La fête des grands-mères

La fête des grands-mères
Par Josée Bournival, Auteure, animatrice et blogueuse
Je n’ai jamais fait grand cas de la fête des Mères. Dimanche prochain sera une journée comme les autres. Ou presque…

Je n’ai jamais fait grand cas de la fête des Mères. Le dimanche 8 mai sera une journée comme les autres. Ou presque…

Bien sûr, mes enfants souligneront l’occasion à leur façon. Clémentine m’a déjà montré les coupons-privilèges qu’elle compte m’offrir. Elle était trop fière de son idée pour garder le secret. Et je sais que d’ici la fin de la semaine, Simone et Blanche reviendront de la garderie avec un bricolage qui me sera destiné. Peut-être même que l’homme de la maison m’écrira un mot doux.

Mais je reçois souvent des bricolages des enfants et mon amoureux me témoigne son amour tous les jours. Ces marques d’affection sont simplement des joies quotidiennes sous mon toit et ne soulignent en rien l’aspect spécial de la journée destinée aux mamans.

Ce qui est différent à la fête des Mères, ce sont les pensées que je destine à ma maman. Je la vois différemment depuis la naissance de Clémentine. C’est en mettant un enfant au monde que j’ai réalisé à quel point j’étais aimée. En prenant soin de mes petits avec amour, je ne peux faire autrement que d’imaginer que j’ai été l’objet des mêmes sentiments quand j’étais toute petite et que je le suis probablement encore. C’est le sentiment le plus rassurant que je connaisse.

Quand je vais au service de garde de l’école fréquentée par mon ainée, je croise souvent des grands-mamans venues chercher leurs petits-enfants. Des grands-mères dévouées qui aident, qui prennent le relais pour permettre la conciliation travail-famille, qui se portent volontaires pour s’occuper des enfants jusqu’au retour des parents, etc. Chaque fois, ça me touche.

Ça me touche de constater qu’elles prennent soin de la chair de leur chair. Que ces petits-enfants ravivent leur fibre maternelle. Qu’elles reprennent de bon cœur ce rôle qu’elles ont joué 20-30 ou 40 ans plus tôt.

C’est la même émotion qui m’assaille quand Simone souhaite enregistrer un texto-vidéo pour mamie; que Clémentine me montre avec fierté le bricolage qu’elle a réalisé avec ma mère pendant mon absence ou que Léonard dort dans les bras de celle qui m’a tenue de la même manière, il y a déjà 39 ans.

Pour Clémentine, Simone, Blanche et Léonard, je pense être une bonne maman. Et c’est en grande partie grâce à la mienne.

Bonne fête des Mères et des grands-Mères!!!!!

 

29 avril 2016

Naître et grandir

Photo : Collection personnelle, Josée Bournival

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