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Plus une mère favorisait l’autonomie de son enfant, plus il avait une bonne mémoire et plus il pouvait réfléchir à plusieurs concepts à la fois.21 janvier 2015 | Aider son enfant à devenir autonome lui permettrait de développer de meilleures habiletés cognitives comme la concentration ou la mémoire, selon une étude de l’Université de Montréal.
Les chercheuses ont en effet constaté que plus une mère adoptait des comportements favorisant l’autonomie de son enfant, plus il avait une bonne mémoire et plus il pouvait réfléchir à plusieurs concepts à la fois. Il était aussi plus patient. De plus, les enfants qui ont eu de meilleurs résultats sont ceux dont la mère est demeurée constante dans ses interventions entre 15 mois et 3 ans. Selon les chercheuses, cette constance serait d’ailleurs un facteur clé dans le développement de l’enfant.
Soutenir l’autonomie d’un enfant signifie l’encourager et l’aider à résoudre par lui-même les problèmes qu’il rencontre, expliquent les scientifiques. Selon elles, un soutien constant et de qualité serait donc nécessaire pendant la petite enfance pour que le cerveau de l’enfant développe ses capacités à se concentrer, à se souvenir et à accumuler des connaissances. Parmi les stratégies favorisant l’autonomie, on retrouve :
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Encourager l’enfant à persévérer en offrant des commentaires positifs.
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Se mettre du point de vue de l’enfant.
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Démontrer de la flexibilité devant ses tentatives et suivre son rythme.
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Lui laisser des choix.
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Lui permettre d’avoir un rôle actif dans la réalisation d’une activité.
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Intervenir en s’adaptant aux besoins de l’enfant et en évitant de contrôler la situation.
Pour arriver à cette conclusion, les scientifiques ont suivi 78 enfants, à l’âge de 15 mois puis de 3 ans. Elles ont demandé aux enfants accompagnés de leur mère d’exécuter des tâches trop difficiles pour eux comme construire une tour, faire un casse-tête ou trier des blocs par couleur. Les chercheuses ont alors observé les mères pour déterminer si celles-ci utiliseraient des stratégies pour favoriser l’autonomie de leur enfant.
Sources : UdeMNouvelles et Journal of Child and Family Studies