Trop de pensées négatives nuiraient aux interactions entre une mère et son bébé

Trop de pensées négatives nuiraient aux interactions entre une mère et son bébé
Trop de pensées négatives nuiraient aux interactions entre une mère et son bébé

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Les mères préoccupées seraient moins attentives aux besoins de leur bébé, concluent des chercheurs britanniques.

7 décembre 2016 | Il est normal pour une nouvelle mère de s’inquiéter ou de se questionner au sujet de son nouveau rôle. Cependant, lorsque les pensées négatives prennent toute la place, la qualité des interactions entre une mère et son bébé peut se dégrader, concluent des chercheurs britanniques.

Cette étude pourrait expliquer pourquoi certaines mères ont de la difficulté à interagir avec leur bébé, croient les chercheurs. Heureusement, il existe certaines stratégies pour éviter de se laisser envahir par les pensées négatives, soulignent-ils. Ainsi, au lieu de se dire « Pourquoi ce problème m’arrive-t-il? » ou « Quel est le problème avec moi? », une mère peut adopter une approche plus productive. Elle peut plutôt se demander : « Que puis-je faire pour régler ce problème? »

Les auteurs de l’étude reconnaissent qu’il n’est pas toujours facile d’avoir une attitude positive après l’arrivée d’un enfant, surtout avec la fatigue causée par le manque de sommeil. Les nouvelles mères ne devraient donc pas être trop dures avec elles-mêmes. La mère parfaite n’existe pas, rappellent-ils.

L’étude a été réalisée auprès de 79 mères d’un bébé âgé de 3 mois à 1 an. Les chercheurs ont demandé à la moitié des mères de penser de façon répétitive et négative à un problème important pour elle. L’autre moitié des mères devaient plutôt se rappeler un problème important qu’elles avaient réussi à résoudre.

Les chercheurs ont ensuite évalué les interactions des mères avec leur enfant. Ils ont alors remarqué que les mères préoccupées par un problème étaient moins attentives aux besoins de leur bébé.

En effet, certaines de ces mères avaient peu de contact visuel avec leur bébé et ne le consolaient pas lorsqu’il pleurait. D’autres ne choisissaient pas des activités appropriées pour son âge ou lui parlaient d’un ton sans émotion. Le fait que la mère soit dépressive ou non n’influençait pas les résultats observés. Cependant, l’effet était plus marqué si les mères avaient vécu une situation stressante avec leur bébé avant l’expérience.

Sources : Eurekalert et Journal of Child Psychology and Psychiatry


Kathleen Couillard – Agence Science-Presse

 

Photo : iStock.com/Kuzmichstudio

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