En manchettes: dessins animés, transport scolaire et acide folique

En manchettes: dessins animés, transport scolaire et acide folique
En manchettes: dessins animés, transport scolaire et acide folique

Cette nouvelle fait partie de nos archives. Il se peut que son contenu ne soit pas à jour.


Aussi : des « autobus » de marcheurs pour aller à l’école et l’acide folique ne préviendrait pas la prééclampsie.


ÉCRANS

Dessins animés pour enfants : conseils pour parents

La Pat’Patrouille, Pyjamasques, Chuggington… Les tout-petits adorent les dessins animés et sont fascinés par leurs personnages! Mais comment faire pour qu’ils ne passent pas des heures à les regarder et que cela reste un moment agréable?

En effet, une crise peut survenir quand vient le temps de fermer la télévision. Voici quelques conseils pour éviter les conflits :

  • Dire à l’avance à l’enfant qu’après son émission, vous fermerez la télévision.
  • Favoriser un contenu plutôt qu’une période du temps : il est moins frustrant pour un enfant d’écouter un épisode complet plutôt que de fermer la télévision après 20 minutes si l’émission dure 30 minutes.
  • Ne pas laisser la télévision devenir l’occupation principale ou la « gardienne » de l’enfant.

Il est aussi important de bien choisir les dessins animés que regardent les enfants et d’encadrer le temps passé devant l’écran selon leur âge, leurs besoins et leur sensibilité, avertissent les psychologues. Par ailleurs, il est conseillé d’accompagner l’enfant lors du visionnement de dessins animés qui abordent des sujets sensibles, comme le deuil, la séparation ou l’intimidation, afin de pouvoir en discuter avec lui.

Au Canada, il est recommandé de ne pas exposer les bébés aux écrans avant 2 ans. Certains experts conseillent même d’attendre à 3 ans. De nombreuses recherches montrent que la télévision n’a aucun impact positif sur les tout-petits. Au contraire, elle a un pouvoir addictif qui les éloigne du jeu libre et des activités physiques. Une trop grande exposition aux écrans peut aussi nuire, entre autres, au développement du langage, au comportement et à la qualité du sommeil des enfants.

Source : le ligueur

ÉCOLE

Transport scolaire : pourquoi ne pas marcher?

De plus en plus, il est encouragé de faire marcher les élèves qui habitent à une distance raisonnable de l’école pour s’y rendre. Mais pourquoi au juste les faire marcher quand c’est moins compliqué d’aller les reconduire? Quels sont les avantages?

Les données récoltées dans le cadre de différents programmes au Québec, aux États-Unis et en Europe font état de plusieurs bienfaits, tels que :

  • Favoriser l’activité physique chez les enfants;
  • Apprendre les règles de sécurité piétonnière et routière aux enfants;
  • Réduire la congestion automobile autour des écoles et, par le fait même, la pollution de l’air;
  • Encourager la socialisation.

Pour favoriser les déplacements à pied vers l’école, on voit naître des initiatives telles que les Pédibus ou les Trottibus. Ces « autobus » de marcheurs supervisés par des adultes sont d’ailleurs un mode de transport actif de plus en plus populaire au Québec : plus de 1300 écoles primaires et secondaires les ont instaurés suivant les recommandations du programme Mon école à pied, à vélo de l’organisme Vélo Québec.

Le concept est simple : des parents, des grands-parents ou des bénévoles vont chercher les écoliers marcheurs à des arrêts précis, selon un trajet et un horaire déterminés, comme le ferait un autobus scolaire. Comme plusieurs enfants habitent à moins de 1,6 km de leur école, les Pédibus ou les Trottibus sont vus comme un transport écologique simple.

Saviez-vous que…
Le vendredi 21 septembre est la Journée internationale à pied à l’école? Et que le mois d’octobre est le Mois international Marchons vers l’école?

Sources : The Conversation, Cent degrés, Vélo Québec et Journée internationale à pied à l’école

GROSSESSE

L’acide folique ne préviendrait pas la prééclampsie

Prendre des doses élevées d’acide folique pendant la grossesse ne diminuerait pas le nombre de cas de prééclampsie chez les femmes à risque élevé de développer cette complication, révèle une étude internationale menée par des chercheurs canadiens.

Leurs résultats montrent en effet que le risque de souffrir de prééclampsie est d’environ 14 %, peu importe que ces femmes prennent ou non une dose élevée d’acide folique. La prééclampsie est un problème d’hypertension artérielle sérieux apparaissant durant la grossesse.

Cette conclusion contredit donc la croyance médicale selon laquelle des doses élevées d’acide folique réduisent de 30 % le risque de souffrir de prééclampsie. Actuellement, les médecins prescrivent plus d’acide folique aux femmes qui présentent un risque élevé de développer ce type d’hypertension afin de l’éviter.

Malgré ces résultats, les auteurs de l’étude rappellent l’importance pour toutes les femmes de prendre de l’acide folique pendant au moins trois mois avant la conception et pendant la grossesse. En effet, des doses de 0,4 à 1 milligramme d’acide folique par jour seraient sécuritaires et efficaces pour prévenir les anomalies du tube neural du foetus qui peuvent causer le spina-bifida (malformation de la colonne vertébrale). Toutefois, les chercheurs recommandent de revoir les pratiques actuelles de prescription de doses supplémentaires aux femmes à haut risque de prééclampsie.

Les chercheurs ont suivi 2300 femmes enceintes à risque de prééclampsie entre 2011 et 2016, dans 70 centres obstétriques au Canada, au Royaume-Uni, en Australie, en Jamaïque et en Argentine. La moitié d’entre elles a reçu 4 mg d’acide folique par jour, tandis que l’autre moitié a reçu une pilule placebo.

Sources : L’actualité et BMJ

 

20 septembre 2018

Par l’équipe de Naître et grandir

Naître et grandir

 

Photos : GettyImages/LightFieldStudios, manonallard et Wavebreakmedia

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