«Ce que j’aurais aimé savoir avant de devenir parent»

Avoir un enfant, c’est plonger dans une aventure remplie de découvertes, de défis… et de surprises! Même bien informés, plusieurs nouveaux parents sont surpris par l’ampleur de la tâche et par certains aspects de la parentalité. Des experts nous expliquent pourquoi, et six parents révèlent ce qu’ils auraient voulu savoir avant la naissance de leur bébé.

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Devenir parent: le choc de la nouveauté

Avoir un enfant, c’est plonger dans une aventure remplie de découvertes, de défis… et de surprises ! Même bien informés, plusieurs nouveaux parents sont surpris par l’ampleur de la tâche et par certains aspects de la parentalité. Des experts nous expliquent pourquoi, et six parents révèlent ce qu’ils auraient voulu savoir avant la naissance de leur bébé.

Par Amélie Cournoyer

Cours prénataux, magazines, sites spécialisés, livres, ateliers, réseaux sociaux… Ce n’est pas l’information qui manque au sujet de la parentalité ! Malgré tout, de nombreux parents sont frappés par les défis liés à leur nouveau rôle lorsque leur enfant arrive.

Selon la psychologue Nadia Gagnier, cela s’explique en partie par le fait que toutes les informations sur la parentalité peuvent donner l’impression qu’il existe un mode d’emploi pour élever un enfant. « Or, on y parle des phénomènes généraux, mais chaque enfant est unique », rappelle-t-elle. De plus, les parents ne peuvent pas tout prévoir. « S’informer peut être rassurant, mais personne n’a de boule de cristal pour prédire ce qui va arriver », mentionne Benoit Perrier, intervenant en périnatalité et petite enfance à l’organisme communautaire Famille Entre Mamans et Papas.

Certaines choses peuvent aussi être comprises seulement lorsqu’elles sont vécues, ajoute pour sa part la psychologue spécialisée dans la transition à la parentalité, Sophie Laniel. « C’est difficile de s’imaginer dans quel état on peut se trouver quand on manque de sommeil sur une longue période », illustre-t-elle.

L’image idéalisée de la parentalité véhiculée sur les réseaux sociaux peut également amener les futurs parents à minimiser les défis qui s’en viennent. « On y voit surtout des parents en harmonie avec leur enfant. La réalité peut donc causer un choc à certains nouveaux parents », commente Nadia Gagnier.

Même en étant bien préparé, on ne peut pas tout prévoir. Chaque parent et chaque enfant est unique.

«J’aurais aimé qu’on me dise...» 6 parents témoignent

Avoir un enfant, c’est plonger dans une aventure remplie de découvertes, de défis… et de surprises ! Même bien informés, plusieurs nouveaux parents sont surpris par l’ampleur de la tâche et par certains aspects de la parentalité. Des experts nous expliquent pourquoi, et six parents révèlent ce qu’ils auraient voulu savoir avant la naissance de leur bébé.

Que je ressentirais la fatigue comme jamais avant.

« Je pensais que j’étais fatiguée avant. Mais j’ai connu la vraie de vraie fatigue quand j’ai eu ma fille. J’aurais pu m’endormir sur la sécheuse en pliant du linge », rapporte Kim St-Michel, maman de Clara, 4 ans. Quant à Alexandre Veillette, papa d’Emma, 4 ans, et de Florence, 1 an, il savait que ses nuits seraient courtes, mais il ne s’attendait pas à ce que ça dure aussi longtemps. « Emma se réveille encore la nuit parfois », remarque-t-il.

Pour tenir le coup, les parents doivent trouver des façons de se reposer au cours de la journée. L’intervenant Benoit Perrier conseille d’y réfléchir à l’avance, dès la grossesse. « Déterminez le minimum d’heures de sommeil dont vous avez besoin dans une journée pour être fonctionnel », propose-t-il. Puis, si possible, essayez de trouver des façons de rattraper le sommeil perdu durant la journée.

« Pour récupérer, je faisais des siestes en même temps que mes filles », confie Alexandre. Vous pouvez aussi demander à un proche de garder bébé pendant que vous prenez un bain ou que vous faites une marche. Il existe également des organismes communautaires de relevailles et de répit qui offrent des services d’aide à domicile à peu de frais.

Que je n’aurais presque plus de temps pour moi.

« Il m’est arrivé de réaliser à 16 h que je n’avais pas eu le temps de prendre ma douche ni de bien manger », se souvient Tatiana Biyie, maman de quatre enfants âgés de 1 an à 10 ans. Avoir un bébé implique en effet un don total de soi, surtout les premiers mois. Il y a toujours des choses à faire.

« Je suis très active, j’aime la course et la randonnée. J’ai trouvé ça difficile de me couper de mes passions les premiers temps avec ma fille », avoue de son côté Julie Brien, maman de Maxim Lia, 2 ans. Il est vrai que les nouveaux parents doivent mettre de côté la liberté qu’ils avaient avant d’avoir des enfants. « Le nombre d’activités et leur fréquence peuvent être réduits. Mais c’est tout de même possible de faire des activités que vous aimez », soutient la psychologue Sophie Laniel.

« Parfois, on peut juste réorganiser l’horaire pour avoir un peu de temps pour soi », suggère Benoit Perrier. Un parent peut, par exemple, aller courir le matin pendant que l’autre parent et bébé dorment, au lieu d’y aller en fin de journée comme avant.

Vous pouvez aussi inclure bébé dans vos activités en vous inscrivant à une activité parent-enfant (ex. : yoga, cardiopoussette) ou en visitant les endroits publics où les bébés sont les bienvenus (restaurants, cinémas, musées, piscines publiques). Vous pouvez aussi trouver une halte-garderie où laisser votre enfant le temps de faire des courses ou une activité.

Que l’allaitement n’est pas toujours facile.

« Ma blonde ne produisait pas assez de lait et notre fils n’arrivait pas à s’accrocher au sein, rapporte François Lemieux-Tremblay, papa de Jacob, aujourd’hui âgé de 1 an. On a dû le nourrir avec le tube DAL (dispositif d’aide à la lactation). C’était stressant alors que j’avais tenu pour acquis que cela allait fonctionner naturellement. » Le papa ne s’attendait vraiment pas à ce que l’allaitement soit sa plus grande source de stress durant ses premiers mois avec bébé.

Laurence Charton, sociologue qui s’intéresse à la transition à la parentalité, précise que l’allaitement demande souvent un apprentissage qui prend du temps. « Quand les femmes rencontrent des difficultés, elles peuvent culpabiliser, notamment lorsqu’elles ne comprennent pas pourquoi ça ne fonctionne pas », prévient-elle.

La psychologue Sophie Laniel rappelle l’existence des groupes de soutien et de conseillères en allaitement. « Pour certaines femmes, c’est difficile de prendre un pas de recul pour aller chercher de l’aide et des ressources. Mais c’est très important qu’elles ne restent pas seules avec le problème », affirme-t-elle.

Que mon bébé pleurerait autant.

« Je me sentais impuissant », confie Alexandre en se rappelant les longues minutes passées à essayer de consoler son aînée les premiers mois. « J’aurais aimé avoir un décodeur de pleurs qui me dise : “elle a mal au ventre ou elle est fatiguée”. J’aurais pu savoir quoi faire. » La psychologue Nadia Gagnier a une réponse rassurante pour les parents : « Juste être présent pour consoler votre bébé qui pleure, même si vous n’en trouvez pas la cause, apporte un grand sentiment de sécurité à l’enfant. »

Cela dit, les pleurs de bébé peuvent devenir agressants lorsqu’ils sont intenses et qu’ils durent de longues minutes. L’intervenant Benoit Perrier propose aux parents de se relayer auprès de bébé pour éviter de s’épuiser. Si vous êtes seul, appelez une personne de votre entourage pour vous soutenir. Vous pouvez aussi contacter une ressource téléphonique, comme le service Info-Social 811 ou Première ressource, aide aux parents.

Lorsque cela va moins bien, rappelez-vous qu’être parent ne vient pas avec un manuel et que les moments difficiles sont temporaires.

Qu’il peut être difficile de communiquer et de bien se répartir les tâches.

« Ma conjointe et moi, on veut tous les deux le bien de notre enfant, mais on ne s’entend pas toujours sur les moyens d’arriver au même but, constate François. Quand on est en désaccord sur la façon de prendre soin de notre fils, on prend le temps d’en parler pour trouver un terrain d’entente. »

Tous les experts interrogés soulignent l’importance d’avoir une bonne communication dans le couple. Cela permet de trouver des compromis pour répondre aux besoins et aux attentes de chacun, comme en témoigne Tatiana. « J’avais l’impression que je devais porter le poids de toutes les tâches à faire à la maison, raconte la maman de quatre enfants. Mais mon mari ne me mettait pas cette pression. Je me la mettais toute seule. » Après discussion, ils se sont mieux partagé les tâches, dit-elle.

Pour communiquer efficacement, les parents doivent rester bienveillants l’un envers l’autre, estime Nadia Gagnier. « Le but est de s’exprimer de façon constructive, sans culpabiliser ni juger l’autre », commente la psychologue.

Que j’allais avoir autant besoin d’aide.

Il peut être difficile d’avoir de l’aide pour les parents dont la famille habite loin. « J’ai une famille au Nigéria qui m’aidait avec mon fils. Mais, depuis que je suis au Québec, je dois tout faire seule. Ne pas avoir de famille pour m’aider ni d’amis vers qui me tourner rend les choses encore plus compliquées », raconte Kosiso Ajaefobi, maman d’Elijah, 3 ans.

Benoit Perrier suggère aux parents qui ont peu ou pas de réseau ou qui se sentent isolés de fréquenter les organismes de soutien aux familles (organismes communautaires Famille, centres de ressources périnatales, CLSC) pour trouver de l’aide.

Quant à Julie, qui est soloparentale, elle n’a pas hésité à demander de l’aide à ses proches pour le ménage et les repas, par exemple. Pour recevoir une aide régulière sans épuiser son réseau, elle s’est aussi assurée de contacter les personnes de son entourage à tour de rôle. « Personne ne m’a jugée, assure la maman ; au contraire, tout le monde a dit être derrière moi. »

L’intervenant en périnatalité Benoit Perrier remarque cependant que beaucoup de parents sont mal à l’aise de demander de l’aide à leurs proches. « Mettez votre orgueil de côté, avertit-il. Il ne faut pas attendre d’être au bout du rouleau pour aller chercher du soutien. »

Apprendre à se faire confiance
Se sentir coupable à l’occasion, se comparer, craindre d’être jugé ou essayer de tout bien faire est normal. Toutefois, à la longue, cela peut vous amener à douter de vous. Un parent qui doute de ses compétences a tendance à moins suivre son intuition et à être plus influencé par les commentaires des gens. Lorsque vous avez confiance en vos compétences parentales, cela permet d’être moins sévère envers vous-même et de voir une « erreur » comme une occasion d’apprendre plutôt que comme un échec.

Que tout ne peut pas être parfait : il faut lâcher prise.

« On a un idéal de la maternité qui n’est pas toujours réaliste, constate Tatiana. Quand je suis devenue maman, je continuais à vouloir faire les choses comme avant en ne réalisant pas que j’avais moins de temps. » Petit à petit, elle a appris à lâcher prise et à accepter que tout ne peut pas être parfait. « J’ai compris que c’est normal de faire des erreurs, que c’est comme ça qu’on apprend », poursuit-elle.

Julie confie pour sa part avoir frôlé le surmenage au cours des mois suivant son retour au travail. « J’essayais de reprendre la vie que j’avais avant d’avoir ma fille, avec le même rythme, se rappelle-t-elle. Mais j’ai réalisé que ce n’était pas possible. » Maintenant, la travailleuse autonome prend ça plus mollo : le ménage peut attendre et elle refuse des contrats pour éviter de surcharger son horaire.

Il est aussi préférable de vous tenir loin des réseaux sociaux si cela vous met de la pression comme parent. « Vous pourrez ainsi décider par vous-même quelles sont vos attentes et vos valeurs en lien avec votre rôle de parent », dit Benoit Perrier.

Que c’est mieux de bien s’organiser, même si on n’aime pas ça.

« Je suis une personne qui n’aime pas planifier et qui décide sur le moment ce que l’on fait, admet Kim, maman de Clara. Mais avec un bébé, je ne pouvais plus faire ça. J’ai dû m’adapter. Prévoir le dodo, les repas et tout le reste, c’est contre nature pour moi. » Elle a donc trouvé difficile de toujours devoir réagir rapidement pour répondre aux besoins de son bébé.

Laurence Charton insiste : « La parentalité est associée à des responsabilités. Celles-ci consistent, entre autres, à assurer à l’enfant un bien-être physique et psychologique. » Cela demande aux parents moins organisés d’adopter une routine. « La routine peut sembler plate, mais le bébé en a besoin. Les journées qui se ressemblent le sécurisent, ce qui l’aide à mieux gérer ses émotions », rappelle Nadia Gagnier.

Kim a l’impression que son rôle de mère serait plus facile si elle était mieux organisée. « Si j’avais une grille Excel dans la tête, ça irait mieux », image-t-elle. Benoit Perrier propose aux parents moins organisés d’utiliser des outils de planification familiale (ex. : agenda et listes pour les courses partagés dans les cellulaires). Selon lui, les futurs parents devraient prendre le temps de préparer un plan postnatal pendant la grossesse : « Il permet aux futurs parents d’anticiper leurs besoins et de trouver les personnes et les ressources qui pourront les aider à y répondre. » Cela permet de réfléchir à des solutions à tête reposée, sans être envahi par la fatigue et l’émotion.

Que chaque enfant est unique.

Alexandre a été surpris lorsqu’il a eu sa deuxième fille. « Naïvement, je pensais que la deuxième serait un copié-collé de la première. Mais elles ne se comportent pas du tout de la même façon », dit-il. En plus d’avoir son propre tempérament, chaque enfant se développe à son rythme, précise la psychologue Nadia Gagnier. « Un enfant peut être en avance dans un domaine, comme le langage, et moins avançé dans un autre, comme la motricité », explique-t-elle.

C’est pourquoi les parents doivent utiliser les outils de mesure du développement de l’enfant avec prudence. « Il faut garder en tête que ce sont des moyennes », affirme Nadia Gagnier. Elle conseille de respecter le rythme de son enfant et d’éviter de paniquer s’il marche plus tard que les autres enfants de son âge, par exemple. Toutefois, en cas de doute ou d’inquiétude, il ne faut pas hésiter à en parler ou à consulter un professionnel de la santé, ajoute-t-elle.

«Ce que j’ai le plus aimé de ma première année avec bébé»

Avoir un enfant, c’est plonger dans une aventure remplie de découvertes, de défis… et de surprises! Même bien informés, plusieurs nouveaux parents sont surpris par l’ampleur de la tâche et par certains aspects de la parentalité. Des experts nous expliquent pourquoi, et six parents révèlent ce qu’ils auraient voulu savoir avant la naissance de leur bébé.

Heureusement, devenir parent réserve aussi plein de belles surprises! Les parents interrogés dans le dossier partagent ici leurs meilleurs souvenirs des premiers mois avec bébé.

« Ce que j’ai aimé le plus, c’est d’être témoin des premiers sourires et éclats de rire de mon bébé ! Chaque jour était une nouvelle aventure. Le voir grandir est une expérience incroyable. »
Kosiso Ajaefobi, maman d’Elijah (3 ans)

« On me disait que c’était difficile de comprendre tout l’amour qu’on peut ressentir pour un tout-petit tant qu’on ne l’a pas tenu dans ses bras. Eh bien, moi, je l’ai vécu fois 1 000, parce que le processus pour tomber enceinte a été long et compliqué. J’ai été surprise de voir que mon coeur était capable d’aimer de façon exponentielle. »
Julie Brien, maman de Maxim Lia (2 ans)

« J’ai beaucoup aimé les moments douillets avec ma fille, lorsque nous étions collées. C’était plein de douceur et de tendresse. Parfois, elle s’endormait sur moi. Ces moments-là étaient trop magiques. »
Kim St-Michel, maman de Clara (4 ans)

« J’ai vraiment aimé les moments de “berçage”, puis le contact peau à peau. Pourtant, je ne me berçais pas avant d’avoir des enfants. Mais on a finalement dû changer notre chaise berçante, parce que j’avais usé la première jusqu’à la corde ! »
Alexandre Veillette, papa d’Emma (4 ans) et de Florence (1 an)

« J’ai eu mon fils à un âge avancé, alors je me suis longtemps demandé si j’allais être un bon père. Mais quand Jacob est né, j’ai été surpris par la facilité avec laquelle je me suis glissé dans mon nouveau rôle de père. Depuis, le plus important pour moi, ce n’est plus le travail, mais c’est de savoir que mon fils a tout ce dont il a besoin et qu’il est heureux. »
François Lemieux-Tremblay, papa de Jacob (1 an)

« J’ai de bons souvenirs de tout l’amour qu’il y avait entre mes bébés et moi, les déclarations d’amour qu’ils me faisaient et les câlins. Je me rappellerai toujours leur visage rassuré et heureux quand ils me voyaient revenir dans la même pièce qu’eux après que je sois partie quelques instants. »
Tatiana Biyie, maman de Damaris (10 ans), Ethan Paul (6 ans), David Joseph (3 ans) et Anaïs Thérèse (1 an)

À retenir
  • Même si vous êtes bien informé, les défis rencontrés après la naissance de votre bébé peuvent vous surprendre et vous dépasser (fatigue, allaitement, manque de temps, etc.).
  • Il n’est pas possible de tout prévoir avec un bébé ; mais bien communiquer, organiser son temps, demander de l’aide et accepter que tout ne soit pas parfait peut faciliter les choses.
  • L’information en ligne et les publications sur les réseaux sociaux peuvent laisser penser qu’il existe un mode d’emploi pour élever un bébé. Or, chaque enfant est unique et grandit à son rythme.
Naître et grandir

Source : magazine Naître et grandir, janvier-février 2025
Recherche et rédaction : Amélie Cournoyer
Révision scientifique : Suzanne Vallières, auteure et psychologue

Photos : Maxim Morin, GettyImages/Jovana Stojanovic, Nicolas St-Germain et GettyImages/Ozgurcankaya

RESSOURCES

Naître et grandir

Sites

  • Association des haltes-garderies communautaires du Québec
    haltegarderiecommunautaire.org
  • Fédération québécoise des organismes communautaires Famille
    fqocf.org
  • Fédération Nourri-Source
    nourri-source.org
  • Réseau des Centres de Ressources Périnatales du Québec
    rcrpq.com
  • Toi, Moi, Bébé, un programme pour favoriser la santé mentale et le bien-être des futurs et des nouveaux parents
    toimoibebe.ca

Livres

  • La naissance d’une mère, M. Boulay, Parfum d’encre, 2024, 208 p.
  • Le psy-guide des parents épuisés : comment prévenir ou surmonter le burnout parental, S. Vallières, Les Éditions de l’Homme, 2019, 192 p.
  • Maman, dis-moi, J. Barker, Les Éditions de l’Homme, 2023, 240 p.
  • Maman en construction : petit chantier de réflexion sur la maternité, L. Zéphyr, Les Éditions de l’Homme, 2018, 208 p.
  • Post-partum : les hauts et les bas du quatrième trimestre, V. Roberts, Trécarré, 2024, 192 p.
  • Soyez l’expert de votre bébé, M. Bilodeau, Éditions Midi trente, 2019, 220 p.