En manchettes: empreinte numérique, partage de la chambre et dépression postpartum

En manchettes: empreinte numérique, partage de la chambre et dépression postpartum
En manchettes: empreinte numérique, partage de la chambre et dépression postpartum

Cette nouvelle fait partie de nos archives. Il se peut que son contenu ne soit pas à jour.


Aussi : bienfaits à long terme du partage de la chambre, dépression post-partum et manque de lumière


VIE DE FAMILLE

Votre enfant a-t-il une empreinte numérique?

Même avant de naître, 30 % des bébés auraient déjà une empreinte numérique sur Internet, révèle un sondage mené en France auprès 1 011 mères et pères d’enfants de moins de 8 ans. En effet, annoncer la venue d’un bébé sur les réseaux sociaux ou publier une photo d’échographie est de plus en plus fréquent.

D’ailleurs, presque tous les parents d’enfants de moins de 8 ans interrogés (90 %) ont créé sur Internet une empreinte numérique de leur fille ou de leur garçon. L’empreinte numérique inclut toutes les traces d’une personne sur Internet (moteurs de recherche, messageries, réseaux sociaux, etc.), laissées de façon volontaire ou non.

La publication de photos sur les réseaux sociaux représente une bonne partie de l’empreinte numérique des enfants. À ce sujet :

  • 72 % des parents ont déjà publié une photo de leur enfant sur les réseaux sociaux.
  • De ce nombre, 13 % ont publié une photo sans que l’on voie le visage de leur enfant.
  • 36 % des parents interrogés ont déjà utilisé la photo de leur enfant comme photo de profil.
  • 71 % ont dit ne pas avoir autorisé leur entourage à partager des photos de leur enfant.

Les résultats démontrent aussi que seulement 7 % des parents ont déjà parlé d’empreinte numérique avec leur enfant et 19 % avec leur partenaire. Or, l’empreinte numérique suscite de plus en plus de débats concernant la protection de la vie privée en ligne.

Source : La digitalisation de la vie familiale

BÉBÉ

Partage de la chambre : des bienfaits à long terme

Contrairement à ce que certains peuvent penser, faire dormir les bébés dans la même chambre que leurs parents durant les 6 premiers mois de vie n’encouragerait pas les enfants à devenir trop dépendants de leurs parents à plus long terme, rapporte une étude européenne.

Dormir dans la même chambre que leurs parents n’aurait en fait aucun effet négatif sur le développement des bébés durant leurs 6 premiers mois de vie, soulignent les chercheurs. Par ailleurs, ces enfants ne présenteraient pas plus tard davantage de troubles de sommeil ou de comportement que ceux qui ont dormi seuls dans leur chambre dès leurs premiers mois.

En fait, les résultats montrent que le partage de la chambre serait lié à certains bienfaits à long terme sur les enfants. En effet, les tout-petits qui ont dormi dans la même chambre que leurs parents jusqu’à 6 mois présenteraient une meilleure qualité de sommeil et de meilleurs comportements prosociaux (partage, coopération, aide) entre 6 et 8 ans.

Ces bienfaits ont été constatés lorsqu’enfant et parents dorment dans la même chambre, mais pas dans le même lit. Partager le même lit qu’un nourrisson augmenterait plutôt le risque de blessures et de mort subite du nourrisson, prévient la Société canadienne de pédiatrie.

Pour parvenir à ces résultats, les chercheurs ont suivi 193 enfants qui partageaient la chambre de leurs parents pendant les 6 premiers mois de vie, puis à 6, 7 et 8 ans.

Sources : rtbf.be, Child Development et Société canadienne de pédiatrie

GROSSESSE

Dépression post-partum : le manque de lumière augmenterait le risque

Les femmes qui accouchent durant les mois les moins ensoleillés auraient plus de risques de souffrir de dépression post-partum, révèle une étude américaine.

En effet, ces femmes auraient 35 % de risques de souffrir de dépression post-partum, comparativement à 26 % pour les mères qui accouchent au début de l’été. Lorsque le dernier trimestre de la grossesse coïncide avec les jours qui raccourcissent (août à novembre), les symptômes de dépression seraient plus importants et dureraient plus longtemps après la naissance de l’enfant.

L’étude montre aussi qu’une exposition accrue à la lumière en fin de grossesse, dès que les jours commencent à raccourcir, pourrait réduire les symptômes de dépression chez ces femmes à risque. Les chercheurs recommandent donc aux mères qui accouchent à la fin de l’automne et au début de l’hiver, ainsi qu’à celles qui ont un historique de dépression, de sortir au soleil autant que possible et d’utiliser au besoin la luminothérapie (lampes qui procurent des effets similaires à ceux du soleil).

Ces résultats sont cohérents avec de précédentes recherches qui avaient établi un lien entre le risque de dépression chez l’adulte et le manque de lumière naturelle.

Les chercheurs ont suivi 293 femmes avant et après leur première grossesse. Ils ont notamment tenu compte des antécédents de dépression et du nombre d’heures de sommeil par jour.

Sources : Parents et Science Daily

 

4 octobre 2018

Par l’équipe de Naître et grandir

Naître et grandir

 

Photos : GettyImages/Orbon Alija, EXTREME-PHOTOGRAPHER et Gang Zhou

Partager