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Aussi : les effets du sommeil sur le développement des enfants et les risques liés à l’exposition à la nicotine.Dans l’actualité cette semaine, il est question de l’utilisation des cellulaires par les parents, des effets du sommeil sur le développement des enfants et des risques liés à l’exposition à la nicotine.
Comportement
Une trop grande utilisation du cellulaire nuirait à la relation parent-enfant
Une grande utilisation du cellulaire par les parents durant les activités familiales quotidiennes pourrait influencer le comportement de leur enfant et leur relation à long terme avec lui, indique une étude américaine.
Selon les résultats, les tout-petits dont les parents utilisent fréquemment leur cellulaire présenteraient plus de comportements difficiles, comme de la frustration, de la colère, de l’hyperactivité et une tendance à chigner. Les chercheurs ont par ailleurs observé que les cellulaires étaient souvent utilisés durant les repas, les moments de jeux et la routine du coucher, soit des activités du quotidien qui contribuent au développement émotionnel et social d’un enfant.
Selon les auteurs de l’étude, certains parents pourraient se tourner vers leur appareil mobile pour échapper aux comportements difficiles de leur enfant. Mais cette tactique ne ferait qu’empirer les problèmes. En effet, en limitant les échanges avec leur enfant, les parents seraient moins présents pour l’aider à gérer ses émotions et lui faire des commentaires positifs. Par la suite, l’enfant adopterait davantage des comportements difficiles, ce qui pousserait ses parents à utiliser encore plus un appareil mobile pour évacuer le stress vécu lors des interactions avec leur tout-petit, expliquent les chercheurs. Parmi les parents sondés, 40 % des mères et 32 % des pères ont dit être dépendants de leur téléphone.
Pour parvenir à ces conclusions, les auteurs de l’étude ont analysé les réponses à des questionnaires de 337 parents ayant un enfant de 5 ans ou moins.
Sources : EurekAlert! et CBC
Développement
Dormir assez et sans ronfler : bon pour le développement des bébés
Le nombre d’heures de sommeil que dort un bébé chaque jour influencerait le développement de ses habiletés cognitives et langagières, avance une étude canadienne.
Ainsi, les enfants qui dorment régulièrement 12 heures ou plus sur 24 heures présenteraient un développement intellectuel et langagier plus avancé à l’âge de 2 ans. Les résultats montrent aussi que le temps passé à dormir la nuit influencerait davantage le développement de ces habiletés que les siestes faites en journée.
Les chercheurs ont aussi observé que les enfants qui souffrent de troubles respiratoires liés au sommeil (ex. : ronflement, congestion nasale et apnée du sommeil) présenteraient de moins bonnes habiletés langagières à 2 ans. Au cours de leur première année de vie, certains bébés vont temporairement ronfler un peu, et cela n’est pas inquiétant, indiquent les auteurs de l’étude. Ils recommandent toutefois aux parents de consulter un médecin si leur enfant ronfle régulièrement ou s’il souffre de congestion nasale depuis plusieurs mois.
L’étude a été réalisée auprès de 770 bébés dont les parents ont noté dans un questionnaire les habitudes de sommeil et les symptômes respiratoires. À 1 an, le sommeil de ces enfants a été évalué.
Sources : CBC et folio
Santé
Exposition à la nicotine : risques pour les enfants pas assez connus
Plusieurs adultes ne sont pas encore convaincus que l’exposition à la nicotine est dangereuse pour les enfants, selon un sondage américain.
Les résultats du sondage révèlent que 83 % des adultes pensent que la nicotine est dangereuse pour les enfants. Cette proportion diminue à 74 % chez les fumeurs et à 71 % chez les utilisateurs d’une vapoteuse. Pourtant, un tiers des fumeurs a au moins un enfant à la maison.
L’utilisation de produits du tabac ou d’une vapoteuse peut exposer un enfant à la nicotine. Cette exposition peut avoir lieu par l’inhalation de fumée secondaire ainsi que par l’ingestion et l’absorption par la peau de nicotine liquide, produit utilisé dans les vapoteuses. Plusieurs experts rappellent qu’aucun niveau de nicotine n’est reconnu comme sécuritaire pour les enfants.
Les empoisonnements d’enfants en raison de l’ingestion de nicotine liquide seraient d’ailleurs de plus en plus fréquents. Les enfants peuvent être attirés par la nicotine à saveur de fruits ou de bonbons, indiquent les auteurs de l’étude.
En analysant les réponses de l’enquête, les chercheurs concluent que les dangers de fumer la cigarette sont bien connus, mais que les risques associés à la fumée secondaire et à l’ingestion de produits du tabac ne le sont pas encore assez. De même, plusieurs parents ne connaissent pas les risques liés à la nicotine liquide.
Le sondage a été réalisé auprès de 12 000 Américains en 2015 et 2016.
Sources : Pediatrics, Reuters et Medical Xpress
Par l’équipe de Naître et grandir
Photos : GettyImages/GrapeImages, George Doyle et fuzznails