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Moins de 1 % des tout-petits fréquentant un service de garde bougeraient suffisamment, selon une étude de l’Université Laval.
21 mai 2014 | Moins de 1 % des tout-petits fréquentant un service de garde bougeraient suffisamment, selon une étude de l’Université Laval menée auprès de 242 enfants.
Les résultats de cette étude indiquent qu’ils seraient actifs en moyenne 53 minutes chaque jour. Selon les recommandations, les jeux actifs devraient représenter un total de 2 heures du temps passé en garderie.
Des éducatrices dynamiques peuvent aider les enfants à bouger davantage, croient les chercheurs. Elles doivent cependant être soutenues par leur direction et par les parents. La direction peut en effet réduire les obstacles au jeu actif en fournissant du matériel adéquat et en étant plus indulgente par rapport au bruit. De leur côté, les parents devraient s’assurer que leur enfant est habillé correctement pour aller jouer dehors, être plus tolérants au risque de blessures et valoriser l’activité physique à la maison.
Le jeu actif présente de nombreux bénéfices. En plus de prévenir le surplus de poids, il favorise le développement cognitif, affectif, social et physique de l’enfant. C’est aussi pendant la petite enfance que les tout-petits développeraient leurs préférences en matière d’activité physique. Il s’agit donc d’une période privilégiée pour créer de bonnes habitudes.
Pour réaliser cette étude, les chercheurs ont utilisé un accéléromètre fixé à la hanche des enfants afin de mesurer directement l’intensité de leur activité physique. Ils ont présenté leurs résultats dans le cadre du congrès de l’Association francophone pour le savoir (Acfas) qui se tenait la semaine dernière à Montréal.