les données utilisées dans cette étude ont été récoltées auprès de mères à qui on a demandé de spécifier le nombre d’activités auxquelles leurs enfants étaient inscrits. Les caractéristiques émotionnelles des jeunes ont été recueillies à l’âge de 12 ans par les enseignants.
Source : udemnouvelles
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6 juin 2019
Par l’équipe de Naître et grandir
Photos : GettyImages/quintanilla MichaelBlackburn et FatCamera