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Les tout-petits exposés très tôt à des niveaux élevés de bactéries présentes dans la poussière seraient moins à risque de faire de l’asthme.
13 juin 2014 | Un bébé exposé à la poussière domestique, durant sa première année de vie, serait moins à risque d’être atteint d’asthme plus tard, révèle une étude réalisée auprès de 104 enfants américains.
Des chercheurs ont en effet constaté que les tout-petits exposés très tôt à des niveaux élevés de bactéries présentes dans la poussière et d’allergènes (provenant de chats, de souris ou de cafards) éprouveraient, à l’âge de 3 ans, moins de réactions allergiques et d’épisodes de respiration sifflante. Ces 2 symptômes sont des facteurs de risque associés au développement de l’asthme.
Cependant, leurs résultats démontrent qu’un effet bénéfique de cette exposition est possible si elle se produit lors de la première année de vie de l’enfant. À l’inverse, cette même étude confirme aussi ce que d’autres études ont démontré auparavant : les enfants exposés aux allergènes durant les 3 premières années de leur vie éprouvaient davantage d’allergies. Les auteurs de l’étude avancent, pour expliquer cette différence, que le système immunitaire de l’enfant réagirait différemment entre 0 et 1 an et 1 et 3 ans.
Les chercheurs croient que leurs résultats donnent du poids à la thèse hygiéniste. Selon cette hypothèse, l’exposition précoce aux bactéries et aux microbes permettrait aux enfants de se construire un système immunitaire plus fort contre les agresseurs externes. L’environnement de plus en plus hygiénique dans lequel nous vivons (aseptisation) pourrait donc expliquer en partie l’augmentation des cas d’allergie. C’est actuellement l’hypothèse la plus acceptée par la communauté scientifique.
Sources : Eurekalert et The Journal of Allergy and Clinical Immunology