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Montrer son corps marqué par la grossesse, diabète de type 1 diagnostiqué trop tard et certification conciliation famille-travail pour les entreprisesMATERNITÉ
Réseaux sociaux : montrer son corps marqué par la grossesse
Les photos de « fit mom » ou de mères au corps enviable, durant et après la grossesse, se multiplient sur les réseaux sociaux. Or, en réaction à ces images, voilà que de plus en plus de femmes mettent en ligne des photos de leurs vergetures et de leur ventre mou.
Cette tendance, particulièrement présente sur Instagram, est probablement plus proche de la réalité de bien des femmes. Plusieurs y publient des photos de leur ventre marqué par les vergetures, la cellulite ou un excès de peau, attribuables à la grossesse. Des compagnies ont aussi emboîté le pas en s’éloignant de l’image de la mère au corps parfait.
Avec leurs photos de silhouette de nouvelle maman, des femmes ont augmenté de façon importante leur nombre d’abonnés sur les réseaux sociaux. Une instagrameuse ontarienne, Sarah Nicole Landry, a d’ailleurs atteint 274 000 abonnés après avoir publié des photos de son corps marqué par les vergetures durant sa grossesse.
Certaines femmes y voient un mouvement féministe qui prône l’acceptation du corps imparfait après une grossesse, d’autres y voient simplement une façon de montrer aux mères qu’elles ne sont pas seules à avoir un corps marqué par la grossesse.
Pour certaines femmes, il s’agit plutôt d’une forme de thérapie par l’image. Si ce mouvement fait l’éloge de l’imperfection – plus réelle que les abdos d’acier ou qu’un petit ventre rond sans marque de grossesse –, il reste centré sur l’image, prévient une psychanalyste.
Sources : Today’s Parent et Slate
SANTÉ
Diabète de type 1 : souvent diagnostiqué trop tard
Notre article de la semaine dernière sur le diabète de type 1 soulignait que trop d’enfants non diagnostiqués se présentaient en acidocétose diabétique à l’hôpital, un état dangereux s’il n’est pas traité à temps. Le nombre de cas serait en augmentation de 2 % par année depuis 2001, révèle une étude québécoise publiée cette semaine.
Les chercheurs ont réalisé que le pourcentage de cas d’acidocétose diabétique parmi les enfants non diagnostiqués admis à l’urgence était passé de 22 % en 2001 à 30 % en 2014. Les auteurs de l’étude expliquent cette hausse par le fait que plusieurs petits Québécois n’ont pas de médecin de famille et que les symptômes du diabète de type 1 sont peu connus. Le Québec a du travail à faire pour sensibiliser les parents, le personnel des écoles, mais aussi tous les professionnels de la santé aux symptômes de la maladie.
Rappelons que l’acidocétose diabétique se développe lorsque le diabète de type 1 (mais aussi le diabète de type 2) n’est pas détecté rapidement. Le sang accumule des substances toxiques, provoquant une mauvaise haleine, des nausées, des vomissements, de la confusion et possiblement le coma et la mort.
Pour parvenir à ces résultats, les chercheurs ont analysé les données de 5741 jeunes québécois âgés de 1 à 17 ans, nouvellement diagnostiqués diabétiques de type 1 entre 2001 et 2014.
Sources : CMAG Open, Journal de Montréal et La Presse
VIE DE FAMILLE
Nouvelle certification « conciliation famille-travail »
Repérer les employeurs québécois qui offrent de bonnes conditions de conciliation famille-travail sera bientôt plus facile grâce à une nouvelle certification qui sera délivrée par le Réseau pour un Québec Famille à partir de septembre 2019.
Les entreprises et les organisations qui obtiendront ce sceau de reconnaissance pour leurs efforts de conciliation famille-travail pourront se démarquer des autres employeurs et ainsi mieux faire face à la pénurie actuelle de main-d’oeuvre.
En effet, la conciliation famille-travail arriverait au 2e rang des critères pour choisir un emploi. Et plus de la moitié des travailleurs québécois seraient prêts à changer de travail si on leur offrait de meilleures conditions sur ce plan.
Pour obtenir la certification, les employeurs devront prouver qu’ils offrent à leurs employés plusieurs façons d’équilibrer leur vie professionnelle et leur vie familiale, par exemple avec des horaires variables, du télétravail, des congés flexibles en fonction des besoins familiaux, de l’aide à la logistique familiale. Les employeurs devront également consulter leurs employés ou leur syndicat, déposer un rapport de consultation et adopter une chartre de conciliation famille-travail.
Source : Concilivi
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16 mai 2019
Par l’équipe de Naître et grandir
Photos : GettyImages/thepoo, roman023 et PeopleImages