Les nouveaux pères vivraient aussi des changements hormonaux

Les nouveaux pères vivraient aussi des changements hormonaux
Les nouveaux pères vivraient aussi des changements hormonaux

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Les pères, au même titre que les mères, vivraient des changements hormonaux qui les aideraient à prendre soin de leur enfant.

22 février 2017 | Les pères, au même titre que les mères, vivraient des changements hormonaux qui les aideraient à prendre soin de leur enfant, révèle une petite étude américaine. L’hormone en cause serait l’ocytocine, une molécule connue pour son rôle dans les relations sociales.

D’autres études ont déjà démontré que les nouveaux pères ont des niveaux plus élevés d’ocytocine. Cela modifierait leur comportement à l’égard de leur bébé. En effet, les pères avec des taux plus élevés de cette hormone ont davantage de contacts physiques avec leur enfant. Ils sont aussi meilleurs pour synchroniser leurs émotions à celles de leur bébé.

L’étude américaine a permis de mieux comprendre l’effet de l’ocytocine sur le cerveau des nouveaux pères. Les chercheurs ont ainsi observé que des zones du cerveau associées au bien-être et à l’empathie s’activaient chez les pères lorsqu’ils regardaient une image de leur enfant après avoir reçu une dose d’ocytocine. Cette hormone agirait donc sur le cerveau du père pour le motiver à prendre soin de son bébé.

Selon les auteurs de l’étude, l’action de l’ocytocine sur le cerveau pourrait expliquer pourquoi certains pères s’impliquent plus que d’autres auprès de leur enfant. De plus, cela pourrait fournir des pistes pour aider les pères en dépression post-partum qui ont de la difficulté à interagir avec leur enfant. Une dose d’ocytocine pourrait un jour être utilisée pour améliorer les comportements paternels chez ces hommes, proposent les chercheurs.

Cette étude a été réalisée auprès de 30 pères ayant un enfant âgé de 1 à 2 ans. Pour mieux comprendre l’influence de l’ocytocine sur le cerveau de ces pères, les chercheurs ont utilisé des techniques d’imagerie médicale permettant de mesurer l’activité du cerveau pendant que les hommes regardaient une photo de leur enfant, d’un enfant inconnu ou d’un adulte inconnu. La moitié d’entre eux avaient d’abord reçu une dose d’ocytocine par voie nasale.

Sources : Eurekalert et Hormones and Behavior


Kathleen Couillard – Agence Science-Presse

 

Photo : GettyImages/USGirl

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