De moins en moins de parents québécois donnent la fessée

De moins en moins de parents québécois donnent la fessée
De moins en moins de parents québécois donnent la fessée

Cette nouvelle fait partie de nos archives. Il se peut que son contenu ne soit pas à jour.


Les données révèlent une évolution des attitudes des parents concernant l’usage de la punition corporelle comme la fessée envers leurs enfants

18 juin 2013 - Les parents québécois ont de moins en moins recours à la punition corporelle comme la fessée, selon une récente enquête sur la violence familiale réalisée par l’Institut de la statistique du Québec.

En 2012, 35 % des parents ont affirmé avoir utilisé la punition corporelle (secouer un enfant1, lui taper les fesses, la main, le bras ou le pincer) comparativement à 43 % en 2004 et à 45 % en 1999.

Voici d’autres faits saillants concernant le recours à la violence physique mineure par les parents, tirés du rapport La violence familiale dans la vie des enfants du Québec, 2012.

  • Environ 15 % des mères et 23 % des pères approuvent l’administration de tapes aux enfants « qui en ont besoin » comparativement à 26 % des mères et 34 % des pères en 2004.
  • Près de 10 % des mères et 15 % des pères jugent acceptable de taper un enfant s’il est désobéissant, tandis que les proportions étaient respectivement de 20 % et 25 % en 2004.
  • La proportion des parents (43 %) appuyant l’idée que les parents ont tort de donner des tapes à leur enfant n’a toutefois pas varié significativement depuis 2004.
  • La violence physique mineure concerne en plus forte proportion les enfants de 3 à 6 ans (55 %) et les garçons.

Même si les parents sont moins favorables à la punition corporelles, 80 % des répondants ont affirmé que « les parents du Québec sont trop mous avec leurs enfants ». Dans l’ensemble, une plus forte majorité de pères que de mères se sont dits en faveur de la punition corporelle.

L’enquête a été menée auprès de 4 029 mères et 1 342 pères habitant avec un enfant au moins 40 % du temps.

 

Équipe Naître et grandir

Naître et grandir

 

1. Secouer un enfant de moins de 2 ans est considéré comme de la violence physique grave.

Partager