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Le nombre de cas de varicelle aurait fortement diminué aux États-Unis grâce à la vaccination.14 septembre 2015 | Le nombre d’hospitalisations dues à la varicelle aurait fortement diminué aux États-Unis grâce à la vaccination, rapportent les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC).
Le programme de vaccination contre la varicelle a été mis en place en 1995 aux États-Unis. À cette époque, près de 11 000 personnes étaient hospitalisées chaque année en raison d’une complication de la maladie. Les résultats obtenus par les chercheurs révèlent que l’implantation de la vaccination a permis de faire diminuer le nombre d’hospitalisations par 93 % et le nombre de visites à la clinique par 84 % entre 1994 et 2015. De plus, les médecins ont noté une 2e baisse importante, à partir de 2006, alors qu’il a été recommandé d’administrer deux doses du vaccin au lieu d’une seule pour accroître la protection contre la maladie.
La diminution de cas la plus marquée a été constatée auprès de la population visée par la campagne, soit les enfants et les adolescents âgés de 1 à 19 ans. Moins de cas ont aussi été observés chez les bébés âgés de moins de 1 an pour qui le vaccin n’est pourtant pas suggéré. Selon les médecins, puisque les personnes vaccinées développent rarement la maladie, elles ne peuvent pas la transmettre, ce qui protègerait celles qui ne sont pas immunisées.
La varicelle est une maladie très contagieuse. Elle se manifeste par des boutons rouges sur le corps, accompagnés de fièvre et de fatigue. Au Québec, le programme de vaccination est en place depuis 2006.
Sources : Science Daily et Journal of the Pediatric Infectious Diseases Society