Chaises hautes: la surveillance des parents est de mise

Chaises hautes: la surveillance des parents est de mise
Chaises hautes: la surveillance des parents est de mise

Cette nouvelle fait partie de nos archives. Il se peut que son contenu ne soit pas à jour.


Les chaises hautes et les sièges d’appoint sont la cause de nombreuses blessures chaque année chez les enfants de 3 ans et moins.

Agence Science-Presse — Les chaises hautes et les sièges d’appoint seraient moins sécuritaires qu’on le croit, indique une étude américaine.

Environ 9 400 enfants de 3 ans et moins sont traités à l’urgence, chaque année aux États-Unis, pour des blessures à la tête, des ecchymoses et des coupures causées par l’utilisation d’une chaise haute ou d’un siège d’appoint. Dans presque tous les cas, une chute était responsable de ces blessures. Les deux tiers des tout-petits grimpaient ou se tenaient d’ailleurs debout sur la chaise ou le siège au moment de l’accident.

Les chercheurs ont remarqué que les blessures liées à des chaises hautes et à des sièges d’appoint avaient augmenté de 22 % entre 2003 et 2010. Pour éviter d’autres incidents de ce genre, voici quelques règles de sécurité.

  • Utiliser un système de retenue avec des sangles qui passent entre les jambes de l’enfant, le plateau n’étant pas conçu pour prévenir les chutes.
  • Ne pas laisser l’enfant jouer, grimper ou se tenir debout sur la chaise haute ou le siège d’appoint.
  • Garder la chaise dans un endroit dégagé pour éviter que l’enfant, qui y est assis, ne tente d’attraper des objets se trouvant à proximité.
  • Ne pas placer la chaise haute près d’un comptoir, d’une table ou d’un mur. L’enfant pourrait les pousser avec ses pieds et faire basculer la chaise.
  • Choisir une chaise stable avec une base large qui respecte les normes de sécurité actuelles. Si la chaise est munie de roues, s’assurer qu’elles sont bien verrouillées.
  • Ne jamais laisser un tout-petit seul pendant le repas.
  • Surveiller les rappels pour éviter d’acheter ou de posséder une chaise haute ou un siège d’appoint non sécuritaires.


Sources : Eurekalert et Clinical Pediatrics

20 décembre 2013

Partager