Les caresses, bénéfiques pour le cerveau des prématurés

Les caresses, bénéfiques pour le cerveau des prématurés
Les caresses, bénéfiques pour le cerveau des prématurés

Cette nouvelle fait partie de nos archives. Il se peut que son contenu ne soit pas à jour.


Les caresses favoriseraient le bon fonctionnement du cerveau des prématurés, révèle une étude réalisée aux États-Unis.

24 mars 2017 | De légères caresses favoriseraient le bon fonctionnement du cerveau des prématurés, révèle une étude réalisée aux États-Unis.

Les prématurés étudiés ayant reçu le plus de chaleur parentale à l’unité de soins néonatals ont présenté des réponses cérébrales se rapprochant de celles de bébés nés à terme. De légers contacts physiques permettraient donc aux bébés de mieux supporter les traitements douloureux qu’ils reçoivent dans ces unités. Ces contacts auraient également une influence positive sur leur développement des sens et du cerveau à long terme.

Malgré l’utilisation d’analgésiques et de sédatifs, les soins apportés aux prématurés dans les unités de soins intensifs peuvent être des expériences douloureuses, qui auront un impact sur leur développement cérébral. Selon les chercheurs, les douces caresses permettraient au cerveau des prématurés d’avoir la même réaction à un léger contact physique que celui des enfants nés à terme.

Lorsqu’ils offrent un doux toucher à leur bébé prématuré, comme les légères caresses et le contact peau à peau, les parents peuvent diminuer les effets de ces expériences négatives, suggèrent les auteurs de l’étude. S’il n’est pas possible pour les parents d’être présents, les chercheurs proposent même que les hôpitaux aient des physiothérapeutes pour offrir des contacts physiques aux bébés prématurés.

Chaque année, ce sont 15 millions de bébés qui naissent prématurément dans le monde. Les auteurs soulignent donc l’importance de ces résultats dans l’amélioration des soins apportés à ces enfants.

L’étude a été menée auprès de 125 bébés prématurés, nés entre 24 et 36 semaines de grossesse, ou nés à terme. Les chercheurs ont mesuré les réponses cérébrales des bébés à une stimulation par souffle d’air.

Sources : Current Biology, Eurekalert et Vanderbilt University


Rabéa Kabbaj – Agence Science-Presse

Mise à jour : 27 mars 2017

 

Photo : GettyImages/cdwheatley

Partager